(Test FG) Within The Blade

En ce début des jeux olympiques en direct de Tokyo, rien de mieux qu’un bon jeu à l’ère des ninjas et du japon traditionnel pour être dans l’ambiance totale. Ametist, on pour l’occasion sortit le 16 juillet dernier, un jeu de style plateforme 2D rétro, dans une ambiance japonaise antique du temps des ninjas. Je parle ici de Within the Blade. Ce jeu possède plusieurs éléments intéressants qui rendent l’expérience de jeu très agréable. Regardons cela de plus près.

Pour résumer l’histoire, on incarne le ninja Hideaki, membre du clan des lotus noirs, qui doit libérer ses partenaires sous les ordres de son maître. Les lotus noirs sont les seuls à résister au clan ennemi les griffes d’acier qui ont pris d’assaut le japon. Le chef de ce clan, devenu shogun grâce aux forces des ténèbres, se retrouve à la tête d’une armée de guerriers puissants et peut invoquer des démons. C’est face à ces adversaires redoutables que vous devrez manier le katana, le grappin, les diverses bombes et éviter une panoplie de pièges, souvent plus destructeurs que les ennemis, afin de ramener l’ordre au Japon.

Le premier point le plus intéressant du jeu est sa jouabilité et ses multiples fonctions de déplacement et d’attaques. Il y a le classique double saut, saut spiral et les attaques au sol, mais on doit aussi user d’agilité pour grimper les murs, sauter d’une paroi à l’autre ou bien se fondre dans le décor pour réussir des assassinats discrets. Il faut faire preuve d’agilité et j’irais même jusqu’à dire que les « speedrunners » pourront y trouver leur compte. Vous pouvez traverser le jeu rapidement sans faire gaffe aux exploits secondaires présents dans chaque niveau ou bien vous pouvez plus utiliser votre côté furtif pour assassiner tout le monde sans vous faire repérer et faire plus d’argent. Il est possible de fabriquer vos armes avec des matériaux récoltés lors des missions. Chose très utile, car les armes ont une durée de vie limitée. Par contre ce côté n’est pas très exploité dans le jeu, car on peut facilement tout trouver ou tout acheter au marché. Il y a aussi un arbre des compétences qui vous permettra d’améliorer plusieurs aspects de votre ninja comme vos habilités à faire des combos, exécuter des assassinats de façon plus efficace, développer votre précision au shuriken ou améliorer votre résistance aux éléments. Cela vous permettra de vaincre vos ennemis plus facilement. Les boss sont plaisants à affronter, car ils n’ont pas de modèle prédéfini comparativement à plusieurs jeux dans le style plateforme 2D. Cela rend l’expérience plus agréable. Le seul point négatif que je peux trouver est la redondance des niveaux. Ça revient un peu toujours au même, il faut traverser un temple ou une ville pour libérer nos alliés afin de sauter au niveau suivant jusqu’au boss. Un peu de diversité dans les missions aurait ajouté à l’expérience.

La musique est de type asiatique traditionnelle et je dois dire que cela fait changement des musiques électroniques rétro. L’esthétique est très réussie, j’aurais aimé en avoir même plus. Souvent on est à l’intérieur d’un tableau et tout semble pareil, un simple fond avec des plateformes, alors qu’à d’autres reprises on a des tableaux ou des scènes avec plus de détails représentant aussi le japon antique. L’environnement est interactif, donc on peut détruire les barils et les caisses, couper les herbes qui virevoltent, etc.

En tant qu’amateur du japon, Within the Blade fut très plaisant à jouer malgré les quelques redondances. Donc si vous appréciez cette ambiance, vous ne devriez pas être déçu et pour les autres, vous apprécierez les divers aspects du jeu que ce soit la mobilité, la diversité d’armes ou même la difficulté. Il existe un mode défi et un mode mort instantanée pour combler les joueurs le plus téméraires. Un jeu qui mérite d’être essayé!