Est-ce que vous connaissez Elijah Wood? Non? Alors, peut-être que le nom Frodon Saquet vous sonne une cloche. He oui, le gentil Hobbit de la cultissime saga Le Seigneur Des Anneaux. Ce n’est pas seulement un acteur, il oeuvre également dans le monde vidéoludique. Comme en fait foi son projet développé par son studio SpectreVision en partenariat avec Ubisoft: Transference.
Présenté lors du E3 2017, ce jeu se jouant en solo et mettant en scène le concept d’un jeu narratif au style pointer/cliquer, place le joueur dans les souliers d’une personne qui dès le départ se retrouve projetée dans univers qui semble être parallèle à notre univers. Dans mon cas, j’avoue avoir été très étonné parce qui s’offrait à mes yeux. Il s’agissait du jamais vu. Possédant un large bagage d’expérience dans le jeu vidéo, je joue depuis plus de 30 ans, j’adore vivre de nouvelles expériences et c’est exactement ce que j’ai vécu avec ce jeu.
Okay, mais c’est quoi ça Transference? Il s’agit d’un jeu développé à la base pour les périphériques VR, mais également en version standard. Ne possédant aucune plateforme VR, j’ai effectué mon test avec la version Xbox One.
Le cerveau est un être complexe avec lequel il faut fonctionner à tout moment. L’une de ses principales fonctions consiste à emmagasiner des souvenirs qu’ils soient aussi bien positifs que négatifs. La mémoire quant à elle aussi fragile soit elle, est en perpétuelle évolution. Disons que tenter d’expliquer la chose n’est pas aisée. Pourtant, le célèbre scientifique Raymond Hayes, travaillant pour la firme Research Labs, parvient tant bien que mal à replonger dans le plus profond de son esprit afin d’en découvrir de douloureux souvenirs des membres de sa famille: lui, sa femme et son garçon. Une famille qui semble tout à fait normale de prime abord, mais très dysfonctionnelle et peut-être pas aussi heureuse que l’on tente de nous faire croire. Un élément que l’on découvre tout au long du jeu.
Dès mes premiers pas, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre et encore moins quoi faire. On nous jette dans la rue et après avoir trouvé une clé, on entre dans un appartement et c’est là que le fun commence, comme dirait l’autre. On se rend vite compte que le logement en question est celui habité par la famille Hayes. On y pénètre et.. à vous de le découvrir. Là où ce type de jeu innove, c’est au moment d’utiliser les interrupteurs. Ce dernier permet de passer d’une dimension à une autre, une sorte de futur parallèle ou de passé. On peut entrevoir ce qui nous attend ou ce qui nous attendait. Lorsque je vous disais que le tout était complexe, je ne mentais pas. Petit conseil, il n’y a pas que vous qui changez de dimension, certains objets devront vous suivre également.
Au menu, une grande partie du jeu est basée sur l’exploration des lieux. On y trouve une panoplie d’objets en tout genre à examiner. Parfois utiles et parfois pas. De plus, l’expérience est rehaussée par quelques puzzles à résoudre et des fichiers vidéos parsemés un peu partout à dénicher. Ah oui, un être venu d’ailleurs semblait me traquer… en tout cas. Même si le jeu se boucle en environ 5 heures, l’achat en vaut trop la peine pour passer à côté.
Les développeurs ont misé sur l’ambiance pour captiver le joueur et le travail accompli est impressionnant. Certes, j’ai fait quelques sauts, mais rien se rapprochant de Resident Evil ou Silent Hill. Par contre, ces moments ont été très efficaces pour m’immerger davantage. Que ce soit par le son ou l’image, on vient toucher une corde sensible ou plusieurs selon le cas. Le jeu est offert en version intégrale anglaise ou française.
Au final, je vous le recommande haut la manette. Ce jeu est passé sous mon radar et je m’en veux quelque peu. Il aurait certes été dans ma liste des meilleurs jeux de 2018.
Cote FG: 9/10
Points positifs:
- Un scénario captivant et surprenant.
- Une entrée dans le cerveau, c’est complexe.
- L’expérience dans sa globalité.
- L’immersion via son et image.
- Passer d’une dimension à une autre.
- Un excellent doublage.
Points négatifs:
- Une courte durée de vie, oui j’en aurais pris plus.
- Euh… désolé, mais je ne trouve pas d’autres aspects négatifs.