Le 07 novembre 2006, vous vous souvenez de cette date tellement importante pour Microsoft? Hé oui, c’était la sortie du premier volet de la célèbre franchise Gears Of War près d’un an jour pour jour de la sortie de la Xbox 360. Cette licence mettant en vedette le sergent Marcus Fenix et sa bande de gros bras face à des locustes très tenaces qui voulaient prendre le contrôle de la race humaine par tous les moyens nécessaires. Une franchise signée Cliff Blezinski et son studio Epic Games qui enfin offraient un jeu digne de mention à la Xbox 360 qui en avait grandement besoin après une première année de vie somme toute très ordinaire avec en tête le fameux « Red Ring Of Death ».
En 2013 naquit la nouvelle console de Microsoft et depuis, Gears Of War 4 se fait attendre, cependant, il y a plusieurs mois, on apprenait la venue de premier volet remastérisé et adapté pour la Xbox One. Depuis le dernier chapitre qui devenait le premier avec Judgment, le studio s’occupant de la franchise n’est plus Epic Games, mais The Coalition. Certains titres remis au goût du jour fonctionnent hyper bien d’autre, beaucoup moins. Avec Gears Of War: Ultimate Edition, c’est un mélange des deux et je vais vous expliquer pourquoi.
Pour ceux ne connaissant pas Gears Of War, car oui, il y en a, vous incarnez Marcus Fenix, un ex-soldat déchut, jugé et emprisonné pendant plusieurs années ou au cours d’une mission dans le but de sauver son père, tout tournait au drame. Il reçut des ordres, mais n’en fit rien et il fut condamné pour trahison. Pendant ses années passées au cachot, les Locustes une race très hostile d’extra-terrestre venue des profondeurs de la Terre pour rien de moins qu’anéantir votre race a vu le jour pour plonger la planète dans un règne de chaos et de terreur. C’est que les humains ont appelé Le Jour De L’émergence. L’histoire débute alors que vous prenez la manette en main quatorze ans après cette journée fatidique alors que vous êtes libéré et représentez le dernier bastion de résistance sur lequel repose l’espoir des humains.
La plupart des jeux de tir reposent sur une campagne solo moyenne et un multijoueur solide. Dans ce cas-ci, c’est le contraire. La campagne solo est très prenante et dure entre 8 à 10 heures. Tout dépend du niveau de difficulté choisi. Pour les néophytes, débuter à Vétéran, car facile, bien c’est… trop facile et Vétéran c’est un mode parfait autant pour les tireurs d’élite que les débutants du fusil. Pour les plus braves et si vous voulez un vrai défi, tenter l’expérience au niveau Dément. Il faut savoir que cette version sur Xbox One, compte les cinq chapitres qui étaient exclusifs à la version PC. Tout comme en 2006, j’ai bien aimé le choix que l’on nous laisse entre passer vers la gauche ou droite ou aller en haut ou vers le bas, et ce, à quelques occasions. Votre escouade de quatre soldats sera scindée en deux ou si vous jouez en coop en mode local, l’un prendra un chemin et l’autre le contraire. Malgré son côté très bourrin, on vous laisse explorer le champ de bataille dans lequel se cachent certaines plaques de CGU, plaques ayant appartenues à des soldats morts au front. Petit conseil, repérez les logos rouges de Gears Of War ou les soldats par terre, c’est là que se trouvent ces fameuses plaques.
Plus haut, je parlais d’un mode coop, ce dernier vous permet de jouer la campagne avec un ami soit en ligne ou dans votre salon à vos côtés. Après avoir terminé une première fois la campagne, vous pourrez recommencer le chapitre de votre choix. Côté modes multijoueurs, vous en aurez trois mis à votre disposition: Roi De La Mort, Lutte À Mort Par Équipe et un mode deux contre deux. Cette édition compte également sur toutes les cartes multijoueurs qui étaient disponibles à l’époque autant pour la version PC que la version Xbox 360. Ce qui vous donne environ vingt cartes sur lesquelles vous entretuer avec plaisir.
Au niveau des mécaniques de jeu, elles ne sont pas très nombreuses, mais efficaces. La prise en main est facile parce que les boutons utilisés sont les mêmes depuis tant d’années que c’est ancré dans la mémoire. La seule petite nouveauté si vous n’y avez jamais joué est le rechargement avec justesse. Vous avez une jauge en haut à droite, au moment de recharger son arme, vous devez arrêter le curseur sur le point le plus précis sinon, votre arme s’enrayera et le temps de recharge sera plus long. Vous deviendrez alors vulnérable aux tirs ennemis. Vous pouvez ramassée diverses armes sur le terrain et pouvez en compter trois dans votre inventaire plus un endroit pour les grenades. Un système de stratégie peut être mis en place en ordonnant à vos troupes de vous rejoindre, de demeurer à l’endroit voulu ou simplement d’attaquer. De plus, si vous tombez au combat et n’avez pas encore trépassé, vous avez quelques secondes pour être réanimé par un coéquipier. Vous pourrez faire de même pour eux. Je vous conseille de tenter des diversions en prenant vos ennemis à revers.
Le graphisme a été rehaussé certes, mais je m’attendais à beaucoup mieux. Certains bogues de 2006 sont encore présents. Sans compter les nombreux bogues de collision, les armes qui flottent dans les airs, les ennemis qui disparaissent et les saccades durant les cinématiques. Regardez la photo si dessus, vous verrez des vases que j’ai explosé et pourtant l’ombre est encore présente sur le mur. Par contre tout n’est pas négatif. Le jeu tourne en 1080p et en 60 FPS. La modélisation des personnages est mieux définie, enfin Marcus Fenix semble avoir une émotion. Les textures ont été retravaillées et les effets de lumières sont nettement plus clairs. On est loin du travail effectué par 343 Industries et le premier Halo. D’ailleurs, j’aurais aimé avoir une option pour voir la différence entre la version 2006 et celle de 2015, mais non. Dommage! Plusieurs objets sont destructibles et vous pouvez vous en servir comme couverture. Quel bonheur de pouvoir utiliser votre Lanzor avec tronçonneuse pour découper du Locuste ou des objets.
Côté son, disons que la bande originale est intense et offre du bon contenu pour les oreilles. Chaque fois que vous terminerez un chapitre, une courte tonalité se fera entendre pour indiquer une certaine période d’accalmie à venir. L’aspect bruits ambiants fait très fort. Que ce soit entendre les Locustes agoniser ou vos propres soldats ou les balles siffler vers vous, vous serez captivé devant ce qui est montré à l’écran. Le jeu est offert dans une version intégrale anglaise ou française et le bogue des voix francophones trop basses dans les cinématiques en 2006 a été corrigé.
Bon après ce test, vous vous posez surement la question, alors, j’achète ou pas? Je peux vous affirmer qu’il s’agira d’un bon achat. Vous y retrouverez le même plaisir qu’en 2006, mais en plus beau. Il faudra débourser 49.99$ pour en faire l’acquisition. C’est un peu cher (donc, une baisse de prix est conseillée), même pour un amuse-gueule de qualité en attendant Gears Of War 4 programmé pour 2016.
Cote FG: 8 locustes tronçonnés sur 10
Points positifs:
- Une bonne durée de vie
- Une campagne très solide
- Les chapitres de la version PC ajoutés
- Des modes de jeu forts intéressants
- Un graphisme rehaussé
- Une bande originale solide
Points négatifs:
- Nombreux bogues présents
- Un prix élevé
Fiche technique:
- Développé par The Coalition
- Publié par Microsoft Studios
- Jeu de tir à la troisième personne
- Mode solo et multijoueur en ligne ou en local
- Offert en exclusivité sur PC (à venir) et Xbox One
- Disponible en version intégrale anglaise ou française
- Site officiel: https://gearsofwar.com/fr-fr
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