C’est connu, au Québec, les séries TV mettant en avant plan des enquêtes et intrigues policières gagnent en popularité depuis l’excellente série Fortier, en passant par Grande Ourse, Toute La Vérité, 19-2 et dernièrement Mensonges. Qu’est-ce qu’elles ont en commun? Elles possèdent un excellent scénario qui sait nous scotcher devant l’écran semaine après semaine ainsi qu’une brochette d’acteurs et actrices triés sur le volet et qui semble être faits pour ces différents rôles. Pour cet article, je jette mon dévolu sur Mensonges qui m’a rivé devant ma télé durant 10 semaines. Voilà, entrez avec moi dans l’univers de: Julie Beauchemin, Maxime Moreli, Bob Crépault et Marcel Lévesque.

La série Mensonges à été pensée et écrite par Gilles Desjardins, produite par Sophie Deschênes de la firme Sovimage et portée à l’écran par Sylvain Archambault. Tout d’abord présentée en primeur en mars dernier aux membres Club Illico, elle est revenue en ondes pour tous via la chaîne AddikTV à compter du 12 juin. Diffusée sur 10 semaines consécutives à raison d’une heure par semaine, cette série a su captiver un nombre incroyable de détectives en herbe.

Mensonges c’est une escouade qui se concentre surtout sur des affaires de meurtres très difficiles à élucider avec comme patron Marcel Lévesque (Pierre Verville), leader et capitaine Julie Beauchemin (Fanny Malette) et les deux acolytes: le vétéran Bob Crépault (Sylvain Marcel) et Maxime Moreli (Éric Bruneau). Tout au long de la série, vous apprendrez à connaître les personnages principaux. Au menu, échec amoureux, vie de famille tumultueuse, triangle amoureux, alcoolisme dissimulé, accro du sexe, une relation père/fille très houleuse, etc. Bref, un mélange explosif qui ne fait que rehausser le grand talent de chaque participant. En plus de ce quatuor, on y greffe le père de Julie, Jean-Marc Beauchemin, interprété par un Gabriel Arcand, dure, mais juste qui offre une solide performance. Ce gars-là n’est clairement pas assez présent dans le paysage télévisuel québécois. De la sœur de Maxime, Carla Moreli (Mélissa Désormeaux-Poulin, qui est très crédible en actrice porno de métier et prostituée qui viendra chambarder la vie de son frère. Suivent la famille prête a explosée de Julie avec en tête son mari qui coure la galipote Vincent Duval (David Savard), que l’on prend plaisir à haïr et ayant un problème d’ordre sexuel avec Julie et leurs deux enfants dont Romane Duval (Jade Charbonneau) qui tient le rôle d’une jeune ado toujours en fugue.

Certes, ils ne sont pas seuls, appuyer par une panoplie de caméos de nouveaux suspects, témoins,  qui viennent faire un tour le temps d’un épisode. Je pense à Antoine Bertrand, Pierre Curzi, Pierre-Luc Brillant, Jean-Nicolas Verreault, Sophie Prégent et Nicolas Canuel. Je m’arrête ici, car la liste est très longue. En fait, chaque épisode tient une heure de pur plaisir et intègre de nouveaux personnages secondaires à chaque fois. De quoi ne jamais tomber dans la redondance.

Au Québec, on montre depuis très longtemps que l’on est capable de produire de grandes séries qui peuvent compétitionner avec les grandes productions américaines à gros budget et Mensonges cadre parfaitement dans ce créneau. Vivement la deuxième saison, l’attente est longue. Bien hâte de voir la suite de l’aventure. La deuxième saison est en tournage présentement et sera portée à l’écran en janvier 2015.

Pour ceux intéressés à mettre la main sur la série en format DVD, elle sera en vente à compter du 16 septembre prochain. Un achat assuré!

Site officiel: http://www.addik.tv/series/mensonges/