Le développeur Cococumber est un studio indépendant surprenant et qui étonne par ses titres. Le premier que j’ai pu essayer, Echo Generation, remonte en 2021 et c’était lors d’un événement par Microsoft nommé le ID@Xbox Summer Game Fest Demo Event. J’avais adoré. Je voyais déjà un avenir prometteur pour le studio torontois. Quand me fut offert l’opportunité de tester leur nouveau projet, Ravenlok en occurrence, j’ai sauté sur l’occasion et après l’avoir terminé, je suis en mesure de vous livrer mon compte-rendu.

Fiche technique:

  • Titre: Ravenlok
  • Genre: jeu de rôle d’action
  • Style: se joue en solo uniquement
  • Développeur: Cococumber
  • Éditeur: Cococumber
  • Date de sortie: 04 mai 2023
  • Plateforme: PC (EGS/MS et Xbox (via Game Pass)
  • Langue des dialogues: anglais
  • Langue des menus/sous-titres: anglais et français
  • Disponibilité: version téléchargeable seulement.
  • Site officiel: https://cococucumber.co/

Avis du rédacteur:

 La prémisse initiale met en scène une jeune fille nommée Ravenlok, qui après avoir emménagé avec sa famille dans une nouvelle maison à la campagne, découvre dans la grange un curieux miroir qui la transporte dans un monde parallèle. Pourquoi, qui, comment? Ça sera à vous le découvrir. Directement inspiré d’Alice Au Pays Aux Des Merveilles pour son univers et de The Legend Of Zelda pour tout le reste, Ravenlok amènera à visiter un monde autrefois féérique dans lequel il faisait bon vivre, mais depuis ravagé par une reine tyrannique. Dès le départ, j’ai pu ressentir toute la magie et la fantaisie dans ce nouveau monde dans lequel je plongeais. Je n’avais qu’une envie et c’était de m’y lancer en mode exploration pour tout voir et tout visiter.

Que ce soit via la zone La Forêt Des Champignons, le Labyrinthe ou encore le fameux Château de la Reine, c’est une panoplie de superbes panoramas qui défilaient sous mes yeux. C’est diversifié, c’est propre, c’est fluide, c’est amusant. Pour en voir le bout, j’ai dû y mettre environ 5 heures. De plus, même si vous le terminez une fois, vous pourrez y revenir pour dénicher les items à collecter. Un petit facteur de rejouabilité, mais somme toute apprécié pour les complétistes dont je fais partie.

Au niveau des mécaniques de jeu, c’est là que le jeu pèche par son manque d’action. C’est dommage, car si le jeu est très joli et est très plaisant à évoluer dans ses différentes zones, il en est tout autre pour ses mécanismes qui font trop dans la facilité. Bien que le monde semble ouvert, il n’en est rien. On fait des aller-retours, dans les différents mondes et ça devient très linéaire rapidement. Pour progresser, vous devrez éliminer les ennemis en martelant toujours le même et seul bouton d’attaque et en effectuant quelques parades et esquives. Vous pourrez également utiliser des objets comme des bombes, mais c’est tout. Outre la quête principale consistant à sauver ce monde, vous aurez quelques missions annexes à effectuer allant de la récupération d’objets ou à éliminer un certain nombre d’ennemis. Le comporte quelques combats de boss intéressants, mais tout est facile, même les puzzles que vous trouverez ici et là. Cococumber vise clairement un vaste public. Autre point faible, il m’a été assez fréquent de me perdre dans l’univers du jeu et à chercher désespérément ce que je devais faire pour progresser.

C’est décevant, car l’aspect visuel repose sur des bases solides et qui m’ont conquise. Sa direction artistique brille en offrant un mélange entre « Chibi » et « Pixelart ». Cet univers possède son charme, l’esthétique est magnifique et le bestiaire est distinct selon la zone dans laquelle on se retrouve. Je n’ai vu aucun bogue ou de période de gel, les chargements sont très rapides. Du côté sonore, encore là, c’est parfaitement maîtrisé de bout en bout avec des musiques qui nous rappellent les meilleures productions. Petit point que je me dois de soulever avec positivisme, lors de sa sortie, le jeu n’était offert qu’en anglais, depuis les développeurs y ont greffé des sous-titres et menus en français.

Au final, si vous avez apprécié Echo Generation, alors vous adorerez Ravenlok. Je porterais une grande attention sur ce studio canadien dans les prochaines années. Un fort potentiel pour une petite équipe de passionné.

Points positifs:

  • La diversité des zones
  • Le graphisme
  • La direction artistique
  • La bande originale

Points négatifs:

  • Trop facile en tout point
  • Devient rapidement linéaire

Le jeu fut testé sur la Xbox Series X via un code de téléchargement qui fut gracieusement offert par la firme Stride PR.

Cote FG: 8/10