Lors de la rédaction de cette critique, je me suis questionné sur le concept de copyright. J’ai trouvé quelques informations intéressantes à ce propos. Par exemple : Pour indiquer qu’une œuvre est protégée en vertu du droit d’auteur, donc, qui ne peut être reproduite sans autorisation, on utilise le symbole ©, qui est celui du copyright. Par ailleurs, l’utilisation du terme copyright est accepté en français depuis le XIXe siècle. La Convention Universelle sur le Droit d’Auteur (adoptée à Genève en 1952) définit les formalités exigées pour qu’un droit d’auteur ou copyright existe. L’oeuvre doit porter la mention constituée des trois éléments suivants, dans l’ordre que voici: le symbole ©, le nom du propriétaire des droits, l’année de la première publication.
Mais quel est le rapport avec une critique de jeu…? Vous le découvrirez en lisant les prochaines lignes…
Après nous avoir offert un jeu très, mais très grandement inspiré de Legend of Zelda (1986) et un autre de Shadow of the beast (1989), WonderBoy Bobi revient avec une troisième création, celle-ci, également grandement inspiré d’un classique d’une autre époque : Wonder boy in monster lair (1988) et Wonder boy III : the dragon’s trap (1989), se nomme Aggelos.
Jeu de plateforme à la sauce RPG fin des années 80. Développé par Wonderboy Bobi et Storybird et publié par Pqube. Il est disponible sur PC, XBOX One, Nintendo Switch et PS4. Sur cette dernière plateforme, le jeu en version 1.00 occupait seulement 120 Mo… Pourquoi donc s’en passer???
Malheureusement, il est difficile de ne pas comparer Aggelos au remake de Wonder Boy : the dragon’s trap, sorti en 2017 et qui, selon moi, est tout simplement sublime et parfait. Évidemment, comme le dit le proverbe bien de par chez nous: «Y faut pas comparer des patentes à des cossins… c’est pas la même affaire» Aggelos est une création inspirée, non pas un remake. D’ailleurs, on remarque grandement les inspirations sans toutefois pouvoir ni devoir crier au plagiat.
L’histoire
Pour commencer, notre héros sauve une princesse (wow! J’ai comme un sentiment de déjà vu!) Une fois rendu chez elle, son père, le roi, nous accueille pour nous donner une mission simple : sauver le monde! (WOW! Encore ce sentiment d’avoir déjà vécu ça!). Nous voici donc plongés dans une aventure épique qui ne se terminera que lorsque 4 éléments seront réunis et que les sombres desseins du méchant Valion,qui menace d’anéantir le royaume, seront réduits à néant. (Ouf! Une chance qu’il n’y avait rien de protégé par des copyrights…)
En mode RPG
Tout au long de votre aventure, il vous faudra accumuler des lumens (il doit y avoir un copyright sur les pièces d’or…), ce qui vous permettra d’acquérir de nouvelles armes et armures ou des potions de vie ou autres articles magiques pour vous aider à progresser. Tout au court de vos explorations, il vous sera possible de trouver des bagues magiques ou des entraîneurs désirant vous apprendre de nouvelles techniques de combat, ce qui vous permettra de débloquer de nouvelles attaques. Évidemment, ce jeu ne serait pas un réel RPG s’il ne vous permettait pas de faire évoluer le personnage à coup d’XP pour chaque monstre pourfendu. Chaque niveau gagné rendra vos attaques plus douloureuses et votre défense, contre les attaques de l’ennemi, plus efficace. Pour ce qui est du niveau de vie, il est représenté par une série de cœurs dont le nombre pourra augmenter lorsque vous en trouverez dans des coffres au trésor (Ha! Pas de copyright ici…?)
Les combats
Vous devrez maitriser les déplacements et les différentes attaques acquises au cours de l’aventure pour vaincre les différents boss. Les différents mondes sont créés de sorte que vous devrez apprendre à bien contrôler les habiletés nouvellement acquises. Les ennemis sont variés, parfois originaux, mais parfois très près de ce qui a déjà existé dans le jeu ayant servi d’inspiration. Certains puzzles forceront l’exploration sans toutefois être trop complexes. Il vous est possible de recourir à des corvées pour obtenir plus d’expérience.
(si vous ne comprenez pas l’utilisation du terme corvé, allez lire ma critique du jeu Swag and Scorcery https://facteurgeek.com/2019/05/20/test-fg-jeux-video-swag-sorcery/ ).
Ce qu’en pensent mes yeux et mes oreilles
Avec son rendu visuel à la 16 bits, Aggelos offre aux joueurs un sentiment de vivre la suite d’une saga débutée en 1986 sur la Sega Master System, poursuivi sur la Sega Genesis. Les différents mondes sont bien colorés et se démarquent les uns des autres. La musique est directement en lien avec le graphisme, même si la bande originale du monde sous-marin n’est vraiment pas celle que je préfère, elle complète bien l’ambiance, comme celle de chaque monde d’ailleurs. Les bruitages sont également dignes des jeux AAA de l’époque 16 bits. Bref, à ce niveau tout est parfait!
Verdict
Aggelos n’est pas un jeu difficile… Il est très difficile. Personnellement, j’ai eu beaucoup de mal à me rendre au second boss… En difficulté normale !!! Ma première partie comme à l’habitude était au niveau de difficulté Hard. Après environ 1 heure de plaisir teinté de masochisme, je me suis résolu à recommencer en mode normal. En passant, ce sont les 2 seuls niveaux de difficulté disponibles. Ouf, je suis probablement trop vieux, mes réflexes et ma patience m’abandonnent. Cela ne m’empêche pas d’y retourner et comme à l’époque, d’user de toute ma patience et de tenter pour une Xième fois de battre ce boss qui me donne tant de fil à retordre (ou de manettes à réparer…)
J’allais oublier! Pour les collectionneurs, le jeu sera offert en version physique à partir du 24 septembre 2019 en Amérique du Nord pour la PS4 et la Switch.
Positif
– Le style rétro
– L’inspiration de provenant de la série Wonder boy
– Les aspects RPG bien développés
– L’acquisition de nouvelles attaques
Négatif
– La difficulté du jeu (mais c’est probablement moi le problème)
Note FG : 9/10
En terminant : © Facteur Geek 2012