Bon d’entrée de jeu, vous verrez que dans ce test voire compte-rendu de mon expérience avec la beta, je ne tiendrai pas rigueur aux manques et nombreux bogues présents. Il s’agit d’un jeu dont le développement n’est pas terminé. Le but de cet article est de faire connaître le jeu avant sa sortie. Parce que si comme moi, le jeu au départ ne vous disait rien, ayant été déçu au préalable par un jeu du même style, mais beaucoup moins abouti, Steep en occurrence. J’ai été conquis dès mes premiers pas.

Premièrement, enlevez-vous de la tête tout de suite que Riders Republic est ennuyant. Contrairement à Steep qui fut une bonne idée sur papier, mais qui au final, fonctionnait, mais avec le facteur plaisir absent, c’est à tout à fait l’inverse pour Riders Republic.

Une beta qui en jette:

Le premier constat vient de comment a été construit la beta. Certes, on a droit à une panoplie de didacticiels, mais également, d’une grande partie du jeu en action. J’ai commencé par créer mon personnage masculin ou féminin, par la suite, j’ai débuté ma carrière en me rendant dans une espèce de zone ou tout le monde se retrouve, car oui le jeu est constamment en ligne, mais ça ne m’a plus dérangé que ça. Donc, suite à tout ce préambule, je lance ma carrière en vélo extrême… et c’est là que le plaisir est venu cogné à ma porte. En fait, ce jeu se décrit comme étant un immense terrain de jeu multijoueur et c’est exactement ce que j’ai ressenti tout au long mon essai. Par la suite, j’ai pu toucher aux autres disciplines: le snowboard, le ski, wingsuit et wingsuit avec jetpack. Je pouvais développer ma carrière via une variété d’événements et d’activités pour tester mes compétences et progresser.

Plus j’y jouais et plus je découvrais une panoplie de détails et d’options que j’appréciais grandement. En voici la liste:

  • Chaque nouvelle course peut être paramétrée avec une jouabilité assistée et en changeant le niveau de difficulté.
  • Comme Mario, il faut collecter des étoiles avec les bonnes performances pour avancer dans sa carrière. Plus le niveau est élevé en maintenant un haut plateau de difficulté, par exemple en choisissant le contrôle manuel au lieu d’automatique lors de réaliser les atterrissages dans les formes, et plus j’étais récompensé avec davantage d’expérience, ce qui me permettait d’acquérir du nouvel équipement que je pouvais soit équiper immédiatement ou en faire l’usage plus tard.
  • Je pouvais emprunter des véhicules pour circuler librement sur la carte dans le but d’explorer et découvrir de nouveaux endroits comme une motoneige. D’ailleurs pendant l’exploration ou le trajet pour se rendre à une destination visée, je pouvais changer de moyen de transport à la volée et ainsi choisir dans ma banque d’inventaire.
  • Similarité avec Forza Horizon, l’exploration est encouragée dans le but de découvrir de nouvelles zones ainsi que des secrets.
  • Une fois une zonée visitée, l’option du voyage rapide peut être appliquée.
  • La carte possède une option de zoom avec une vue en 2D ou 3D. Très belle idée.
  • En fait, Riders Republic, c’est un mélange de Steep, The Crew et Forza Horizon. La carte est carrément inspirée de The Crew et tout le reste pour Steep avec quelques idées s’inspirant de Forza Horizon.
  • Une fois revenu dans la zone détente, plusieurs options s’offraient à moi. Comme visiter la boutique pour acheter des items personnalisés, le Centre Créatif qui me permettait de consulter les photos prises par les autres joueurs/joueuses du jeu, car oui, il y a un mode photo présent.
  • Le jeu permet de cumuler de l’argent (en jeu) dans le but d’acheter certains items ainsi que d’utiliser le service d’hélicoptère pour aller rapidement à une destination.
  • Il m’était possible d’obtenir de l’équipement durant ma progression de carrière. Mon objectif était de trouver le meilleur équipement adapté à chaque scénario, comme le vélo parfait pour réaliser des figures ou la planche de snowboard la plus rapide pour gagner la prochaine course.
  • De plus, je pouvais également obtenir différentes tenues cosmétiques en progressant dans le jeu ou dans la boutique du jeu. Ces tenues n’avaient aucun impact sur mes performances autre que de me plaire esthétiquement.

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Les contrôles:

Encore un point positif comparé à Steep. La prise en main est très facile et avec les didacticiels pour assimiler la courbe d’apprentissage s’effectue comme un charme. En vélo par exemple: une touche pour pédaler, une autre pour freiner, une pour le sprint et une autre en combinaison pour effectuer des figures de style. Même chose pour le ski ou le snowboard. Plus haut, je mentionnais une certaine inspiration avec Forza Horizon, bien la fonction Backtrack est présente. C’est-à-dire que si vous manquez un point de contrôle ou un virage serré en vous retrouvant dans le décor, vous pourrez reculer la séquence de quelques secondes et ainsi recommencer cette partie du trajet et cette fois sans anicroche.

Un jeu avec un graphisme évolutif:

Pour le graphisme, on est loin de Steep. Certes, il s’est écoulé pratiquement 5 ans entre les deux jeux, mais tout est mieux. Le monde riche en détail, est vivant et bien que c’était qu’une beta, c’était plein de gens pratiquant différents sports simultanément. Un petit exemple, pendant un trajet en ski pour me rendre à mon endroit voulu, j’ai croisé un lièvre et un chevreuil. Il y avait beaucoup de particules de neige, d’eau, etc. La météo dynamique et changeante y fait beaucoup. Le cycle jour/nuit également. Lors de pluies fortes, les vêtements étaient trempés et les pistes également comme j’en ai fait l’expérience en vélo par exemple. Même chose pour la neige. Si je roulais dans une épaisse poudreuse, je retrouvais des traces sur mon pantalon qui s’estompaient avec le temps. J’ai vraiment apprécié le fait de pouvoir mettre la caméra à la troisième personne et en mode première personne. Là, c’était malade en sale. L’effet de vitesse ressenti était incroyable et totalement immersif. J’ose imaginer ce jeu avec un mode en réalité virtuelle. Comme il s’agit d’un jeu en ligne, il y a plusieurs concurrents sur les pistes et je pouvais entrer en contact avec eux. Rien pour me faire tomber, mais juste assez pour me ralentir. Petit plus sympathique, en mode exploration au moment de gravir une montagne et dont je ne pouvais utiliser un vélo, je le faisais en marchant, mais lorsque ça devenait trop à pic, j’utilisais mes mains en étant penché pour m’agripper.

Riders Republic se déroule aux États-Unis dans 7 des parcs nationaux: Bryce Canyon, Canyonland, Grand Teton, Mammoth Mountain, Sequoia Park, Yosemite et Zion. Chacune de ses zones possède son climat, sa température, sa végétation, sa faune ainsi que ses décors enchanteurs. J’ai passé par une panoplie d’environnements diversifiés et non linéaires. C’était franchement impressionnant.

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Au chapitre des bogues, comme il s’agit d’une beta, je ne baserai pas mon expérience sur cet aspect, mais il faut en discuter dans le but que le studio consulte mon exposé pour ainsi les corriger avant la sortie. Première chose, j’ai été expulsé ou déconnecté quelques fois. J’ai vécu une situation frustrante, alors que je venais de remporter une course effrénée très intense, rendu au fil d’arrivée, bang, expulsion du jeu. J’ai vécu aussi une panoplie de bogues allant de la disparition d’objets comme mon vélo, je me suis retrouvé avec une autre personne sur ma tête, mon vélo qui entrait dans le sol, pris dans les textures et ça beau être un jeu arcade, mais depuis quand on peut rouler en motoneige sur de l’asphalte et des cours d’eau? À revoir comme option svp. L’ayant joué sur Xbox Series X, les temps de chargement étaient très rapides avec une belle fluidité dans les menus.

Une aide et de la bonne musique:

Durant mon aventure, un mentor du nom de Brett Nale, m’a guidé en me prodiguant quelques conseils et pouvait m’aider comme me proposer certains événements et en me dégotant des commanditaires exclusifs de grandes marques. La bande originale en offre pour tous les goûts comme AWOLNATION, Ice-T ou The Offspring. Une belle variété qui défoule à certains moments pendant les compétitions. Même si les dialogues sont en français, l’option des sous-titres dans la même langue n’était pas disponible. Assez bizarre d’entendre les voix dans ma langue, mais de lire les sous-titres dans celle de Shakespeare.

Au fil d’arrivée:

Comment ne pas être satisfait après cette beta. Pour ma part, elle m’a convaincue de vouloir approfondir mon expérience et je serai un possesseur du jeu à sortie programmée le 28 octobre sur PC, PlayStation et Xbox. J’ai rapidement délaissé Steep, mais celui-ci, je crois que je vais y passer plusieurs heures.

Fiche technique:

  • Développé par Ubisoft Annecy.
  • Publié par Ubisoft.
  • Jeu d’action, de sports, de course, orienté arcade.
  • Se joue en solo et multijoueur.
  • Sera disponible sur PC, PlayStation et Xbox. (testé sur Xbox Series X)
  • Offert en version intégrale anglaise et française.
  • Version boîte et téléchargeable.
  • Site officiel: https://www.ubisoft.com/fr-ca/game/riders-republic