Il y a quelques jours sortait sans grande fanfare le jeu Bite The Bullet sur Steam. Il s’agit d’un Run and Gun du type 16 bits. Cependant, oublier le design simple et le défoulement, on doit gérer notre appétit et un complexe système d’amélioration et d’objectif.Ma vidéo (faite avant la mise à jour 1) vous donnera une bonne idée de ce à quoi le jeu ressemble, mais pour en finir avec ce désastre je vais tout simplement vous résumez cela : le jeu ne fait rien de bien.
Je veux tirer du monde pas faire des analyses de statistique de gun.
L’histoire, beaucoup trop compliquée pour rien : Futur, Famine, grosse corporation, humains deviennent capables de manger n’importe quoi, Fuite dans l’espace, vous êtes envoyé sur terre pour vous occupez des mutants. À cela, se rajoute un premier niveau si lourd en tutoriel et informations de toutes sortent que l’on perd le fils de ce que l’on doit faire et on se demande constamment : « Mais c’est quoi le but de ce jeu-là » si ce n’est pas assez, il y a aussi une immense couche RPG avec des upgrades par centaines. Ce n’est pas une exagération l’arbre d’upgrade est un truc infini, qui de plus est une plaie à naviguer. Il y a aussi les nombreuses mécaniques (tir, secondaire, bouclier, pouvoir spécial) et les multiples armes qui ont des statistiques quasi semblables d’une à l’autre (genre Borderlands). Bref il en a tellement que ça finit par nous empêtrer. Je ne peux passer sous silence les dizaines de panneaux informatifs qui ouvrent des boites de texte par-dessus notre héros, et ce, en plein combat. Il y a aussi les boites de texte pour chaque arme qui nous offre la même problématique.
Le menu souffrant à utiliser.
Vous n’en avez pas assez? Eh bien, dans Bite The Bullet on doit manger ses ennemis pour accumuler trois types de ressources et de la vie. Chaque ennemi donne des ressources différentes, attention à vous si par malheur vous choisissez un mode de vie végétarien dans le menu, car vous allez vomir à chaque fois que vous mangez autre chose. Parlant de vomi, il y a aussi les aliments périmés et les ennemis infectés à éviter, ou non. Voyez-vous, mange un ennemi infecté, défini par une couleur verdâtre dure à voir, vous faire vomir et perdre de la vie, mais aussi vous donne la possibilité de faire des upgrades d’arme en arrêtant le jeu et en ouvrant un autre tabarnaque de fenêtre. Ce que vous mangez affect aussi votre personnage, en vous rendant résistant aux attaques si vous mangez plus de gras ou plus vite si vous mangez plus de protéines, etc.
La carte inutile
La pire offense au genre est sans doute les contrôles horribles qui nous empêchent de bien manipuler le personnage. Si les jeux comme Contra et Metal Slug sont encore jouables aujourd’hui c’est parce qu’on apprend rapidement les limites de nos actions et on vit avec ces paramètres. Dans Bite The Bullet on n’a aucune idée d’où on va atterrir avec un double saut et encore moins avec un assaut frontal. Parlant de cette action, celle-ci consomme des ressources, mais une fois les ressources à zéros, on peut continuer à sauter vers l’avant (dash) comme bon nous semble, je me demande alors : c’est quoi le but? Le but du jeu, c’est le truc le plus insaisissable. On vous lance dans le jeu avec une fenêtre rempli d’objectif, sont-ils tous requis? Le tableau a-t-il une fin? On n’en sait que dalle. Et je ne vous parle même pas des tableaux bonus, comme celui qui nécessite de traverser le niveau dans un Hamster carnivore. Pour résumer le truc, on peut se rendre à la fin seulement en courant en ligne droite. Maudit que ce jeu est plate.
D’autre affaires dont je n’ai pas parlé, ça ne fini jamais.
C’est en mangeant des cochonneries de l’on devient malade et Bite The Bullet me donne envie d’aller m’assoir sur la toilette pour écrire la critique sur du papier cul.
Page Steam Version Testée. (aussi sur toute les consoles)
Point fort :
- Ma critique va vous empêcher de gaspiller votre argent.
Point faible :
- La qualité générale de Steam est affectée par cette tache de vomi.