(Test FG) Wanted Dead

Il fallait bien que ça arrive en ce début de nouvelle année, un mauvais jeu. Pas seulement mauvais, mais décevant, issu d’une autre époque, bref, du gros n’importe quoi. C’est ce qui vous attend avec Wanted Dead.

Une histoire plus que banale:

Le scénario est d’une simplicité déconcertante et aurait pu être beaucoup mieux. Bref, on nous plonge dans l’Unité Zombie que l’on suit pendant une semaine. Il s’agit d’une équipe d’élite de la police de Hong Kong dont la mission sera de découvrir une importante conspiration d’entreprise. Vous devrez incarner le lieutenant Hannah Stone, un policier dur à cuire de Hong Kong. Pour ce faire, vous devrez éliminer des mercenaires, des membres de gangs et des entrepreneurs militaires privés dans une aventure cyberpunk loin d’avoir comblé mes attentes.

Rien du récit qui se présentait à moi, me faisait penser que j’avais hâte d’y retourner. Une héroïne avec un charisme aussi présent que du son dans l’espace et des partenaires aussi utiles qu’une grippe.

Trop long pour ce que ça donne:

Pour en faire le tour, comptez environ entre 6 à 8 heures, tout dépendra de votre taux de réussite, parce que oui, le jeu est très difficile. Outre un arbre de compétences, le jeu ne comporte rien à débloquer hormis d’autres niveaux de difficulté. Ce qui au final, on termine le jeu avec une pléthore de points de compétences en réserve sans pouvoir les utiliser. Dans un mode Nouvelle Partie +, on aurait pu avoir droit à un second arbre de compétences, mais non, alors on repassera pour le facteur de rejouabilité. Si vous mourez et ça arrivera souvent, vous constaterez que les points de sauvegarde sont loin, très loin. Vous pourrez, si ça vous intéresse, collecter des images, des figurines, des cartes et des rapports, mais rien d’utile.

Tuer de deux façons:

Le jeu est construit de la même manière dans chaque niveau: une partie de l’histoire en cinématique, ensuite vague d’ennemis, combat de deux manières, corps à corps/arme à distance, un peu comme dans Bright Memory: Infinite, mais on a des années-lumière de la qualité du jeu de FYQD-Studio et boss pour terminer. C’est lassant et apporte aucune originalité. La seule chose qui était bien, c’était les mouvements de finition sur un ennemi. On nous offre des mini-jeux à la con comme des machines à pince, du tir sur cibles et même des séquences rythmiques en bouffant des ramens. Sérieux, on est rendu vraiment là?

Pour le mode corps-à-corps on nous offre deux types de combos, une unique arme (katana par exemple), des armes à feu dont je questionne vraiment l’utilité par le manque de munitions, quelques grenades peu efficaces, un système de parade et d’esquive et c’est tout. Pour tuer un ennemi, ça prendra un chargeur presque complet ou un tir à la tête ou plus ou plusieurs coups de katana… Pour faire court, tout ça pour 80$. Une arnaque oui!

Retour en 2005:

L’aventure s’en trouve fort redondante et ce n’est pas la conception de niveaux du jeu qui améliorera la situation. On nous offre un stupide enchaînement de couloirs sans la moindre once d’originalité ou de surprise. Le bestiaire est tout sauf intéressant, les boss du même avis. La destruction des décors est elle aussi offerte dans une insouciance incommensurable. Parfois, on peut détruite certains items et à d’autres occasions, pas du tout. L’intelligence artificielle des partenaires est aussi absente, voire imbécile. Vos collègues ne servent strictement à rien. Sans compter des textures immondes, des bogues de collision, des baisses du taux de rafraîchissement d’images, etc… La caméra aussi est à la ramasse durant les combats avec plusieurs adversaires. Le personnage ne peut sauter et lorsqu’il s’abrite derrière un court obstacle, il ne peut même pas l’enjamber.

Au moins, une bande originale:

La bande originale dans son ensemble est bien, un peu de diversité parce que pour l’ambiance, on repassera. Le doublage est très de base et la trame sonore… ouf, c’est d’un ordinaire. Le jeu est offert avec voix en anglais et sous-titres en français. Les ennemis qui meurent… on n’y croit pas.

Enfin, on passe à autre chose:

Je n’ai qu’une phrase pour vous, à fuir et très loin, même à 50% de rabais. Pourtant, ce titre avait tout pour plaire, mais ceci est un excellent exemple d’arnaque vidéoludique.