Les jeux de plateforme se ressemblent très souvent dans leur approche avec des mécaniques très similaires d’un titre à un autre. Cependant, il y a des exceptions comme le titre de Tate Multimedia paru il y a quelques mois. Pour ma part, il s’agit du premier opus de la franchise que j’essaie, mais en réalité, c’est le chapitre de la série qui a débuté sa vie en 2000 sur PC et Dreamcast et le premier parut depuis Kangaroo 3: Mystery of the Volcano en 2005. N’étant pas très fan des jeux de plateforme, je dois avouer que celui-ci m’a beaucoup amusé le temps que j’y ai joué et voici pourquoi.
Deux kangourous portés disparus:
Il était une fois, un jeune kangourou combattant nommé Kao qui devait partir à la recherche de sa sœur, Kaia portée disparue sans laisser de raison apparente. Dès lors, il découvrira, du même coup le secret de son père disparu depuis longtemps. Évidemment, son parcours sera parsemé d’embûches et il devra se frotter aux fameux « maîtres combattants » et au final affronter le Guerrier Éternel qui menace rien de moins que l’équilibre de son monde. Comment y arriver? Sur les conseils de Monsieur Mia.. euhh, je veux dire Maître Walt, un koala de grande expérience, Kao devra apprivoiser les Gants Éternels qui appartenaient autre fois au paternel qui confèrera une force impressionnante au kangourou de service. Par contre, Kao au départ n’aura pas grand-chose autre que ses gants pour avancer, le reste viendra progressivement.
Combats, ducats et diamants:
Il s’agit d’une aventure à vivre en solo qui vous prendra environ entre 8 et 10 heures pour la compléter à 100%. Il n’y a pas que la mission principale à réussir, mais aussi trouver les trois lettres soit KAO dans chaque niveau (une inspiration de Donkey Kong Country), en plus des diamants et les pièces dorées (ducats) à récolter. Ces derniers vous permettront d’acheter des vies supplémentaires ou des quarts de cœur qui après en avoir cumulé quatre, vous ajoutera un cœur de plus pour votre santé, ainsi que de changer la tenue vestimentaire de Kao. Les différents items cités plus haut pourront se trouver partout autour de vous, ou dans des coffres dissimulés dans les zones. Les trouver vous demandera soit une écoute active, car une petite mélodie se fera entendre lorsque vous serez près de l’un d’eux, ou en cherchant bien dans les parties du décor ou encore après avoir atteint certaines zones secrètes
On y ajoute les fameuses runes à collecter pour passer d’un portail à l’autre avant de devoir enfin affronter le boss du niveau. C’est le même fonctionnement que les étoiles dans Super Mario Odyssey par exemple. Si vous avez 20 runes et que le prochain portail en prend 23, vous ne pourrez y avoir accès. Il vous faudra en dénicher d’autres. Un peu de recherche et le tour sera joué. Et pour terminer, les parchemins, qui s’obtiennent à l’issue des combats ou eux aussi cacher un peu partout qui dévoilent le bestiaire via une encyclopédie qui peut se consulter dans le menu Pause.
Justement en parlant du bestiaire, il diffère d’une zone à l’autre, mais toujours sous la même forme: ennemis corps-à-corps, à distance et aérien avec un boss pour chaque biome qui se combat en deux temps, une première phase pas très compliquée et une seconde ou il faudra user d’une plus grande rapidité et dextérité. Le jeu n’est vraiment pas compliqué et le boss de fin est d’une facilité déconcertante. Je veux bien que le jeu soit pensé pour grand public, mais un petit défi quand même non? Dernier point pour cette section, les mouvements de Kao. Il peut sauter, double-sauter, rouler pour esquiver, se servir de ses oreilles pour traverser certains passages, des frappes au sol ou une attaque aérienne tournoyante.
J’apporterais un bémol, bien que le jeu soit amusant dans l’ensemble, il se veut assez répétitif, car on refait les mêmes actions de zone en zone. Les décors changent, mais la base comment les traverser est la même. Un peu d’originalité aurait fait du bien comme les puits éternels… c’est quoi? À vous de le découvrir.
Du beau pour les yeux:
Le jeu visuellement est magnifique et d’une fluidité sans faille avec de la 4K et 60 images par seconde. Là où le bât blesse, c’est les soucis de caméra qui parfois viennent perturber la visibilité dans certains endroits en se positionnant de manière inadéquate. Autre problème, le jeu a gelé deux fois et j’ai dû reprendre le niveau en entier et parfois je suis resté pris dans les textures. Les différents niveaux sont tous différents les uns des autres et apportent son lot de surprises.
La partie sonore:
La bande originale est de bonne facture et variée. En revanche, malheureusement il m’est arrivé de perdre le fil musical quelques instants, car la musique disparaissait totalement sans raison, souvent à la suite d’une cinématique. Le jeu est offert avec des voix en anglais. La banque de bruits ambiants semblent puiser à partir des dessins animés de notre jeunesse et de certains jeux de Nintendo comme Super Mario.
Scène finale:
Alors, est-ce que je le recommande? Je ne suis pas un fervent des jeux de plateforme, mais j’ai eu du plaisir avec Kao The Kangaroo. Il comporte certains défauts facilement corrigibles. Pour une trentaine de dollars, il vaut la peine.
Le jeu fut testé sur Xbox Series X via un code de téléchargement qui fut gracieusement offert par la firme Press Engine.
Cote FG: 7.5/10
Fiche technique:
- Développé et publié par Tate Multimedia.
- Jeu de plateforme.
- Se joue en solo uniquement.
- Disponible sur PC et consoles.
- Version téléchargeable seulement.
- Offert avec voix en anglais et menus/sous-titres en français.
- Site officiel: https://kaokangaroo.com/