Le service secret de Facteur Geek a mis la main sur des documents secrets de Studio Evil.
Avant de passer au plat de résistance, il est important de mettre la table. Voici donc, des informations importantes en lien avec lesdits documents. Avec toute votre perspicacité, vous avez sûrement deviné, en raison de l’image en tête d’article, que le jeu dont il est question est Super Cane Magic Zero (SCMZ). Ce jeu a été créé par Studio Evil en collaboration avec Simone Albrigi, alias Sio. Ce dernier est un auteur italien de bande dessinée humoristique. SCMZ se définit comme un jeu de rôle d’action. La version qui a été essayée est la 1.02 et elle occupait 4.69 Gigs sur ma PS4.
La copie du jeu a été offerte gratuitement par Studio Evil.
Maintenant, le temps est venu de délecter vos yeux de ce que les agents secrets de Facteur Geek ont obtenu : (ce qui suit est purement fictif et toute ressemblance avec la réalité n’est que pure coïncidence).
Qu’est-ce que cela signifie ? Grâce à notre équipe d’analystes chevronnés, la lecture des prochaines lignes vous permettra de mieux comprendre.
SCMZ est l’histoire d’un magicien qui meurt… Ce dernier possède un chien qui, en raison de la tristesse engendrée par la perte de son maître, devient magique… Dès lors, chacun de ses jappements occasionne des effets bizarres, parfois destructeurs. Dans toute cette étrangeté, votre héros débute son aventure en se réveillant dans un cratère, affecté par une lourde perte de mémoire.
Le protagoniste peut être équipé de diverses pièces d’équipements comme des armes ou des pièces de vêtements qui augmenteront ses capacités. Cependant, nous sommes loin des standards de D&D, ce qui fait qu’il est difficile de savoir si la nouvelle épée banane que vous venez de trouver cause plus de dommages que la dague piment-fort qui équipe votre héros. Une belle nouveauté, est celle de pouvoir lancer des objets juchant le sol. Ceux-ci sont variés et peuvent donc blesser plus ou moins vos ennemis dépendamment du type d’objet que vous leur lancez. Puisque votre héros doit affronter des ennemis, il est fort possible que ce dernier soit blessé au combat. Pour se guérir, il peut engloutir tout ce qui se trouve au sol. Attention cependant, si vous mangez une roche ou une bombe, par exemple, vous bénéficierez en toute logique de l’effet contraire à celui souhaité et cela peut même vous anéantir. Dans les premières heures de jeu, il est difficile de savoir exactement ce que représentent certains articles au sol. Donc, il faut y aller par essais et erreurs et dans mon cas, ce fut régulièrement plus des erreurs.
Il vous est possible de jouer jusqu’à 4 joueurs en même temps, assis sur le même divan. Il est cependant impossible de jouer en ligne. Des arènes sont accessibles pour mesurer vos compétences à celles de vos amis. Il faut dire qu’en 2019, rares sont les jeux qui nous offrent ces possibilités. Donc ça, c’est un gros plus !
Le graphisme (enfin, Dom ne me reprendra pas…) est de toute beauté. La facture visuelle est unique et vraiment plaisante. Les niveaux, surtout ceux baignés dans le noir et simplement éclairés ici et là, nous font rapidement plonger dans ce monde absurde. La bande originale est variée, mais j’aurais aimé qu’elle s’adapte aux périodes de combats pour augmenter l’immersion. Parfois elle rappelle des classiques tels que Megaman, ce qui témoigne de la qualité de certains passages. Cependant, d’autres fois, elle devient redondante, voire agaçante.
Lorsque Studio Evil s’est posé la question à savoir quelle portion du budget devait être allouée pour traduire le jeu, la réponse à été : le minimum !… SCMZ est traduit en plusieurs langues (Anglais, Français, Italien, Allemand, Espagnol et Portugais), ce qui est très bien. Cependant, parfois on se demande si le studio ne s’est pas servi de Google Translate pour effectuer le travail. Je vous laisse jugez par vous-même :
Même en anglais… À moins que ce ne soit pour rire de Zero Wing…?
Certains diront que je suis trop vieux, ou que je cherche trop à comprendre ce qui ne devrait pas être compris, mais SCMZ est, selon moi, doté d’un sens de l’humour parfois manqué. À vouloir être trop bizarroïde, certaines «blagues» sont simplement malaisantes. Par exemple : suggérer de faire jouer le générique du jeu d’un enterrement, encourager les enfants à acheter des «saloperies ridicules» pour faire profiter la croissance économique, ou encore, souligner qu’il faut être assez mauvais pour sauver le président… ???
En bref, SCMZ est très joli et plaisant en général. La jouabilité est adéquate pour ce type de jeu et certaines possibilités comme celle de lancer des objets m’ont agréablement surprise. Les contrôles répondent très bien, mais parfois, même après quelques heures de jeux, on se surprend à donner encore des coups dans le vide puisque notre héros tourne le dos aux ennemis. Vous comprendrez ce genre de détail en y jouant. Les niveaux sont variés et se distinguent les uns des autres. Point négatif, les chargements sont longs… Long… Et les blagues, parfois insipides.
Positif:
- L’aspect visuel.
- La diversité des héros disponibles.
- Pouvoir lancer des objets et également les ennemis.
Négatif:
- L’humour parfois malaisant.
- Les chargements trop longs.
- Le manque d’explications sur certains aspects du jeu.
- Certains ennemis surpuissants.
Note FG: 7/10