Qui n’a jamais rêvé dans sa jeunesse de peut-être un jour être l’un des élus qui pourrait s’envoler dans l’espace à bord d’une navette spatiale? Moi en tout cas, ce fût longtemps un de mes rêves les plus chers, jusqu’à ce que je réalise l’impossibilité de ma réussite. Kerbal Space Program m’a permis le temps de quelques heures de réaliser ce rêve en me donnant l’occasion non pas seulement de m’envoler dans l’espace mais bien de diriger un programme spatial complet comme si je travaillais pour la NASA. Simulations et humours sont de pairs dans cette aventure du studio Squad.

Quatre modes de jeu vous attendent dès le départ, mais ne faites pas la même erreur que moi et plongez-vous tête première dans le tutoriel, car sans celui-ci, le plaisir sera loin derrière et la frustration bien droit devant vous et vous abandonnerez au premier pépin. Ce tutoriel d’une bonne longueur est indispensable pour ce jeu porté directement de sa version PC. En fait, c’est probablement le seul grand défaut du titre et ce qui lui fera perdre énormément de points dans sa note finale, en tout cas de mon côté.  Aucune optimisation pour la manette de PS4, le jeu ayant exactement les mêmes configurations et menus que sa version PC. Et des menus, il y en a en quantité industrielle. En fait, j’ai abandonné le jeu souvent par frustration pour y revenir un peu plus tard lorsque cette dite frustration était mise de côté. C’est ce qui fait en sorte que ce test soit un peu en retard.

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Un mode carrière vous attend ou vous devrez bâtir votre programme spatial de A à Z, en passant par des recherches scientifiques ou bien par des avancées technologiques qui vous permettront de prendre votre envol en toute sécurité, car il vous faudra bien entendu réussir à faire décoller votre navette fraichement conçu et la faire traverser l’atmosphère sans explosion jusqu’à l’atterrissage sur la lune.  Vous devrez à l’aide des gens engagés faire en sorte de mettre vos ressources et argents aux bons endroits avec leur aide précieuse et leurs commentaires qu’il ne faudra pas ignorer. Ce mode vous demande d’y investir énormément de temps et souvent pour vous résoudre à ne pas réussir et à voir votre navette exploser en plein vol.

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Si des parties plus rapides vous tentent, il vous suffira de prendre le mode sandbox où tous les équipements et pièces nécessaires à la construction et au déploiement de votre navette vous sont déjà disponibles. Il suffit donc de laisser aller votre imagination et de voir ce que la gravité fort bien programmé du jeu aura comme effet sur votre envol. Kerbal Space Program est de loin un jeu où la réussite est l’étape numéro un car vous aurez à recommencer et recommencer des dizaines de fois avant de pouvoir acclamer votre réussite.  Le mode scénario est aussi présent vous indiquant des objectifs à accomplir, comme par exemple réussir une orbite autour d’une planète X en un nombre de temps précis. Un mode qui vous empêchera de vous casser la tête pour savoir quoi faire comme prochaine étape et d’abandonner si près du but.

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Graphiquement, le jeu est correct sans plus, les détails y sont présents sans nécessairement bénéficier de texture haute définition mais ce n’est pas le but du jeu ici. Par contre les effets dans l’espace sont réellement au point et superbe et vous aurez hâte de vous retrouver dans l’espace pour y admirer le paysage et les étoiles. Coté sonore, vous voudrez mettre un casque d’écoute pour entendre votre nouvelle navette spatiale toute neuve décoller mais peut-être exploser sous un effet sonore captivant.

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Kerbal Space Program est beaucoup mieux sur PC. Le contrôle à l’aide de la sourie offre une jouabilité de loin supérieure que la version PS4 ici testé. Pleins de menus où la navigation se fait de façon très chaotique et où des erreurs lors de session de jeu seront directement attribué car vous aurez appuyez sur le mauvais bouton, dû en grande partie à la configuration de ceux-ci placés pratiquement de façon aléatoire. Sans ce gros défaut qui m’a fait ragé souvent, Kerbal Space Program aurait gagné mon cœur d’enfant beaucoup plus facilement.

6.5/10

Twitter : @JackGerms