(Test FG) Long Live The Queen

Long Live The Queen, voilà un jeu original dont je ne savais pratiquement rien. Mais force est d’admettre que pour une nouvelle visuelle (visual novel), c’est un titre très original dans son approche, il se démarque en offrant une jouabilité bien différente. Alors, voici le compte-rendu de mon expérience.

Le scénario:

La reine de du Royaume de Nova vient de mourir, et sa fille, la princesse Elodie, âgée de 14 ans, doit quitter sa scolarité pour se préparer à devenir la prochaine reine. Son couronnement est prévu dans 40 semaines, le jour de son 15e anniversaire. De nombreuses personnes dans le royaume essaient de profiter de la mort récente du monarque et tentent de tuer Elodie.

C’est quand même étrange la grande similitude entre ce jeu et la série TV que j’ai commencé à visionner: La Maison Du Dragon, prologue de la série prodigieuse Le Trône De Fer. Une histoire d’une princesse qui doit vivre avec la mort de sa mère et ainsi devenir prétendante au plus haut rang de la royauté. Je dois affirmer que de suivre les deux médias en parallèle a rajouté grandement à mon immersion.

Un portage de 2012:

Le jeu qui est sorti initialement en 2012 sur PC, s’est enfin vu porté vers les consoles. Au menu des nouveautés au comparatif, quelques nouvelles options et choix additionnels, nouvelles fins et menus retravaillés. Le studio Hanako Games aurait pu qu’offrir un simple portage, mais non, ils ont même opté pour une traduction complète en français. Et on est loin des traductions puisées à même Google Translate. Certes, il y a quelques fautes d’orthographe, mais rien de réducteur pour les francophones.

Vivre sa vie de princesse:

Personnifiant la jeune Élodie, une reine en devenir, de seulement 14 ans, on réalise que même si son destin semble tout tracer, ne devient pas la responsable d’un royaume entier qui veut. Elle devra tout apprendre et mettre en pratique ce qu’elle aura assimilé. Et le tout peut-être jusqu’à aller à se détruire moralement, car la pression sur elle sera très grande et viendra entre autres, des autres à vouloir prendre son titre allant même à comploter contre elle et même souhaiter sa mort. L’intégralité de votre formation durera 40 semaines avec une panoplie d’actions proposée. Malheureusement, Élodie débutera l’aventure avec un moral très bas, habité par la peur de la mort soi-disant de sa mère. Donc, comme vous avez pu le comprendre, vous devrez jouer avec son côté émotionnel pour arriver à l’objectif voulu.

Le tout est représenté sous forme de curseurs qui de divisent en quatre colonnes bien distinctes: colère/peur – joie/dépression – détermination/faiblesse – stress/solitude. Ces états émotifs seront amenés à fluctuer au rythme des événements et de vos décisions tout au long des mois avant le couronnement… ou non de la Reine Élodie. Je vous donne un exemple: disons que vous décidez d’augmenter la compétence de la foi, alors il faudra du coup hausser sa peur et sa faiblesse. Certes, de prime abord, ça peut sembler un peu complexe, mais il s’agit beaucoup d’essais/erreurs avant de bien assimiler cette fonction.

De plus, les divers événements arrivent de manière aléatoire, donc, il sera difficile de parfaire ses stratégies en y allant d’un coup d’avance. Ce qui en découlera souvent d’un succès que l’on pensait au départ un échec et vice-versa. La semaine se divise en deux étapes. Pour la fin de semaine, Élodie est libre d’occuper son temps de loisir comme elle l’entend. Plusieurs options s’offriront à elle, quitter furtivement le château, prier, visiter les cellules au sous-sol, visiter son père, ou pourquoi pas, avoir une interaction avec un invité. En plus de jouer sur son état émotionnel, vous pourrez débloquer de nouvelles informations vous permettant d’approcher de votre but ultime, déjouer des attentats qui ont pour but votre mort et obtenir une des nombreuses fins optionnelles.

Pour la semaine, c’est une tout autre histoire. La jeune femme devra participer à des cours afin d’apprendre diverses compétences qui seront utiles ou pas. Il y en a tellement qu’il est facile de s’y perdre. Il vous sera impossible de toutes les tenter dans une partie. Divisées en quatre sous-sections: intellectuelles, mystiques, physiques et sociales, chacune d’entre elles pourra être améliorée lors de ses cours. Et comme il y va de la logique de la jouabilité, les émotions influenceront son degré d’apprentissage. Une partie dure en moyenne 4 à 5 heures. Donc, à vous de voir si vous prendrez la décision de le refaire avec d’autres choix. Aucune partie ne sera pareille, alors oui, le facteur de rejouabilité est grand.

Une traduction… écrite:

Comme mentionné plus haut, le jeu se joue en français, mais qu’avec des dialogues et réponses en texte, les personnages ne parlent pas. Les menus sont aussi dans la langue de Molière.

Au final:

Oui, il s’agit d’un jeu niche, mais cette fois, on fait dans l’originalité. Si vous aimez ce style, vous serez conquis et si ce type vous rebute, alors il s’agirait d’un bon compromis pour vous. Il n’est pas exempt de défauts, mais c’est un très bon portage de la version PC.