J’ai beau être un joueur qui se concentre sur les mécaniques du jeu et la raison d’être des éléments du produit que j’évalue mais il y a un jeu où l’histoire est venue me chercher à ce point que chaque dialogue ou moment accompli me faisaient poser des questions à l’exception de Brothers : A Tale of Two Sons. The Legend of Zelda : Majora’s Mask est non seulement mon Zelda préféré mais est facilement dans mon top 05 de mes jeux à vie. Ce jeu maîtrise un sujet qui est peu discuté par les gamers ou les fans de la franchise et c’est ce sujet qui constituera l’analyse… et c’est le tout premier jeu qui a réussi à me faire pleurer. Au-delà de tous les jeux Hollywood qui ne servent pas à grand-chose mais nous faire perdre notre temps avec la base, Majora’s Mask y va à fond dans son sujet et est beaucoup plus mature que bon nombre de jeux pour adultes.
Cette analyse contiendra des « spoilers » évidents. Merci à EmceeProphIt.
Vous savez le terme « enfance »? Il est important pour ne pas dire cruel de vous avertir que vous allez perdre votre innocence en lisant cette analyse… si vous n’avez pas compris le point d’existence de Majora’s Mask. Certains ont grandi avec Ocarina of Time et Majora’s Mask, deux des jeux les plus importants de la Nintendo 64 et je dois être honnête en disant que je n’ai pas cette nostalgie entourant ces deux excellents jeux donc si vous avez une quelconque perception innocente à propos de ces deux jeux, particulièrement Majora’s Mask, je vous recommande d’être attentif car je pourrais détruire votre enfance. The Legend of Zelda : Majora’s Mask est la suite directe de The Legend of Zelda : Ocarina of Time. On sait déjà qu’Ocarina traitait de sujets matures mais il est clair que Majora’s Mask fait les choses d’une manière encore plus sombre, menaçante pour ne pas dire provocante. Oui, Link sauve le monde encore une fois mais ce jeu présente un tout autre concept. Il s’agit d’aider les personnes dans des quêtes qui semblent avoir peu d’impact si on examine le tout en surface seulement mais si on les observe d’une perspective plus humaine, le tout devient troublant. Majora’s Mask présente un sujet tabou, un sujet provocant, complexe et même irritant en plus d’être émotionnellement grandiose.
Majora’s Mask présente une quête personnelle pour Link alors qu’il est à la recherche d’un ami, quelqu’un qu’il a connu. Sur sa route, il est victime d’une embuscade par un groupe de fées qui accompagnent un Skull Kid. Ce dernier en profitera pour voler le cheval de Link et un ocarina pour finalement transformer le jeune humain en Deku. Le Skull Kid n’est pas donc un simple farceur mais possède des pouvoirs réels à cause d’un masque. Après ces événements, le Skull Kid s’enfuit pendant que Tatl est séparée de Tael, cette première suivra finalement Link et, à travers les moments, on comprend qu’elle semble inquiète. Sur son chemin, Link croisera un arbre qui semble être un Deku… comme Link… Et finalement, il croisera le vendeur de masques qui lui dit qu’il peut aider Link à retrouver sa forme d’origine en ramenant l’instrument qui lui a été volé à condition qu’il rapporte le masque que le Skull Kid lui a volé. Cependant, le kicker : le vendeur quitte dans trois jours ce qui donne peu de temps à Link pour effectuer sa mission. C’est ainsi que le premier symbole du jeu devient clair : le temps… défini par Clock Tower Town. Ocarina of Time et Majora’s Mask présentent ce symbole mais le traitent de façon différente. Ocarina, c’était le défilement du temps et les conséquences de vivre et vieillir. Majora’s Mask présente l’ultime conséquence du temps et le péché d’éviter cette conséquence et vous avez probablement deviné le sujet du jeu.
Avant d’entamer Majora’s Mask, il est vraiment important de faire un résumé de pourquoi Ocarina of Time peut également mériter une analyse grandiose… Ocarina doit son succès pour plusieurs raisons. Il est le « Citizen Kane » de sa génération pour avoir transcendé le genre et contient une bande sonore mémorable, des donjons extraordinaires en plus d’avoir proposé un changement radical de jouabilité par rapport à A Link to the Past tout comme Metroid Prime le fut pour Super Metroid ou Super Mario 64 pour Super Mario World. Malgré tout, Ocarina traite un sujet bien précis qui est l’âge ou le vieillissement sous trois thèmes différents soit le courage, la puissance et la sagesse (qui constituent le Triforce). Chaque monde représente un moment dans la vie de Link et que certains choisiront de défier la puissance de Ganondorf. 7 ans après que Link ait acquis la Master Sword pour finalement être emporté dans un sommeil dans les limbes et devenir le héros du Temps, le personnage est confronté au changement qu’il n’a pas vécu. En effet, Link n’a pas vécu son enfance et c’est la récompense de ses actes : le mettre au courant de sa destinée pour qu’il puisse, au final, succéder dans sa quête prophétique. Le jeu présente donc différents aspects de la vie et que, à un moment, les choses changent. Majora’s Mask présente la conséquence ultime du temps et l’analyse qui suit va briser votre innocence… ou dans ce cas-ci… votre enfance si le jeu en lui-même ne l’a pas déjà fait récemment… Et vous savez probablement là où je veux en venir si vous avez déjà compris.
Mais bon, ce n’est pas grave puisqu’il y a un carnaval qui se prépare, tout est coloré, plusieurs réservent une chambre d’hôtel, il y a des enfants racistes envers les Dekus, on parle d’une lune énorme qui grossit et qui a des yeux rouges… Bref, un Zelda qui… Minute… Oh! Ça… la lune qui grossit… Votre « enfance » sera instantanément réduite en miettes si je vous disais que Majora’s Mask présente le sujet le plus tabou de toute l’histoire du jeu vidéo… si vous ne l’avez pas encore réalisé… Mais examinons d’abord pourquoi la lune nous a fait poser la question étrange et qui fut justement cette question posée par plusieurs joueurs dans le temps « pourquoi ce jeu-là m’a fait des cauchemars? Pourquoi tu m’as fait ça, Nintendo?» La lune est visible durant presque tout le jeu à cause de son expression assez symbolique mais représente aussi le danger que le monde doit confronter en plus de nous rappeler, dans un sens figuré, la peur de mourir.
Eh oui, la mort! En effet… ce jeu parle de la mort. L’ensemble du jeu, les missions secondaires, les symboles, les thèmes, les successions des mondes… tout est relié autour du fait que la mort est inévitable. Mais ce jeu ne parle pas seulement de la mort qui est généralement la peur de perdre quelque chose qu’on aime, la peur de perdre cette expérience de la vie. L’autre thème exploré dans Majora’s Mask est l’empathie. Chaque mission secondaire, chaque expérience avec un personnage vous force à comprendre les conséquences ou les souhaits de chacun s’ils peuvent être confortables malgré la fin qui est inévitable en plus de révéler le comportement des personnages dès qu’ils sont sur le point de mourir en sachant qu’ils ne peuvent échapper à leur destin et ceux-ci, au final, nous révéler leur véritable nature. Le cycle est donc là pour permettre au joueur de découvrir chaque élément et chaque personnage qui souffre dans Termina et finalement s’attacher à eux tout en les comprenant. Cela permet ainsi au joueur d’éprouver de l’empathie ce qui le pousse à les aider malgré les petites missions simples et en récolter les récompenses commémoratives… comme des objets légués après un décès. Majora’s Mask est un peu le testament de Termina qu’on développe au fur et à mesure qu’on progresse. En arrivant donc au sommet de la tour de Clock Tower Town, Link est confronté au Skull Kid… et Tael, dans un effort de se distancer du Skull Kid, mentionne les Quatre qu’ils doivent venir à Clock Town pour éviter que la lune ne s’écrase mais Skull Kid utilise un pouvoir énorme qui accélère la chute de la lune. Link réussit à récupérer l’Ocarina of Time pour finalement se rappeler d’une certaine chanson qui lui a permis de jouer avec le temps et cela ramène à zéro le cycle de trois jours.
Une fois l’Ocarina récupéré, on retrouve le vendeur et celui-ci nous apprend la mélodie la plus importante du jeu qui représente l’empathie : la chanson de guérison (Song of Healing). Link, dans son rêve, revoit le Deku Scrub qui le poursuivait pour finalement le saluer… comme s’il acceptait de devoir faire face à quelque chose comme le changement ou la différence. Si le Skull Kid a utilisé son pouvoir pour produire une hallucination de Link, cela veut-il dire que Link n’était pas encore capable d’affronter le changement ou l’acceptation? Tout de même étrange… Reste que Link récupère de sa transformation et reçoit le masque Deku qui contient l’âme d’un Deku ce qui lui permettra de l’utiliser pour reprendre l’apparence du Deku et utiliser les habiletés correspondantes à cette forme. Même les masques qui ne transforment pas Link en d’autres races représentent quelque chose soit un souvenir ou le résultat d’un simple contact avec un personnage ou d’être dans leur position soit voir le monde tel qu’eux le voient. C’est sans compter que chaque personnage peut réagir de façon différente selon les masques portés ce qui peut, selon les joueurs, présenter un contexte de racisme ou d’ouverture sociale. Mais dans Termina, il y a une menace bien plus énorme que la lune et on l’apprend aussitôt puisque le vendeur réalise que Link n’a pas rapporté le masque qui semble si important en plus d’être pas vraiment heureux de la situation… et il l’explique pourquoi. Le masque en question est, bien sûr, le Masque de Majora qui, selon les légendes, possède des pouvoirs énormes et était utilisé lors de rituels d’ensorcèlement. Une ancienne civilisation a tenté de garder ce masque en secret afin de prévenir l’inévitable mais voilà que le masque est tombé, par hasard, dans les mains du Skull Kid. Étrangement, on peut facilement faire le parallèle avec Le Seigneur des Anneaux alors que l’arme de Sauron est un objet si puissant que, dans les mains d’une personne potentiellement dangereuse ou forte, l’Anneau en lui-même pourrait atteindre un pouvoir trop grand et trop terrible à imaginer selon le magicien Gandalf mais qu’en est-il d’une personne qui doit subir les conséquences de la vie et confronter les dangers de cette vie comme Frodon (ou même Sméagol)? Examinons pourquoi Skull Kid est le catalyseur parfait pour que le Masque de Majora soit si dangereux.
Skull Kid est présenté comme un farceur, un enfant des bois qui a eu ce qu’on peut appeler une mauvaise passe. Il est exposé par Talt que les fées ont trouvé Skull Kid seul dans Termina et on découvre que le Skull Kid était finalement en paix et en harmonie grâce aux fées. On est bien loin du Skull Kid qui avait le masque, n’est-ce pas? Mais Skull Kid joue le tour qu’il n’aurait jamais du faire soit surprendre le vendeur et lui voler le masque de Majora de la même façon que Link s’est volé l’Ocarina. Le fait que Link ait pu se réveiller à temps a probablement été l’élément déclencheur qui a ralenti la destruction de Termina puisque si Link était encore évanoui, Termina serait probablement détruit. Vous aurez d’ailleurs compris que Termina peut signifier le mot Terminate ou Terminus qui est une traduction toute simple de « terminer » ou arrêt… comme le terminus d’un train, celui de la vie… la lumière au bout du tunnel… Ce n’est pas une coïncidence : l’ensemble du peuple de Termina et les races font face à la mort. La thèse du Skull Kid qui a eu une mauvaise passe est élaborée grâce à un des personnages rencontrés dans l’auberge.
En récoltant le All-Night Mask, une dame… ou une grand-mère… nous raconte une histoire à propos du carnaval et la possible raison d’exister pour ces masques… Est-ce un carnaval masqué? Je ne sais pas. Il faut cependant payer une attention particulière à la deuxième histoire mais pour chacune des histoires, il faut porter le masque afin de voir l’ensemble des récits (et récolter les morceaux de cœur selon le Notebook). L’histoire des Quatre Géants, ceux que Tael faisait référence, raconte qu’ils maintenaient la balance entre les races ce qui prévenait cette possible discrimination que le jeu présente subtilement. Ils étaient amis avec un être étrange mais lorsqu’est venu le temps de se séparer alors que les géants voulaient protéger le monde tout en plongeant dans un sommeil profond, l’être en question ne pouvait pas l’accepter et a commencé à propager sa tristesse et son isolement de façon chaotique. Les géants l’ont par la suite menacé de quitter car il pourrait justement en subir les conséquences. Et cet être, selon l’image, est évidemment notre ami des bois : le Skull Kid. Cet ultime rejet a été le catalyseur pour le Skull Kid. Au final, le Skull Kid est un farceur exclus qui propage, à cause de la corruption du Masque, sa tristesse à grande échelle… sur une échelle apocalyptique. D’ailleurs… le Masque… Il a des yeux énormes qui ressemblent à ceux de la lune ce qui est normal. Si la lune est le symbole du résultat, le Masque en lui-même est le symbole de la mort qu’on regarde droit dans les yeux, celle qu’on doit faire face. Il a d’ailleurs la forme d’un cœur avec des épines qui en sortent comme si le cœur a souffert de l’intérieur. Le Masque n’a pas été fabriqué par Skull Kid mais d’un point de vue artistique, certainement voulu par les concepteurs du jeu, le Masque de Majora représente le conflit intérieur que vit le Skull Kid : il est devenu la mort après que son cœur ait souffert suite au rejet qu’il a subi par les Quatre Géants, cette solitude. Skull Kid est, finalement, l’un de ces rares vilains auquel on peut, en effet, éprouver de l’empathie : il n’a aucun contrôle de ses actes puisqu’il est corrompu par le Masque de Majora. Bien que tout le jeu ose nous faire croire que Skull Kid est le vilain, on réalise que le Masque de Majora… où l’âme qui habite le masque… est le véritable antagoniste… La mort!
Maintenant que nous savons qu’il y a Quatre Géants, il vous sera important de comprendre qu’il y a quatre secteurs à explorer. Chacun des secteurs représente un conflit que la race qui y habite est en train de vivre à cause du Skull Kid. Il faut noter que chacune des races vient de subir la mort ou est menacée de la subir… ou de la faire subir. Considérez ceci : il y a quatre secteurs excluant Clock Tower Town qui doivent être secourus, il y a quatre directions différentes, quatre temples, quatre masques de transformation et quatre enfants sur la lune à part Majora (plus de détails à son sujet vers la fin de l’analyse). En excluant le fait qu’on découvre la lune en matinée, la lune s’écrase le matin du jour suivant le troisième soit le quatrième jour. Il y a une signification particulière puisque dans les régions asiatiques (considérons le Japon comme exemple), le mot quatre est prononcé de façon similaire au mot mort. Ce phénomène se nomme la tétraphobie, une aversion ou la peur du chiffre 4. Certains ascenseurs ne comportent pas de chiffre 4 au Japon et, d’un point de vue plus gaming, la PlayStation 4 a gardé son nom anglais au lieu du kanri régulier et que la console se nommait la Orbis quand le prototype a été confirmé et que Super Smash Bros 4 ne se nomme pas Dairantō Sumasshu Burazāzu Shi mais Dairantō Sumasshu Burazāzu fō . C’est un peu la même chose qu’en Amérique du Nord alors que le chiffre 13 est malchanceux. Un autre exemple est que le chiffre 4 porte tellement malheur selon la culture japonaise qu’il ne faut jamais donner 4 trucs. C’est correct si c’est trois ou cinq mais pas quatre. Je vous recommande de retenir ce segment car il devient significatif à la fin du jeu.
Il y a d’ailleurs un autre schéma important. On visite cinq grands secteurs différents dans le jeu et ils représentent, dans l’ordre exact (ou presque), les phases de la mort annoncée selon la théorie Kübler-Ross. Clock Tower Town représente le Déni ou une certaine forme d’ignorance. C’est le refus d’accepter que ça va arriver. La population de Clock Tower Town est dans le déni de la mort car ils se concentrent sur le festival alors que la lune est sur le point de s’écraser. Southern Swamp (Deku Palace) représente la Colère. La princesse Deku étant enlevée, le peuple Deku exerce leur colère sur les autres et, finalement, menacent le singe du sort qui pourrait arriver à la princesse Deku selon le roi. Paradoxalement, cette même princesse sera en colère car son père a voulu mettre à mort une créature innocente. Snowhead représente le Marchandage, un thème beaucoup moins clair mais logique. Les Gorons veulent vivre mais ils prieront pour vivre sans réellement faire quelque chose puisqu’ils ont perdu tout espoir suite à la mort de leur héros. Ils souhaitent que quelqu’un s’occupe de tout ça et quelque chose arrive pour s’en occuper car ils n’en ont pas la force ou le courage. En fait, ils n’essaient même pas de comprendre ce qui est arrivé! Ils marchandent pour avoir du changement. Et les seuls qui auront tenté de changer les choses sont Darmani et le chef de la tribu… Great Bay présente une histoire extrêmement triste. Le band Indigo-go devait jouer mais la disparition de Mikau, le guitariste, a rendu cet événement impossible mais ce n’est pas l’ultime catalyseur. Mikau a raconté dans sa dernière chance avant son trépas que les œufs de Lulu, les enfants Zora, ont été volés par des pirates et le musicien a échoué. Lulu ne parle même plus et se distance du groupe de façon permanente jusqu’à ce que Link réussisse à trouver les œufs pour finalement apprendre une certaine musique qui soignera Lulu de la dépression qu’elle vivra durant trois jours jusqu’au quatrième jour sans même dire un seul mot. En effet, la quatrième phase de la mort est la Dépression… C’est le fait de tout abandonner, l’apathie, perdre tout espoir et, finalement, s’en foutre parce qu’il est trop tard pour continuer à vivre. Ikana Canyon est un cas beaucoup plus clair puisqu’il est projeté dès le départ alors que c’est la terre des morts avec des squelettes, des fantômes et des momies. Ils ont accepté leur mort ou celle de l’autre. Voilà! La cinquième phase est l’Acceptation. Ils acceptent que l’inévitable doit arriver… si ce n’est pas déjà arrivé.
Examinons maintenant les trois premiers masques de transformation pour Link. Il n’y a aucun lien à tirer du Triforce pour être clair. Le Deku Mask, Goron Mask et Zora Mask ont chacun une histoire à raconter. Le Deku Mask est le plus difficile à cerner mais la théorie peut être confirmée une fois le jeu terminé ou même dès le début. Il faut d’abord mentionner que c’est Skull Kid qui vous transforme en Deku au même endroit qu’on trouve un arbre qui ressemble à Deku Link et que, par hasard, en utilisant la Song of Healing, vous réussissez à vous défaire de l’emprise de l’âme Deku grâce aux notes fournies par le vendeur. Il faut aussi noter que Link porte encore son chapeau et ses bottes durant chaque transformation ce qui peut représenter une forme d’empathie… peut-être… Une fois la princesse Deku sauvée, on est mis au courant que le majordome est prêt à vous remettre un cadeau spécial si vous faites la course avec lui. Il ira très vite puisque cela lui rappellera les courses avec son fils… ce qui veut dire que l’arbre Deku était le fils du majordome qui a été victime des pouvoirs du Masque de Majora et c’est pratiquement confirmé durant le générique.
Le Goron Mask est l’esprit d’un héros de la race des montagnes. Darmani voulait enquêter dans le temple mais a échoué et est finalement décédé. Il n’a pu aider son peuple et se sent très mal dans ce cas-ci, il a peur d’avoir trahi son peuple. En jouant la Song of Healing, Link permet à Darmani de se rappeler que les Gorons l’ont toujours supporté et ce jusqu’à la fin ce qui le réconfortera dans sa mort… et que Darmani peut remettre ces pouvoirs à Link… sans oublier son apparence comme par hasard puisque les Gorons le prendront pour Darmani. Link apprend plus tard que Darmani a un lien proche avec le fils du leader de la tribu. Il était, dans le terme Goron, un Grand frère. En jouant la Berceuse Goron (Goron Lullaby) apprise à moitié grâce au chef et complété par le fils Goron, cela vient prouver à quel point Darmani était important pour la tribu. La chanson a fini par consoler l’enfant et le calmer de tout soupçon et chagrin. Il est incroyable de voir que le geste le plus simple peut aussi être si puissant. Je vais élaborer sur ce point à la toute fin de l’analyse.
Le Zora Mask est l’esprit du guitariste du band Indigo-go, Mikau. Celui voulait récupérer les œufs de Lulu mais a échoué. Il est d’ailleurs le seul parmi les personnages « morts » que Link croisera… en vie. En effet, Mikau jouera une chanson qui expliquera le contexte de son échec… et meurt subitement à la toute fin. C’est sans oublier le fait que Link finira par l’enterrer et la pierre tombale est la guitare. La Song of Healing permettra à Mikau de rejoindre son groupe une toute dernière fois et finalement être en paix… C’est probablement le plus clair et le moins complexe… mais reste très touchant puisqu’il est avec ses amis et camarades et font ce qu’ils aiment le plus : jouer de la musique.
Ikana Canyon, étant la terre des morts, représente le sommaire du thème présenté dans Majora’s Mask, la relation entre la mort et l’amour pour finalement ressentir une certaine forme d’empathie. C’est le cas avec les Composers Brothers dont l’un a trahi l’autre durant la vie mais, finalement, finissent par se pardonner entre eux dans la mort. Ils l’acceptent. C’est aussi le cas du père d’une jeune fille qu’on finit par sauver… et ouf que cette partie est poignante! Il y a aussi un message à propos de la guerre comme quoi que dès qu’on meurt, ce n’est plus grave si on se bat… on s’amuse à se battre quand même pour la fierté. Un des seigneurs de guerre enseignera une nouvelle chanson pour Link, l’Élégie du Vide (Elegy of Emptiness). Élégie en grec ancien signifie chant de mort. C’est aussi une forme de poème lyrique qui évoque la mort et cela peut être aussi une chanson funéraire. L’Elegy of Emptiness permet à Link de laisser une statue de lui-même pour laisser des interrupteurs actifs… Un instant… On peut jouer cette chanson avec chacune des trois formes qui sont générées à partir des masques des morts et laissent leur statue avec un regard vide pour ne pas dire inquiet dans ce vide… comme si c’était le visage qu’ils avaient avant de mourir ou de souffrir ultimement suite à leur échec. Si chaque statue représente un mort… que peut donc signifier la statue de Link? Je crois comprendre sa signification mais ce ne sera pas avant la dernière portion de l’analyse.
Stone Tower Temple est souvent analysé comme étant une référence à la Tour de Babel qui, selon les légendes, représente une construction entreprise par l’humain pour rejoindre les Dieux alors que la tour atteint le ciel… afin que l’homme puisse se prendre pour Dieu et s’en moquer. Selon la Bible, les dieux ont brouillé les langages des humains et la construction a finalement cessé. On peut observer que la tour dans le jeu n’atteindra jamais les nuages mais peut effectivement faire référence au terme brouillé (Babel étant le mot hébreu pour brouillé)… puisque l’une des mécaniques du temple est de le faire pivoter… brouillant la perspective du joueur. Si le sommet est le ciel, le paradis… on peut croire que lorsque la tour est inversée… c’est l’enfer. C’est possible puisque dès le début de la portion inversée, on observe un vide énorme et ce vide devient un obstacle à affronter. Le masque que Link finit par obtenir peut aussi représenter l’humain qui veut se moquer des dieux puisque Dieu est souvent perçu comme un géant. Selon certaines théories, la tour a été construite afin qu’une certaine civilisation ait voulu rejoindre les déesses ce qui les a choquées. Est-ce que le peuple qui a construit cette tour fut la tribu qui avait le Masque de Majora? Le masque a-t-il créé pour maudire la ville et les déesses alors que le masque du Géant aurait pu être une arme? Plusieurs indices laissent croire que l’origine du fameux Masque est, effectivement, cette tour. Ces théories ont été analysées de nombreuses fois et Wind Waker a réutilisé le concept de la Tour de Babel.
Avant d’amorcer la portion finale avec le combat contre Majora, regardons quelques missions secondaires et détails qui semblent superflus puisque je sais que je dois parler d’une quête en particulier. Premièrement, Romani Ranch… alors qu’une invasion extraterrestre a pour conséquence de s’emparer des vaches… Mais on ne peut pas visiter le ranch avant le troisième jour à moins d’avoir le Powder Keg qui est la bombe spéciale de Goron Link. L’indice de la mission secondaire est clair : Romani, la jeune fille, est en transe pour ne pas dire zombifiée. Cela peut faire peur, effectivement… Elle ne sera donc pas consciente de sa fin lors du quatrième jour ce qui est effectivement triste à savoir. Mourir dans l’inconscience, ne pas dire au revoir, ne pas être au milieu des gens qu’on aime… L’autre mission secondaire est le postier qui, après une livraison urgente et prioritaire, finira par quitter Termina en pleine nuit en vous remettant sa casquette car il aura lui-même accompli son plus grand souhait même si c’est si peu. Une autre mission est un être étrange qui ne pourra pas voir les poussins devenir des coqs à moins d’utiliser le Bremen Mask et être le leader de la parade de poussins. Il pourra donc mourir en sachant qu’il aura vu ses animaux de compagnie grandir.
Oh mais bien sûr, que serait cette section sans parler d’Anju et Kafei… Cette quête qui a su faire verser des larmes pour de nombreux gamers puisque, oui, cette quête est extraordinaire et symbolique pour le thème associé au jeu. Kafei est un adulte transformé en enfant par le Skull Kid et Anju est inquiète de ne pas le revoir. Avec une série de missions et un stress énorme d’échouer en plus de devoir refaire la série en entier si on échoue l’étape la plus importante avant la réunion… ARF! Mais la récompense vaut vraiment le coup. Anju et Kafei se retrouveront enfin dans les derniers instants, tout juste avant le commencement du quatrième jour et, comme vous serez le témoin du mariage, le couple vous remet le Couple Mask. Cette mission est spéciale puisque ceci envoie le message le plus important d’une vie. Ce couple était heureux de se retrouver et était confortable à mourir… ensemble, les deux ont accepté de mourir. Mais bon, c’est pas grave puisque Link peut ramener le tout à zéro… et c’est le problème : Link ramène le tout à zéro et le couple ne le sait pas. Et leur histoire aussi est remise à zéro en plus de toute la quête. Cela rappelle que les gens ont peur d’une chose quand ils doivent affronter la mort : la perte de quelque chose et, dans ce cas-ci, d’un être cher. Comme quoi la fiction rejoint la réalité de la meilleure des façons. Par ailleurs, le Couple Mask doit être utilisé pour clore le débat à la mairie sur la tenue du carnaval alors que la lune tombe sur Termina… pendant que le bureau du maire présente une lune souriante… Cela semble anodin mais c’est comme si le maire voulait tout simplement voir sa ville heureuse et que la lune se réjouisse de ça… que la lune soit, finalement, la vie… ou plutôt si petite selon notre perspective. On peut aussi penser au père de Pamela alors que Pamela elle-même semble avoir caché son père dans la penderie… pour qu’on puisse finalement le soigner avec la « Song of Healing » pour un des moments les plus troublants de toute la franchise. En fait, le père de Pamela était tellement obsédé par ses recherches qu’il en a oublié la personne qu’il aimait le plus : sa fille! Mais… l’a-t-il réellement sauvé? Link sauve-t-il réellement Termina?
Maintenant, on est à la fin de l’analyse… Les Géants sont sauvés et il est l’heure d’affronter Majora, la mort que cet âme représente. Alors qu’on appelle les Géants, Skull Kid est effrayé à l’idée que ses amis soient revenus… mais est-ce Skull Kid qui a peur? C’est possible puisque celui-ci perd contrôle de ses émotions et en subit probablement un traumatisme alors que la lune est arrêtée à temps par les Quatre. Mais cela ne serait pas une fin magnifique… parce que le Masque a enfin réalisé qu’une marionnette affaiblie ne mérite rien d’autre que l’abandon, d’être mise à la poubelle. Le Masque laisse Skull Kid inconscient et s’envole à l’intérieur même de la lune et Link le suit… ce qui culminera vers une bataille entre les deux âmes! En effet… Par ailleurs… la lune nous présente une surface de beauté, une contrée clairvoyante et la lumière de l’au-delà… Vous savez… La mort… Ce n’est pas si mal en fin de compte. Donc oui, on peut assumer que Link est possiblement mort à ce moment mais l’est-il réellement? Cela vient rendre un aspect extrêmement controversé beaucoup plus clair! Qu’est-ce que vous rencontrez dans Termina? La discrimination, la maladie, la violence, la peur, la séparation, la solitude… Certains n’avaient même rien à voir avec les folies du Skull Kid. Qu’est-ce que cela signifie? Chacun des fléaux était perpétué par la vie. Et la mort représente un état de confort si on examine la scène qu’est la lune. Il est encore plus clair lorsqu’on voit les quatre enfants sur la lune qui sont probablement des disciples puisqu’ils portent les masques de boss… et qu’il faut remettre les 20 masques bonis pour recevoir le fameux Fierce Deity Mask. D’ailleurs, le quatrième enfant, il faut lui remettre 4 masques à chaque fois… et non 5! Le fait d’utiliser des enfants peut aussi présenter l’innocence de la mort et qu’elle n’est pas si effrayante… surtout quand chacun te pose des questions sur comment tu sens dans la vie, si tu es vraiment heureux à entreprendre toutes tes actions… Mais le dernier point, l’évidence, qui vient renforcer la thèse de façon parfaite est une phrase mentionnée par Majora après avoir remis chaque masque supplémentaire pour qu’on puisse, enfin, recevoir le Fierce Deity Mask…et c’est la phrase la plus importante de tout le jeu… Vous ne pouvez la lire si vous n’avez pas remis les 20 masques bonis vous donnant accès au Fierce Deity. « Let’s play good guys against bad guys, let’s play that. ».
« Are you ready? You are the bad guy. And you are bad, you just run. That’s fine, right? Well, shall we play? »
Permettez-moi de traduire ça… Et payez attention! « Es-tu prêt? Tu es le méchant. Et quand tu es méchant, tu te sauves. C’est vrai, n’est-ce pas? Alors, est-ce qu’on joue? » Cela est un peu un reflet mature de la fameuse ligne de Ganondorf « These toys are too much for you. » alors que Ganon se moquait littéralement de Link qui était, selon lui, encore un enfant qui n’a pas compris sa destinée alors que Link était, enfin, un adulte. Et Ganon, se rendant compte qu’il était vaincu par un enfant selon lui, a utilisé toute sa puissance pour se réincarner sous une forme ne présentant nullement le courage et la sagesse… la balance du Triforce étant totalement absente. Dans le cas de Majora… Pourquoi est-ce que Majora perçoit Link comme un méchant?
Qu’est-ce que cela signifie? Pourtant, Link sauvait Termina et le peuple après tout… non? Pourquoi est-il le méchant? Qu’est-ce que Majora tente de dire? Eh bien, Majora se perçoit comme le héros dans cette situation. Il se perçoit comme étant le résultat de la vie et qu’il ne faut jamais renier le concept qu’un jour, on doit mourir et qu’éviter cette mort en la délayant ce qui peut faire en sorte qu’on soit l’ennemi de la mort… ou de la vie elle-même ce qui la rend encore plus insupportable. Il est la mort, la cruauté de la vie… et le remède de la vie en quelque sorte. Fuir ou renier la mort n’est pas la façon de faire… c’est mauvais selon Majora et c’est pourquoi Majora dit que Link est le méchant. Et le plus troublant… Majora a raison!
La mort ne peut être vaincue mais peut être délayée… Ce n’est pas un être qui peut être affronté. Il faut accepter que la mort arrive ou bien tu peux devenir dépressif ou paranoïaque. Et cela nous mène à un point sale du jeu et ça ne change rien au fait que non seulement Link l’a fait… mais par extension, le joueur est responsable grâce à ce rôle fourni par le gameplay… Link ne laisse personne affronter la mort par eux-même! Et c’est un péché grave! Ou bien il les laisse tomber pour faire d’autres missions et continuer sa quête pour arrêter la mort elle-même! Rappelez-vous de l’arbre Deku alors qu’on réalise que Link porte le masque du fils du majordome comme tous les autres créatures? Le majordome ne sait pas ce qui est arrivé à son fils, même chose pour les Gorons et les Zoras pour ce qui est de Darmani ou Mikau sauf que Link leur a caché tout ça ce qui fait que la douleur d’avoir perdu un être cher est prolongée. La raison pour laquelle Link peut être le méchant, c’est qu’il délaie toujours l’inévitable… pour lui-même et les personnages secondaires… en empêchant la lune de tomber! Link n’a donc jamais réellement sauvé Termina jusqu’à la toute fin… Les masques l’aident à se rappeler des bonnes actions qu’il a effectuées… sans les avoir vraiment fait! D’où le fait que la statue de Link est littéralement… lui se moquant de la mort car il l’a évitée, délayée, affrontée et, surtout, ignorée! Mais pourquoi Link a-t-il remis les masques aux enfants de Majora? L’explication est fort simple : au moment où Link est sur la lune, il est possiblement mort ce qui signifie que la mort oublie tout et rejette tout concept de la vie sur la terre… et les masques de transformation représentent des morts d’où le fait qu’ils étaient obligatoires et que, en oubliant les vivants tout remettant les masques commémoratifs, Link est effectivement le vilain du jeu car non seulement il est venu en aide à ces gens mais il a fini par oublier, dans la mort, ceux qu’il a aidé… trop occupé à affronter le diable en personne : Majora… et le Fierce Deity Mask (mauvais génie) représente Link comme le vilain, le côté brutal de la mort, cette violence, l’absence d’empathie pour la mort elle-même qui semble pure, innocente et acceptable aux yeux de Majora. Tout un jeu, n’est-ce pas? Mais pourquoi Link a-t-il survécu? Peut-être qu’il y avait encore un peu de vivant en lui et qu’il était, au final, humain et conscient malgré la mort?
Mais bon, bien sûr, Link réussit à vaincre Majora et la lune disparaît en laissant un arc-en-ciel et devait, bien sûr, livrer un dernier point. Le message laissé à la fin du jeu est tout aussi touchant que la mission d’Anju et Kafei. Les géants et les fées n’ont jamais oublié le Skull Kid en tant qu’ami malgré ses erreurs, ses farces et la corruption de Majora. Ils l’ont toujours perçu comme un être aimable ce qui vient renforcer l’histoire racontée par la grand-mère. Et l’une des phrases qui vient confirmer que Skull Kid est passé à travers ça : « Friends are a nice thing to have… » « C’est une bonne chose d’avoir des amis… » Et le conflit interne de Skull Kid, c’est sa peur de la solitude… ce qui a été démontré au début du jeu avant la traversée des marais lorsque les fées l’ont trouvé… et ces mêmes fées ont continué de croire en lui comme un ami. Cela rappelle exactement la raison pour laquelle Termina et ses habitants voulaient vivre : l’amour, l’amitié… La crainte de perdre quelqu’un qui est cher… Le vendeur finit par reprendre le masque qui semble épuisé de sa puissance et quitte Termina en disant une phrase poignante : « Lorsqu’il y a rencontre, une séparation va arriver… cela peut être pour toujours ou pour si peu… et c’est toi qui en décides. » Et puisque chaque masque représente un souvenir des personnes qu’on a aidé…
Ce jeu amène un paquet de questions… Sommes-nous réellement heureux dans la vie? Qu’est-ce qui est le plus important dans cette vie qui nous permet de mieux affronter la mort? Portons-nous un masque lorsqu’on affronte la vie et la mort? Si on perd quelqu’un, est-ce que cela a une différence sur comment on se souvient de cette personne? Les bonnes actions pour rendre une personne heureuse avec si peu ont-elle une valeur? Si elle n’est pas accomplie, cela fait-il en sorte qu’on a essayé malgré tout… essayé de rendre ces personnes de bonne humeur? Et c’est l’amour, l’empathie et l’amitié qui nous permettent de vivre nos vies sans les regretter à la toute fin. Et c’est la mort qui nous permet de mieux apprécier ce qu’on a… et ceux qu’on aime car elle nous rappelle constamment que nous sommes sur Terre pour profiter des petits moments. La vie et l’amour nous font craindre la mort… mais tout le temps passé nous permet de mieux affronter la mort, de l’accepter, de ne pas en avoir peur et, finalement, être heureux… d’où le fait que la musique à la toute fin, Saria’s Song, est un simple clin d’œil au fait que Link… a beau se faire de nouveaux amis… sans avoir oublié ceux qu’ils avaient déjà alors qu’il a partagé cette mélodie (Saria et Darunia par exemple).
Les amis que Link s’est fait dans Termina en plus de ceux qu’il a dans Hyrule en plus de ses actions et les masques qui lui rappellent ce qu’il a entrepris lui permettent d’endurer la vie, affronter la mort… non pas pour la prévenir ou l’anéantir… mais bien y faire face dans les temps douloureux… sans la craindre. C’est la raison pour laquelle ce jeu existe. Ce sont les petites choses qui peuvent signifier tellement et, par hasard, le passage des Gorons livre la marchandise sur ce point, comme quoi Darmani représentait beaucoup pour ses frères, son clan. Chanter une chanson, discuter ou jouer à un jeu avec un ami… on le réalise pas que les petits moments comptent pour beaucoup… pendant que ça arrive… jusqu’à ce que cette personne s’en va… Et c’est dès ce départ que tu réalises que les petits trucs signifient tant. C’est la nature humaine après tout… Majora’s Mask n’a pas eu peur d’aller dans des sentiers comme ça et c’est tant mieux. Au lieu de cinématiques à la Hollywood, Majora’s Mask démontre une maîtrise de son sujet. Le jeu maîtrise son élément. C’est un jeu qui prouve son point en nous mettant au défi soit penser à des choses qu’on ne veut pas mais qu’il faut tout de même y penser…
Ce texte est dédié à nos familles et ceux qu’on aime…

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Mon dieux je ne savais pas que majora’s mask était si mature. C’est du même niveaux psychologique que death note où la bataille psychologique entre naruto et pain. Moi j’ai l’impression que le message du jeu est ambigue. D’après ce que j’y ait compris, la mort est une mauvaise chose, mais il faux l’accèpter s’il n’y a rien a faire. Même que la mort ça peux être une bonne chose parce que ça nous pousse à mieu apprécier la vie.