Après une pause bien nécessaire, la première depuis Assassin’s Creed 1 et 2 (cet épisode étant encore considéré comme le meilleur de la franchise), Origins relance la série mise en place par Ubisoft Montréal. Sur PC, la série a connu des ratés et Unity fut le point culiminant pour plusieurs consommateurs.

Vous souvenez-vous d’Assassin’s Creed: Unity? Un jeu rempli de petits défauts? Un jeu que même un ordinateur avec quelques unes des meilleurs composantes possibles ne pouvait supporter? Imaginez ceux avec des ordinateurs standards. Oui, Assassin’s Creed: Origins est un jeu exigeant sur les machines mais ça n’excuse pas le fait que Unity, selon les performances, était un gâchis. Qu’apporte Assassin’s Creed: Origins?
Avis de divulgation: Assassin’s Creed: Origins est présenté dans cet article grâce à un code de téléchargement offert sur les réseaux sociaux pour la version PC via Uplay.
Assassin’s Creed: Origins nous lance dans l’Égypte ancienne où on est censés explorer les origines du clan des Assassins sous les traits de Bayek, un shériff. Le jeu est supposé amener des nouveautés considérables dans la jouabilité dont le système de combat mais comme on discute de la version PC, c’est le temps de parler des performances.
Premièrement, je me dois de vous dire un détail: mon ordinateur ne peut faire fonctionner Assassin’s Creed: Origins au-delà de Medium. Malgré que le jeu démontre l’utilisation du GPU dans les options, il est clair que le jeu est exigeant pour le reste de ma machine, processeur, RAM, SSD, etc. La preuve, enregistrer une vidéo pour faire une démonstration rendait les performances d’Assassin’s Creed encore plus médiocres.
Le jeu possède bon nombre d’options pour configurer la qualité de présentation comme occlusion ambiante, filtre anisotropique, etc. L’absence d’une option pour le flou de mouvement est effectivement à noter et il n’y a aucune description sur l’anti-aliasing utilisé. Même sur une R9 390 qui est une meilleure carte graphique que ce qui est dans la PlayStation 4 avec un processeur 8-core et 16 GO de RAM et un SSD, Assassin’s Creed: Origins n’est pas jouable sur ma machine. Certains réussissent à le rouler mais pas sur une machine comme la mienne et si, sur ma machine, je suis incapable de le faire fonctionner à un meilleur taux graphique, imaginez ceux qui ont un ordinateur dans la moyenne ou moindre.
Le jeu renferme encore de petits défauts de « pop-in » ce qui est général dans les jeux de monde ouvert mais si on parle des problèmes techniques et anomalies, on se retrouve encore avec ce genre de truc ci-dessous.

Comme vous le voyez, j’ai pu capturer le jeu et si vous notez la différence, à l’exception des métriques, vous verrez ce pauvre cheval.
Pour ce qui est des mécaniques d’infiltration, ceux-ci n’ont pas réellement changé et ne font que renforcer la piètre qualité de l’intelligence artificielle dans des moments où vous devez user de ce système. Concernant le combat corps-à-corps qui est LA grosse nouveauté, Origins verra sans doute ceci être peaufiné lors du prochain épisode car le système pour verrouiller sur un adversaire en pressant le stick n’est pas idéal. En fait, ils ont simplement pris un système de combat vieux de (cette année) 20 ans. Et pour ceux qui se demandent le jeu auquel je fais référence? Ocarina of Time.
Assassin’s Creed: Origins, pour la courte période de test, ne m’a pas du tout impressionné. On a encore ce même système de monde ouvert où on trouve les tours pour débloquer des missions et comme j’accroche très rarement aux scénarios des jeux car ils ne cessent d’être de véritables stéréotypes malgré la tentative de diversité, ma tolérance a des limites. Je pourrais jouer avec les performances que j’ai sans enregistrer le jeu mais je sais que, au bout du compte, ce sera que du « travail ». C’est sans oublier l’ajout d’un système d’équipement à fabriquer mais l’élément qui me fait sortir du jeu à 100? Le système RPG.
Oui, Assassin’s Creed: Origins amène un système où on doit monter de niveau et ce de manière arbitraire pour accomplir certaines missions. Dans un jeu comme Batman ou Shadow of Mordor ou même Shadow Warrior, il y a un système de niveau mais le jeu n’exige pas l’utilisation de tous les gadgets ou équipements pour performer. Assassin’s Creed peut nous imposer des ennemis un peu trop forts qu’on pourrait être incapable de contrer et avec un système de combat dont la caméra est rapproché de manière à ce qu’on ne peut voir grand chose, le tout devient non-intuitif et je joue sur une manette… qui peut être entièrement reconfiguré et je dois donner crédit à Ubisoft pour ça.
Ubisoft nous livre un meilleur jeu PC! Mais pour moi, et je sais que je suis dans la minorité, Assassin’s Creed n’a pas évolué en copiant maladroitement un système de combat vieux de 20 ans et l’Égypte n’est qu’un numéro sur un contenant de peinture. Ce jeu me donne le goût de retourner sur Breath of the Wild MALGRÉ son système d’équipement et d’endurance. Et j’ose rajouter Arkham Knight malgré la Batmobile.