Je me considère souvent comme le défenseur du jeu mal coté. La plupart des jeux les plus intéressants, selon moi, se situent souvent dans le vide qui existe en la cote de 7 et 9 sur 10. Ce « no man’s land » critique, qui condamne souvent un jeu à un destin pire que celui de se faire carrément planter. C’est-à-dire ; se faire oublier.

Malgré le fait qu’il soit sorti sur toutes les plateformes ainsi que sur la PSP, Dante’s Inferno a été un peu malmené, surtout parce que tout le monde l’a comparé à God Of War en disant que si vous aviez déjà joué à GoW, il n’y avait rien là d’intéressant. ERREUR! Tous les jeux se ressemblent quelque part et je m’en voudrais de ne pas avoir joué à Spec Ops : The Line, parce que sa « ressemble » à Gears of War.

L’histoire de Dante’s Inferno va comme suit : Dante, un Croisé qui a tué un gros paquet de monde au nom de la religion, se fait tuer à son tour. La Mort lui apparaît et lui annonce qu’il s’en va direct en enfer, même si l’évêque lui avait promis l’absolution pour ses crimes. Le premier combat est digne d’un monstre final de n’importe quel autre jeu. Imaginez : vous affronter LA MORT et vous lui prenez sa faux ! Par la suite, le jeu nous amène dans les différents cercles de l’enfer où l’on affronte un monstre sur le thème de chaque péché originel : luxure, gourmandise, etc. Outre les combats, on rencontre différents personnages historiques et fictifs qui séjournent dans les différents cercles de l’enfer. Certains nous parlent de notre mission et certains ne font qu’offrir l’information qui les a conduits en enfer. C’est à nous de les absoudre ou les punir. Cela va aussi pour les ennemis, en collectionnant leurs âmes on construit notre arbre d’amélioration, soit saint ou non saint, un peu comme le bon ou mauvais d’Infamous.

Personnellement, je suis passionné de mythologies, donc Dante’s Inferno, qui mélange les mythes grecs chrétiens et autres dans un seul et même jeu, c’est un bonheur total. La méthode de jeu est comme je l’ai déjà mentionné, semblable à God of Waret autres « Hack and Slash » (varge et coupe ?). La mécanique de jeu est bien faite et si vous aimez le genre il n’y a aucune raison de ne pas y jouer. Si vous préférez une version passive, un film animé a été fait à partir de l’histoire. La version PSP est à la hauteur de la version console, si ce n’est que le jeu a été écourté de quelques niveaux. Probablement un bon achat pour votre PS VITA.

Un petit jeu XBLA pour finir cette semaine : T.E.C. 3001. Pas le jeu du siècle, mais assez addictif pour dépenser les 240 points nécessaires pour débloquer la démo. T.E.C. 3001 est un jeu de course à obstacles qui mets en scène un personnage qui n’est pas sans nous rappeler Astor le robot! Vous devez donc guidez votre robot au travers de différents parcours où vous ramasser des « Power-Ups » sauter et éviter différents pièges. Un bon jeu si vous avez des enfants et vous cherchez quelque chose de non violent.

-Eric Chamberland

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