La plupart des jeux vidéo repoussent nos limites, nous oblige souvent à être parfait dans nos manœuvres et surtout à ne pas mourir. Voilà que tout cela est mis à la poubelle dans une nouvelle approche d’un petit studio indépendant qui décide de changer ces règles en nous demandant de tuer un tas de petits chevaliers dans le titre Life Goes On : Done To Death. Infinite Monkeys nous offre une nouvelle approche fort admirable dans ce jeu de plate-forme et de casse-tête.

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Le roi ne veut pas mourir lui, il décide donc d’envoyer l’un après l’autre des dizaines voire des centaines de ces chevaliers dans le seul but de retrouver cette fameuse coupe de la vie, qui se cache fort probablement au bout des quatre différents mondes et des 65 niveaux disponibles lors de cette aventure qui passera des cavernes jusqu’au mont glacé où les casse-têtes deviendront de plus en plus compliqué et demanderont de plus en plus de sacrifices.

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L’objectif dans chaque niveau est de résoudre l’énigme permettant à au moins l’un de vos chevaliers d’atteindre la coupe d’or hors d’atteinte. Le contrôle de votre chevalier est simple, il bouge et saute seulement, ce qui dans ce cas-ci est bien suffisant. Un seul chevalier apparait du portail du roi à la fois et vous contrôlez celui-ci jusqu’à ce que la mort vous sépare et que vous appuyez sur le bouton nécessaire à faire réapparaitre un autre chevalier. Car pour régler chacun des niveaux, il vous faudra tuer vos chevaliers au bon endroit et surtout souvent au bon moment. Exemple : Une switch doit rester enfoncé pour que la porte reste ouverte, une scie placée juste au-dessus de cette switch vous permettra de tuer l’un de vos chevalier en le décapitant pour que ses restent tombent sur la switch et qu’ainsi la porte reste ouverte pour le prochain chevalier que vous ferez apparaître.

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Cette mort ne sera bien souvent qu’une des dizaines obligatoires dans le niveau car plusieurs pièges vous y attendent et surtout qu’il vous faudra souvent beaucoup d’essais et erreurs pour trouver le bon chemin et surtout les bonnes morts pour terminer chacun des niveaux. Disons que le jeu est bien balancé entre le jeu de plate-forme et celui de casse-tête. Il vous faudra aussi souvent beaucoup d’adresses pour les moments plates-formes et de la rapidité pour souvent faire réapparaître un personnage tout de suite après la mort de celui d’avant car certaines séquences vous offrent des tapis roulants de pics où vos personnages devront s’empaler et ainsi vous aider à terminer le niveau.

Au début de chaque niveau, on vous donne un défi, celui de tuer un nombre maximum de chevaliers et dans un temps maximum spécifique. Ce petit ajout viendra ajouter une durée de vie au joueur qui aime avoir tous les items à découvrir dans le jeu.  Des chapeaux et des armes différentes vous seront attribués lorsque ces défis sont réalisés et vos chevaliers deviennent donc ainsi de plus en plus personnalisés au fil du jeu.

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Graphiquement, le jeu est décevant, offrant des graphismes de générations passées. Les environnements auraient pu être de loin beaucoup plus intéressants avec une finition accrue. En fait, des textures plus poussées auraient fait toute une différence à ce titre. L’esthétisme des menus est aussi très ordinaire n’ayant aucune vie, aucune personnalité distincte. Il ne faut cependant pas oublier que le tout est fait par un très petit studio indie, celui-ci composé de trois canadiens du fin fond de l’Alberta.

Trois canadiens qui nous livrent la marchandise dans un titre qui fera sans doute des petits dans l’approche différente du titre. En fait, c’est ce que le monde du jeu vidéo a grandement besoin, une approche qui change la mentalité des joueurs de partout. Ce jeu ne vous demande pas de ne pas mourir, mais bien d’utiliser votre mort pour réussir. Un titre disponible sur PS4 et PC qui se doit d’être dans votre bibliothèque de jeux.

8.0/10

Twitter : @JackGerms