Cette fois, j’avoue que je ne sais pas comment débuter mon texte. Disons que dans un monde idéal, tout fonctionnerait parfaitement et les humains évolueraient dans un monde de paix et d’entraide. Même dans une réalité parallèle ou un monde dystopique de style steampunk. Cependant, moi comme vous savons, que ce n’est pas vraiment le cas et c’est malheureux et surtout dans l’univers des jeux vidéo. Est-ce que ce jeu sera l’exception à la règle avec Pnevmo-Capsula?
Le scénario:
L’histoire de Pnevmo-Capsula prend place dans les années 70 dans un village steampunk slave. Je devais contrôler une petite capsule se déplaçant sur des rails. Quel est le but? Aucune idée, cependant, rien ne semble se dérouler comme prévu et j’ai dû résoudre des énigmes qui m’ont demandé une certaine maîtrise de ma matière grise. C’est dans cette optique que le jeu développé par Pomeshkin Valentin Igorevic prend tout son sens. J’ai dû faire preuve d’un sens du détail sans précédent, étudier des documents, identifier des indices et résoudre les énigmes dans le but de poursuivre ma route.
L’intrigue m’a semblée fort mystérieuse. J’ai beaucoup de questions demeurées sans réponse du début à la fin. Ce qui est clair c’est que j’étais au volant d’un camion postal (capsule) qui devait explorer différentes zones dans des environnements assez étranges. En résolvant des énigmes, je devais livrer des télégrammes pour ainsi faire suivre ma progression. Mais pourquoi? Parce que… aucune idée à vrai dire.
Un monorail dans un mono jeu:
Je ne vais pas passer par quatre chemins, les mécaniques de jeu sont plus que simplistes. Le chariot ne peut se déplacer autre que sur des rails. Ce qui a pour effet de devoir surmonter tout obstacle bloquant votre route. Vous resterez bloqué devant des portes verrouillées, des rails manquants et des aiguillages non électrifiés. Pour parvenir à vos fins, vous devrez résoudre certaines énigmes vraiment pas faciles. En réfléchissant bien et en observant votre environnement, vous parviendrez à y voir plus clair et à comprendre la problématique vous empêchant de poursuivre votre avancée. Peu importe ce que vous ferez dans le jeu, l’élément clé résidera toujours sur le fait que le chariot postal émet un courant électrique pour activer des interrupteurs, déplacer des rails et résoudre des énigmes. Au départ, ça peut être un peu déstabilisant, mais par la suite, tout coulera de sens.
Plus haut je mentionnais de tout analyser autour de vous et avec raison, car il n’y a aucun système d’indices. Je suis d’ailleurs resté bloqué plusieurs minutes. Ce n’est pas le seul point négatif, il y a aussi les contrôles pas toujours précis et les fameuses « hitboxes » trop serrées qui m’ont offert quelques irritants. Un autre inconvénient de Pnevmo-Capsula est son manque de valeur de rejouabilité. En raison de sa structure beaucoup trop linéaire, vous ne manquerez aucun objet à collectionner. Par conséquent, une fois que vous l’aurez terminé, vous n’y reviendrez pas.
L’art industriel épuré:
Le jeu dans son ensemble est fort joli en offrant un style art industriel et une touche steampunk. La fluidité des animations est de mise. Par contre, ce qui m’a frustré assez souvent, c’était l’angle de la caméra présenté à l’écran. Lorsque la caméra se déplaçait, elle ajustait la direction de votre contrôleur de quoi rendre la navigation plus difficile qu’elle ne devrait l’être. Surtout vers la fin, alors que la caméra s’éloigne beaucoup trop du chariot postal pour nous montrer une partie du chemin à parcourir, j’ai dû à plusieurs reprises chercher mon chariot dans l’écran.
Ambiance électrique:
C’est tout le contraire de l’aspect sonore et pour moi ça demeure le point le plus positif. La bande originale balance quelques pièces planantes qui se complètent très bien avec l’ambiance des bruits comme l’étincelle électrique qui accompagne les mouvements de la capsule et le bruit du métal du chariot venant se frotter sur le métal des rails était superbe.
Un dernier tour:
Avec environ 1h30 pour 8$, c’est raisonnable. Les chasseurs de Succès et Trophées rapides seront ravis, mais c’est tout, une fois fait, une fois oublié.
Le jeu fut testé sur Xbox Series X via un code de téléchargement qui fut gracieusement offert par la firme Sometimes You.
Cote FG: 6.5/10
Fiche technique:
- Développé par Pomeshkin Valentin Igorevic.
- Publié par Sometimes You.
- Jeu d’action/aventure.
- Se joue en solo uniquement.
- Disponible sur PC et consoles.
- Version téléchargeable seulement.
- Offert en anglais ou français.
- Site officiel: https://www.sometimesyou.com/consoles/porting.html