En ce début de nouvelle année, je poursuis ma quête de jeux vidéos indépendants avec un titre mystérieux, dans lequel l’histoire est presque incompréhensible, Edengate: The Edge Of Life. Voici alors mon compte rendu de cette très courte aventure.
Le scénario:
La jeune scientifique Mia Lorenson se réveille dans un hôpital abandonné. Elle a beaucoup de questions et peu de réponses. Qu’est-il arrivé, à elle et au monde qui l’entoure? Edengate: The Edge Of Life propose une expérience interactive pour réfléchir à l’incertitude, l’isolation et l’espoir face à la désolation. De prime abord, la prémisse semble intéressante, mais pour ma part, le récit est difficile à suivre et je ne suis pas certain de savoir où les développeurs veulent nous amener et la fin n’a rien arrangé de ce côté. Pourtant, au départ, ça avait tout d’une histoire captivante, mais après le 2 heures que le tout m’a pris pour la terminer, je ne savais pas trop quoi en penser.
Par contre, ma plus grosse déception vient du fait que le jeu via sa bande-annonce semblait s’orienter vers un style horrifique, mais j’ai vite déchanté, car le jeu ne comporte rien pour faire peur, bien au contraire. Même qu’au départ, j’avais une ambiance qui me rappelait mon expérience vécue dans F.E.A.R. et mes rencontres avec Alma comme relaté dans ma vidéo de mes premiers pas dans le jeu. Ishhh, finalement, on est à des années-lumière. C’est très linéaire et outre une surprise que je vous laisserez découvrir en y jouant, je n’ai pas vraiment été impressionné parce que l’on m’a offert, c’était si bien parti pourtant.
Un simulateur de marche?
Vous auriez pu penser que les mécaniques de jeu seraient plus intéressantes… et non c’est encore du très de base et rien qui permet au jeu de se distinguer des autres. Le jeu repose sur un large volet exploratoire et quelques énigmes qui sont tous sont complexes à résoudre. Les éléments se trouvant toujours dans la même pièce. Vous ne verrez qu’un seul ennemi, je dirais plus un obstacle, de grands tentacules qui pourront disparaître en les visant avec un faisceau lumineux. Mia devra aussi déplacer des genres de conteneurs pour simplement passer outre ou en faire un chemin pour grimper et atteindre un autre endroit. Tout le jeu fait dans la simplicité.
Visuellement en demi-teinte:
L’aspect visuel est la plus grande réussite du titre de Hook. Les environnements sont bien détaillés, les textures sont belles sans verser dans l’excès et malgré que la ville semble morte, ça ajoute au facteur immersif et on se demande vraiment qu’est-ce que l’on fait là et pourquoi seulement nous. Par contre, même si j’ai évolué dans quelques décors différents comme un laboratoire, une épicerie ou une école, j’avais la nette impression de longer les mêmes corridors sans fin.
Ambiance correcte:
L’ambiance sonore est correcte, mais rien de convaincant et Mia ne semble pas plus épeurée de la situation. Je n’ai jamais senti la détresse dans sa voix. Pour ce qui de la bande originale, on nous fait vivre l’action par la musique et lorsque la musique ne jouait pas, on sentait la pesanteur de ce qui se présentait à Mia.
Une fin enfin:
De dire que je ne suis pas certain d’avoir compris la finale, est un euphémisme. Par chance que l’aventure fut très courte, car j’avais hâte d’en connaitre le dénouement. Un jeu à faire, mais à rabais. Il y a beaucoup mieux du côté indépendant.
Le jeu fut testé sur Xbox Series X via un code de téléchargement qui fut gracieusement offert par la firme Press Engine.
Cote FG: 5.5/10
Fiche technique:
- Développé et publié par le studio indépendant Hook.
- Jeu d’aventure.
- Se joue en solo.
- Disponible sur PC, Xbox et PlayStation.
- Version téléchargeable uniquement.
- Offert en anglais avec menus/sous-titres français.
- Site officiel: https://www.hookgames.net/