J’adore les jeux narratifs dans lesquels des interactions sont proposées comme Dear Esther, Firewatch, Gone Home. Team17 est reconnu pour sa liste très nombreuse de jeux à succès. Alors jeux narratif/interactif + Team17 = Killer Frequency. Un excellent jeu et après l’avoir terminé, je vous offre mon ressenti final.

Fiche technique:

  • Titre: Killer Frequency
  • Développeur: Team17
  • Éditeur: Team17
  • Genre: jeu d’action/horreur
  • Style: se joue en solo uniquement
  • Date de sortie: 01 juin 2023
  • Plateforme: PC, Nintendo Switch, PlayStation et Xbox
  • Disponibilité: physique et téléchargeable
  • Langues des dialogues: anglais
  • Langue des menus/sous-titres: anglais ou français
  • Site officiel: https://www.killerfrequency.game/

C’est le tueur… on le voit dès le début.

Avis du rédacteur:

Killer Frequency nous place dans la peau de Forrest Nash, un animateur de radio déchu qui se raccroche à ce qui fait de mieux, animer une ligne ouverte. Recruter par une radio nocturne de la petite ville de Gallows Creek, qui ne dépasse pas la centaine d’habitants, lui qui est habitué à un auditoire dépassant les millions de fans, il devra faire équipe avec une certaine Peggy et jouer au D.J. et user un brin de psychologie. Par contre, par cette nuit de 1987, il ne se doutait qu’il jouerait le rôle d’un sauveur pour de nombreuses personnes, se servant de la ligne ouverte pour tenter d’être secouru étant pourchassé un tueur en série: le Tueur Siffleur. Comme le dirait si bien la vedette radiophonique “I am Forrest Nash, welcome to 189.16, The Scream!”

Après un court explicatif nous apprenant les tenants et aboutissants du métier de grand manitou des ondes:  placer des pubs, utiliser le catalogue de disques (je rappelle que l’on est en 1987), interagir avec le public, etc. Tout ça en demeurant statique devant son environnement de travail. Il y a quelques activités incluses comme lancer des boules de papier dans un panier de basketball portable, tapoter son micro, utiliser une boîte de sons ambiants et c’est pas mal ça.

Se jouant à la première personne, on voit très bien ce que l’on fait et lorsque Peggy ou un interlocuteur(trice) s’impose, une boîte de choix de réponses apparaît à la gauche de Monsieur Nash et on choisit sa réponse et le dialogue se poursuit. Cependant, alors que l’on croyait passer une première nuit tranquille, on reçoit un appel de la répartitrice du commissariat du village et on apprend que le shérif fut assassiné et la sergente grièvement blessée par le pas fin. Alors que les deux survivantes doivent prendre la fuite pour aller chercher du renfort, on devient l’entremise entre la police et la radio. On filtre les appels et doit aider plusieurs personnes pourchassées par une personne sifflant un air macabre, vêtu d’un masque qui ressemble à un mélange de Jason Vorheees et Michael Myers et qui tue des gens. Ça, c’est la partie statique. Je pensais honnêtement que ma place serait toujours derrière ma radio, mais ohhh surprise, pas du tout. Au contraire et j’ai adoré cette tournure, ceci hausse grandement l’effet d’immersion.

À force de discuter avec diverses personnes, on est appelé à visiter tout le bloc ou opère la station de radio et croyez-moi, même si au départ ça l’air petit, c’est tout le contraire, il y a même des passages secrets, mais ça, il en reviendra à vous les découvrir. L’important, c’est la… clé! On nous donne quelques missions comme trouver un disque, une cassette, un fax, un magasine ou un manuel d’instructions, mais toujours utile pour la suite des choses. Par contre, votre but premier sera de sauver toutes les personnes visées par le tueur… ou tueuse? En tout cas, je parle trop. Pour ma part, j’ai réussi ma mission avec succès. Il faut savoir qu’à chaque fois, vous devrez répondre à certaines questions et le résultat de vos réponses décidera du sort des victimes. Votre première nuit fort rocambolesque s’étalera sur quelques heures dans le jeu, mais aussi dans la réalité. J’ai bouclé le tout en 4h30. Que de plaisir, aucune longueur, bref, j’ai adoré.

Team17 est présent dans le jeu!

L’aspect visuel est propre et sans bavure. Si vous aimez les jeux comme ceux que j’ai mentionnés en préambule de mon test, en occurrence Gone Home et je viens d’y penser, What Remains Of Edith Finch, alors vous allez adorer. C’est comme une bande dessinée vivante en 3D. Le tueur, il fait peur. Comme le jeu se joue à la première personne, ce qui rajoute un facteur de stress en passant, j’aurais vraiment apprécié l’aventure en réalité virtuelle.

Ce qui m’amène à la grande force du jeu, l’ambiance sonore. C’est réussi du début à la fin. Que ce soit le jeu des acteurs/actrices qui parfois est surjoué, le tout demeure crédible, en tout cas pour un film de Série B. La bande originale pige dans un répertoire des pièces des années 80 (réelles ou fictives), c’est bon, mais pas mon style du tout. L’ambiance est lugubre, macabre et à certains points, très stressante, mais c’est son rôle dans ce style de jeu. Que dire du sifflet du tueur… fort, fort, efficace. Bon, comme tout n’est pas parfait, à l’occasion, je mentionne bien à l’occasion, les appels malgré leur degré de sérieux, ne le semblent pas tant.

Pour conclure, ce jeu est trop bon dans tous ces aspects pour passer sous le radar. Je vous le recommande haut la manette. J’en aurais même pris davantage. Bravo Team17, du super boulot.

Points positifs:

  • Tout ce qui touche à la radio.
  • L’ambiance en général.
  • Le visuel efficace à la première personne.
  • Le jeu des acteurs/actrices.
  • La fin… inattendue.

Points négatifs:

  • Parfois, a de la difficulté à se prendre au sérieux.
  • Un peu court, mais bon.

Le jeu fut testé sur la Xbox Series X via un code de téléchargement qui fut gracieusement offert par la firme Press Engine.

Cote FG: 9/10

Voici un aperçu du jeu que j’ai réalisé: