Ubisoft Montréal a invité les médias à un « briefing » au sujet de Spies vs. Mercs, le mode multijoueur du très attendu Splinter Cell: Blacklist, jeu développé par Ubisoft Toronto en collaboration avec Ubi Montréal et Ubi Shanghai. Que retenir de cette journée?Splinter Cell: Blacklist est le sixième jeu de la série vidéoludique sur Sam Fisher, l’espion de la NSA ou tout simplement l’une des meilleures armes développées par le gouvernement étasunien. Blacklist se distingue de Conviction grâce au retour du mode Spies vs. Mercs, ce mode qui a été sacrifié lors du développement du volet précédent. Il s’agit d’un retour au sources alors que ce mode fut d’abord instauré dans le deuxième titre paru en 2004: Pandora Tomorrow.
Pour ceux qui ne connaissent pas ce mode, le mode Spies vs. Mercs est le mode multijoueur de Splinter Cell qui ne fait pas dans la norme en présentant une seule jouabilité. En effet, vous jouez les Spies. et/ou les Mercs dans les différents types de défi. Les Spies (espions) utilisent l’obscurité et la discrétion afin de contrer les Mercs (Mercenaires) qui utilisent leur puissance de feu et leur armure. Il s’agit d’un mode de jeu asymétrique du genre chat contre souris.
Les Spies, joués en troisième personne, utilisent les parois pour s’agripper et tentent donc de plonger sur les Mercs pour les éliminer d’un seul coup. Les Mercs utilisent les grenades, drones et armes à feu pour repousser les Spies. Le mélange de la jouabilité donne à Splinter Cell ce petit quelque chose qui le distingue des modes multijoueur réguliers.
Les médias du Québec étaient donc invités à faire l’essai de ce mode en compagnie de Sébastien Ebacher, producteur chez Ubi Montréal où est conçu le mode multijoueur depuis plus de deux ans. Ce mode multi a été repensé alors qu’ont été instaurés des outils permettant la modification de l’armure (casque, plastron, bottes, etc.). Il sera donc important d’essayer les pièces afin de créer leurs propres personnages malgré les 500 combinaisons possibles mais le jeu présente d’abord des personnages préconçus afin de permettre à tous de se familiariser avec les différentes actions des Spies et Mercs.
Les actions des Mercs sont les mines qui explosent alors que l’adversaire est détecté. Il s’agit du Disruptor. L’autre peut utiliser un drone lui permettant de naviguer pendant un court moment une partie de la carte. Il s’agit du Hunter. Le dernier utilise l’adrénaline afin d’augmenter ses capacités générales. Il s’agit du Peacemaker (et non Pacemaker).
Du côté des Spies, en plus de jouer dans l’ombre, ils utilisent leurs poings et les couteaux pour des attaques sournoises qui tuent l’adversaire d’un coup. Ils peuvent aussi utiliser la vision thermique afin de détecter les ennemis en approche. L’un a la possibilité de « taguer » l’ennemi afin de les rendre visible et planifier une stratégie. Il s’agit de l’Intel Scout. L’autre utilise un costume spécialisé qui le rend invisible. Il s’agit du Predator. Le Saboter, dernier mais non le moindre, peut utiliser un système qui surcharge les composantes électroniques des adversaires rendant ceux-ci plus vulnérables et incapables d’utiliser leur équipement général.
Lors de l’essai, moi et l’équipe de médias avons surtout constaté à quel point la communication était importante. C’est sans oublier la coordination. Alors qu’il fallait empêcher les Spies de pirater les zones, les Mercs devaient tuer le joueur qui avait piraté la zone. C’est le mode Spies vs. Mercs Blacklist alors que les pouvoirs sont mis à contribution.
Le nouveau mode, Extraction (que nous, médias présents à l’invitation, avons testé en primeur), place les Mercs dans la position des Spies: ils devront extraire l’intel et l’amener au poste tel un « Capture the Flag ». Si le joueur qui transporte l’intel meurt, le Spy peut détruire l’intel et forcer l’équipe des Mercs à recommencer. Cependant, un Merc peut très bien ramasser l’intel d’un coéquipier mort au combat mais faire cavalier seul… c’est pas une bonne idée et notre équipe l’a bien constaté… et appris! C’était très certainement le mode le plus intéressant!
Spies vs. Mercs ramène aussi son mode Classique alors que le jeu se joue à la base. Les Mercs utilisent des lampes alors que les Spies ont accès aux légendaires lunettes qui leur permettent de mieux voir dans l’obscurité. Tout comme dans le mode Blacklist, les Spies devront pirater les terminaux. Si tous les modes se jouent à quatre contre quatre, le mode Classique se joue à deux contre deux.
Chaque match nous place dans la peau du Merc ou du Spy et il est important que l’équipe soit diversifiée afin de permettre une bonne stratégie et surtout une bonne communication. Le jeu se base surtout sur la communication contrairement à certains autres modes multi où nous sommes laissés à nous-même. À la fin du round, les rôles sont totalement inversés et vous devrez donc apprendre de vos erreurs en faisant payer votre adversaire. Vous devez donc maîtriser les deux types de jouabilité durant un match complet! Néanmoins, j’ai bien senti les différences dans la jouabilité et l’adaptation était très facile. Le premier match fut brutal mais intéressant puisque je replongeais dans Splinter Cell pour la première fois depuis 10 ans. Je n’ai joué qu’au premier et je goûtais enfin au Spies vs. Mercs. Et ce fut une expérience que je qualifie d’enrichissante. J’ai pu me débrouiller mais j’ai surtout pu m’amuser.
Si le mode Classique ravira les grands fans du mode multijoueur, le potentiel est là pour d’excellentes parties et peut-être des tournois. Je ne suis pas fervent des modes multijoueur et n’étant pas un grand communicateur, ce n’est pas un mode qui me rejoint mais comme je l’ai dit, je ne peux nier que je suis enthousiaste et je ne cache pas le fait que j’ai ressenti une certaine angoisse d’être la proie. Mais accumuler les points, c’est toujours incroyable. J’ai pu l’essayer pendant près de quatre heures… et j’avais le goût de refaire une partie même si l’heure ne me le permettait pas.
Splinter Cell: Blacklist sera lancé le 20 août prochain et sera disponible sur PC, Xbox 360, Playstation 3 et Wii U.
Merci à Jay Acevedo, Sébastien Ebacher et Gunther Galipot ainsi que le personnel d’Ubisoft Montréal pour l’invitation!
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