(Test FG) A Memoir Blue

L’éditeur Annapurna Interactive est passé maître dans l’art d’offrir des jeux qui touchent, émotifs et qui portent à réflexion. J’ai en tête What Remains of Edith Finch, Gone Home, Last Stop et Twelve Minutes. C’est encore le cas avec jeu du studio indépendant Cloisters Interactive: A Memoir Blue. Une courte histoire dont je n’ai pu décrocher jusqu’à la fin.

Le scénario:

Bien positionné dans son sofa, une jeune femme du nom de Miriam via une chanson jouant en fond qui semble déclencher une panoplie de souvenirs, plonge cette dernière dans son passé d’une enfant troublée par sa relation compliquée avec sa mère. Le moins que l’on puisse dire c’est que cette ex-championne de natation ne l’a pas eu facile depuis sa tendre enfance a commencé avec le départ de son père. Ce jeu va nous amener de plusieurs façons à vivre certains événements marquants de la jeunesse de Miriam. J’ai été touchée par ce récit et je n’ai jamais eu la chance d’avoir des enfants, donc j’ose pas imaginer ceux qui prendront manette en main et ayant une famille.

L’aventure ne dure que 1h30 tout au plus, mais ça vaut la peine de la vivre. Jouer en solo avec les émotions en montagne russe, c’est ce que j’ai vécu. Bref, un vrai poème biographique.

Une façon originale d’évoluer:

La narration étant au centre de l’expérience, c’est la jouabilité qui surprend par ses phases toutes différentes les unes des autres. Je pouvais tenter d’entrer dans un train, plonger dans l’eau, construire une scène ou faire des longueurs dans une piscine. J’ai même sorti des glaçons d’un verre. Donc, l’histoire m’était racontée via ces phases d’action. Pour faire court, le jeu se déroule comme une suite d’expériences narratives où l’on doit cliquer à divers endroits des scènes proposées pour déclencher la suite du récit. Rien de complexe, le but étant de suivre ce qui nous est montré à l’écran. Impossible de se retrouver bloqué. De plus, j’ai adoré le fait que le jeu dispose d’un rythme posé qui m’a permis de prendre le temps de contempler chaque décor.

Dessins et couleurs:

Le graphisme se fait en deux temps. Le personnage principal et les niveaux sont représentés dans une 3D colorée pour les phases sous l’eau et les souvenirs sous une forme de dessins animés interactifs. J’ai vraiment eu beaucoup de plaisir à découvrir chacune des scènes. J’ai adoré vivre cette histoire qui grandissait au même rythme que l’enfance de Miriam. Par contre, j’aurais aimé pouvoir vivre certaines actions plutôt que d’en être simplement témoin.

Audio musical:

Le jeu ne contient aucun dialogue parlé. Tout se vit avec les images véhiculées à l’écran. Il y a quelques pièces musicales qui viennent pimenter ce qui vit la protagoniste principale.