(Test FG – Jeux vidéo) Under Night In-Birth Exe:Late

 
Je n’ai jamais été très bon dans les jeux de Baston, même si pendant mon adolescence j’y ai consacré énormément d’heures avec mes amis, et ce bien souvent 48 heures sans dormir. Je me rappelle encore avoir manqué mon bal de finissant simplement car nous avions réussi à enfin louer Mortal Kombat II, et encore aujourd’hui, je ne regrette pas du tout d’y avoir joué une nuit entière avec mon costume de bal loué. Quand on m’a proposé de faire la critique d’un jeu de baston fort populaire au Japon, j’ai dit oui sans hésitation… Ou presque. Under Night In-Birth Exe:Late m’a fort bien surpris.

Développé par French-Bread, Under Night In Birth vous offre un titre rapide, facile à maîtriser mais avec une certaines profondeurs dans la jouabilité. Tout commence par un phénomène appelé Hollow Night où des démons s’amusent à sortir des portails ici et là. Pendant ce temps, pour une raison X, certains humains se voit attribuer des pouvoirs leur permettant de combattre ces nouvelles créatures d’outre-tombe. Ok, un peu cliché, en fait très cliché et surtout très Nippon, mais entre vous et moi, l’histoire dans un jeu de baston, ça passe vraiment en dernier. À noter qu’un mode histoire est disponible pour chacun des nombreux personnages du jeu et que plusieurs de ces histoires passeront inaperçu et j’ai moi-même appuyé sur le bouton pour passer l’histoire à de nombreuses occasions.

Seize personnages sont disponibles, chacun possédants des attaques bien à eux. Des attaques de base, suivi d’attaques spéciales qui peuvent bien entendu se combiner pour faire bien plus de dégâts. Une jauge spéciale se remplit durant le combat, lorsque vous êtes en mesure d’esquiver une attaque, ou simplement lorsque vous faites des combos. Cette jauge bien remplie vous permettra de déchainer l’une des attaques surpuissantes qui enverra votre adversaire au tapis avec plusieurs points de vie en moins. En fait, le jeu ne révolutionne absolument rien dans l’univers des jeux de bastons, mais ce qui fait en sorte qu’il soit un titre de haute qualité se résume par des combats gagnés à l’aide de vos aptitudes et non car vous avez pris le personnage le plus puissant du lot. Le jeu est très bien balancé et chacun des personnages possèdent des points forts et des points faibles. La même chose se dit aussi des contrôles, qui bien qu’ils doivent être exécutés à la perfection et au bon moment, se mémorise quasi instantanément une fois découvert. Une prise en main facile mais qui nécessite une exécution de maître.

Plusieurs modes sont disponibles dès le départ. Parmi ceux-ci, le mode histoire fût celui auquel j’ai joué le plus, ne voulant pas pour l’instant laisser mes enfants découvrir les jeux de baston et leur faire essayer le jeu avec moi, car dans le cas contraire, le mode versus était disponible bien entendu. Le mode arcade lui vous invite à faire combat après combat pour éliminer jusqu’au dernier. Le mode en ligne est celui qui m’a surpris le plus, d’une fluidité exemplaire, je n’ai jamais eu aucun problème de connexion ou de latence. Le seul problème rencontré fût que je me suis fait démolir à au moins 30 occasions consécutives par fort probablement un de mes anciens amis du secondaire qui me battait lui aussi à chaque combat.

Visuellement, le jeu offre du 2d à son meilleur, très défini et avec des effets plus que parfaits pour un titre aussi rapide à l’écran. L’arrière-plan a su profiter d’une qualité exceptionnelle également avec une quantité de détails et de mouvements en continue qui fait que le tout semble vivant et non pas ennuyant comme bien des confrères du genre. La bande sonore très techno m’a presque fait me lever de mon divan pour danser mais je me suis rappeler que je n’étais pas un bon danseur.

Under Night In-Birth Exe:Late m’a ramené de bon souvenirs de jeunesse et m’en a créer de nouveaux avec ce titre d’une qualité exceptionnelle. Un jeu très bien balancé avec énormément de mode de jeu, des graphismes de style Nippon détaillés et une jouabilité qui n’a rien à envier aux très grands de ce monde. Pour les amateurs du style, c’est un achat. De mon côté, je retourne m’entraîner pour peut-être gagner mon premier match en ligne.

9/10

Twitter : @JackGerms