(Test FG) Scars Above

La semaine passée, j’ai terminé un excellent jeu au prix de 39.99$ qui possède assez de qualité pour avoir été offert à un prix d’un titre dit AAA, en occurrence, The Chant. Cette fois, je remets ça avec le jeu développé par Mad Head Games: Scars Above. Ce jeu est intrigant, passionnant et renferme le facteur le plus important, le plaisir d’y jouer. Voici le compte rendu de mon voyage sur une planète très hostile.

Le scénario:

Une structure extraterrestre colossale et énigmatique nommée le Métahédron est apparue en orbite autour de la terre, laissant la race humaine très perplexe. L’équipe du Sentient Contact Assessment and Response (SCAR), composée de scientifiques et d’ingénieurs, est envoyée pour l’étudier. Cependant, les choses tournent mal et le Métahédron téléporte l’équipe à travers l’espace jusqu’à une mystérieuse planète en dehors de notre système stellaire. Vous incarnez le Dr. Kate Ward, une des membres de l’équipe SCAR, et vous vous réveillez seule et perdue dans un environnement étrange et hostile. Déterminée à survivre, vous vous lancez à la recherche du reste de l’équipage, pour découvrir ce qui s’est passé.

Voilà un scénario qui pourrait rappeler un certain Dead Space mélangé à quelques films de science-fiction, mais au lieu d’être dans un vaisseau, ça se déroule sur une planète inconnue. Vous mentionner que j’ai été intrigué, captivé et rivé devant mon écran du début à la fin est un euphémisme. Une aventure se jouant en solo et peu importe le niveau de difficulté choisi parmi un trio, se veut fort exigeante. Il vous prendra environ 10 heures pour en voir la scène finale. J’ai adoré, car j’ai vécu une panoplie de surprises et de rebondissement. J’avais tellement hâte de connaître mon but là-bas et je n’ai pas été déçu.

Des mécaniques de jeu futuristes:

Pour être honnête, le jeu emprunte beaucoup d’éléments à plusieurs autres licences. Cependant, c’est l’approche qui diffère de tout. Kate aura comme aide un choix de quatre armes qu’elle pourra forger et améliorer via une imprimante 3D: une de glace, d’électricité, de feu et … Ce quatuor vous servira de manière indépendante l’une de l’autre. C’est-à-dire que par exemple, si un ennemi se trouve dans l’eau, alors il sera impératif d’utiliser l’électricité contre lui. Pas que les autres armes ne fonctionneront pas, mais disons que ça vous procurera un avantage certain ou si un autre adversaire se trouve mouillé, utiliser la glace et admirer le travail. J’ai doré cet aspect qui met en valeur les stratégies en action. Le jeu comporte également des batailles de boss épiques et une phase exploratoire que j’ai adorée. Plusieurs choses à découvrir comme des documents audio, des pièces d’équipement, des munitions pour les quatre armes et surtout des cubes de connaissances qui servent à améliorer les aptitudes de Kat via un arbre de compétences exhaustif se divisant en deux sections: l’ingénierie et la xénobiologie qui se regroupent en quatre rangs. Elle dispose aussi d’un scanneur fort intuitif. Je ne peux passer sous silence le couperet électrique fort utile pour accéder à un endroit difficile. Parlant de difficile, le jeu l’est de par son effet de surprise par les ennemis. Pourquoi? Parce même si on peut avoir une idée de leur apparition à l’occasion, ils peuvent surgir à tout moment. Ce qui renforce le haut niveau de difficulté.

De plus Kat a droit à un sac à dos dans le but de stocker quelques éléments dans son inventaire. Elle peut marcher, courir, grimper à certains endroits déjà désignés et esquiver. Les armes ne servent pas que contre la faune hostile, mais peut servir à l’avancée comme la glace, gelant des marées d’eau infestées de parasites voulant vous bouffer. Dernier point, lorsque je mentionnais que le jeu est vraiment exigeant, vous ne pouvez pas sauvegarder ou bon vous semble. Des piliers servant de monolithe vous permettront de le faire et du coup, raviveront votre jauge de vie. Ils ne sont pas très nombreux et la mort vous ramènera au dernier visité. Kat possède également outre sa barre de vie, une barre d’énergie, donc, portez-y attention lorsque vous courrez ou esquiverez un ennemi, ça pourrait vous jouer des tours. Vraiment tout est bien pensé.

Visuellement impressionnant:

Certes, au départ, je ne m’attendais pas à un graphisme très élaboré, mais j’ai reçu pas une claque en plein visage, mais au moins un clap de golf. Le monde à découvrir est riche, le bestiaire est diversifié et original, les environnements et décors regorgent de vies et de surprises. Il y a même un cycle de météo dynamique présent. Le seul point négatif provient du fait que je pouvais passer au travers des ennemis juchés au sol après une mort certaine et le fait aussi qu’il y a coupure entre les cinématiques et les phases en jeu, mais je chipote un peu. Disons que c’est moins habituel en 2023. Mais sinon, c’est du tout bon.

Une ambiance venue d’un autre monde:

Le jeu mise beaucoup sur l’ambiance, que ce soit autant sonore que visuelle, c’est un plaisir auditif. Lorsque l’action arrive, le rythme de la musique grimpe et vice-versa. Les bruits émis par les bêtes sont franchement efficaces et peuvent venir avec un haut niveau de stress. Le jeu des acteurs/actrices est très bien et ici je me dois de féliciter l’équipe de Mad Head Games en offrant une magnifique version intégrale française.

Une magnifique surprise:

Encore un jeu indépendant qui ose et qui est couronné de succès. Je vous le conseille fortement. J’ai adoré du début à la fin. Il est très exigeant, mais hyper satisfaisant.