Jamais deux sans trois comme dirait l’autre et c’est le cas pour la franchise Construction Simulator qui après deux opus sur Xbox 360, Xbox One, le nouveau venu fait son apparition sur Xbox Series X. N’étant pas un très grand fervent de ce style de jeu, je me suis quand même laissé prendre et mon expérience globale fut plus qu’intéressante. Maintenant que mon contrat avec Gratton Construction dont le slogan est « Think Big Stie » est terminé, je peux vous livrer le fond de ma pensée.

Un #3 pour emporter… mais pas de #4?

Après un Construction Simulator 3 il y a de ça un bail, on aurait pu penser qu’un quatrième volet serait le nom du jeu, mais nom, ça sera Construction Simulator qui pose ses bases de ce qui semble être un nouveau départ pour la franchise développée par Weltenbauer. Malgré son évolution, mais sans toutefois révolutionner, nous avons droit à un chapitre qui se veut mieux que ses prédécesseurs. Comme on dit: le ciment a pris. Donc, une fois le personnage choisi, au préalable une femme ou un homme, qui doit être sélectionné parmi un inventaire de modèles somme toute de base, le jeu vous offrira le choix entre la vie en Europe ou aux États-Unis. On se rappellera que le deuxième nous faisait débuter aux États-Unis et son successeur en Allemagne, alors, cette fois, pourquoi ne pas miser sur deux destinations et ne pas faire les choses à moitié. De plus, pour contrer l’effet de redondance, le studio a cru bon de ne pas offrir les mêmes cartes connues et faire ça avec du neuf. Même si plusieurs similitudes sont présentes, on est bel et bien parti pour explorer de nouveaux espaces d’envergure conséquente.

C’est beau offrir une double proposition, mais outre le fait de changer de décor, quel est le véritable avantage? Simple comme réponse, il s’agit d’avoir l’option de pourvoir partager votre argent cumuler entre une partie et l’autre. Bienvenue dans le cours d’économie 101. Certes, un des buts réside dans le fait d’acheter des véhicules soit dans un pays ou dans l’autre dans le but de garnir votre flotte, la séparation proposée entre vos comptes bancaires et ceux des entreprises, autorise des transferts de fonds utilisables librement. Je vous le dis, les développeurs ont pensé à tout.

Voici une belle opportunité de bien faire avancer votre carrière dans un pays ou l’autre. C’est ce que je pourrais appeler la progression croisée. Cette même progression est aussi valable pour le niveau de votre constructeur, ce qui offrira la possibilité de déverrouiller quelques bonus comme le bon maniement de votre grue ou l’obtention de ristournes chez les commerçants.

Des didacticiels appréciables:

Soit que je ne suis vraiment pas habile avec ces jeux ou sans didacticiels, il est compliqué de s’y adonner avec plaisir, toujours est-il que je vous conseille vraiment de les faire. Chaque petite mécanique de jeu peut s’avérer ardue sans l’avoir pratiquée et bien comprise. Il vous faudra un temps d’adaptation pour réussir une prise en mains adéquate. Par contre, si vous avez joué aux autres itérations de la franchise, vous serez en terrain connu. Chaque petite action requiert une touche sur la manette et tout doit être exécuté avec finesse et doigté. Il faudra également connaître chaque spécificité de tous les véhicules et compte tenu du large garage proposé, ça sera une besogne de tous les instants. Bref, vous n’aurez jamais fini d’apprendre. J’y joue encore et je découvre de nouvelles choses.

Un jeu généreux:

Avec plus de 70 véhicules qui vous permettront de toucher à tout: réfection des routes, excavation, pose d’objets comme des conduites d’eau, construction de maison à partir d’éléments préfabriqués et j’en passe. On ajoute à ça, une panoplie de missions qui donnera aux alentours de 100. Des campagnes vous seront proposées et vous proposeront des chantiers de plus en plus d’envergure autour de thèmes comme: l’amélioration du réseau de communications ou simplement rendre la ville plus éco-responsable. Sans parler de la réparation des nids de… à non ça c’est à Montréal. Pour faire court, vous aurez des heures et des heures à vous mettre sous la pelle. Il est à noter que les chantiers peuvent être opérés à quatre joueurs en ligne, une première pour la franchise sur consoles.

Une avancée visuelle… mais pas trop:

Graphiquement, le jeu se débrouille très bien, surtout dans les petits détails. La carte américaine est correcte, mais la carte européenne est fort agréable à parcourir. La majorité des véhicules est parfaitement modélisée. Le cycle jour/nuit apporte un plus à l’immersion. Malheureusement, le tout se voit un peu décalé face aux taux de rafraichissement des images à la traîne. Ça se passe notamment lors du passage de la caméra à la première personne. Autre défaut et c’est décevant, le chargement des textures… un peu d’optimisation de grâce.

Ça sent la poussière:

On sent vraiment l’ambiance ressentie sur un chantier de construction. Les bruits ambiants ou celui émis par la machinerie, c’est du tout bon. Les voix sont en anglais, mais avec sous-titres en français.

La fin de contrat:

Certes, je ne suis pas un fervent, mais j’avoue que ce jeu vient peut-être de m’ouvrir les yeux sur le marché des jeux de simulation. J’en ai justement un encore à faire prochainement. Un achat est conseillé avec sa bonne durée de vie.

Le jeu fut testé sur Xbox Series X via un code de téléchargement qui fut gracieusement offert par la firme HomeRun PR.

Cote FG: 8.5/10

Fiche technique:

  • Développé par Weltenbauer.
  • Publié par Astragon Entertainment GmbH.
  • Jeu de simulation de construction.
  • Se joue en solo et multijoueur en ligne.
  • Disponible sur PC, PlayStation et Xbox.
  • Version téléchargeable et physique.
  • Offert avec voix en anglais et menus/sous-titres en français.
  • Site officiel: https://www.construction-simulator.com/en/index.php