Les jeux dans le style Limbo, Inside ne sont très nombreux, mais si vous cherchez une alternative, je vous conseille grandement le jeu DARQ, peut-être que vous le connaissez déjà, mais pour les néophytes ou simplement pour vous y replonger, voici mon test.

Fiche technique:

  • Titre: DARQ – Ultimate Edition
  • Développeur: Unfold Games
  • Éditeur: Feardemic
  • Genre: action/aventure doublé d’un jeu de casse-tête
  • Style: se joue en solo seulement
  • Date: 02 mars 2023
  • Plateforme: PC, Nintendo Switch, PlayStation et Xbox
  • Disponiblité: version téléchargeable et physique
  • Langues des dialogues: absent
  • Langues des menus/sous-titres: anglais/français
  • Site officiel: http://darqgame.com/

Avis du rédacteur:

Avant de me lancer dans mon test, je vais faire une nomenclature des différentes éditions sorties au préalable, question de s’y retrouver. D’abord sortie initialement en août 2019, la Complete Edition voit le jour en 2020 et en plus du jeu, comprend les deux contenus additionnels The Crypt et The Tower. Pour ce qui du premier ajout, il s’agit d’une autre boucle de cauchemars avec de nouvelles mécaniques et casse-têtes dans une crypte remplie de sombres surprises. Dans le second, Lloyd se réveille à nouveau dans ses rêves, mais se retrouve dans une tour remplie de nombreux nouveaux mystères, casse-têtes et créatures effrayantes. Il faut savoir que vous n’avez pas besoin d’avoir terminé jeu pour vous lancer dans les contenus téléchargeables. 2023, marque l’arrivée de la Ultimate Edition, qui comprend tout le contenu des éditions précédentes, mais cette fois sur consoles

L’histoire de DARQ vous fera voyager dans les rêves de Lloyd. Rêves qui malheureusement se transforment rapidement en une boucle infinie de cauchemars. La priorité du garçon est à l’instar des films mettant en vedette un certain Freddy, se réveiller pour y mettre fin. Cependant, chaque tentative demeure vaine et le fait sombrer plus profondément dans ces rêves lucides guidés par son inconscient. Il doit s’adapter au nouveau monde, réapprendre la gravité, se raccrocher à ses sens et à son esprit afin de résoudre des casse-têtes et éviter les créatures qui défendent le monde étrange et sombre de DARQ.

DARQ est avant tout un jeu d’horreur, mais avec absence de sang ni de violence trop graphique. Ici, ça sera plutôt épisodes de surprises, parsemés de passages angoissants. C’est simple, mais efficace. Les développeurs réussissent à rendre le tout fort malaisant sans tomber dans les clichés vus et revus. L’aventure se boucle aisément en une séance, le jeu ne durant que 2 à 4 heures, tout dépend votre taux de succès à réussir les différentes énigmes. C’est court, mais votre cerveau sera mis à rude épreuve.

Tout au long de vos cauchemars, vous serez amené à visiter une panoplie d’endroits différents comme un hôpital, une ruelle complètement déserte, un train et j’en passe. Comme il s’agit d’horreur proprement dit, oui, vous aurez certaines créatures fort antipathiques. Il vous sera inutile de les attaquer de front, car elles sont beaucoup plus puissantes que vous. La seule solution résidera dans l’option de vous cacher dans le décor ou simplement de fuir. D’ailleurs, en parlant d’ennemis, je peux vous dire qu’ils sont vraiment originaux, ce qui confère un bestiaire intriguant. J’ai un spécimen pas piqué des vers qui m’a presque traumatisée, la vieille dame en fauteuil roulant. Attendez de la voir…

Dès la première scène, on nous lance directement dans l’action. Aucune indication, aucune marche à suivre, vous n’avez que vous sur qui vous pouvez compter. On doit alors comprendre le fonctionnement avec pour seule aide, des icônes apparaissant sur certains objets. Pour ce qui est de l’aspect énigmes/puzzles, le jeu est très complet puisqu’elles sont souvent complexes et nécessitent de creuser les méninges et réfléchir pendant de longues minutes. DARQ n’est pas seulement un jeu dans lequel on se déplace d’un plan à un autre horizontalement, mais on peut aussi changer de zone dans une perspective de premier plan/second plan. Ce procédé est plutôt ingénieux. Donc, vous pourrez évoluer au plafond avec autant d’aisance que sur le plancher.

L’aspect visuel qui manque cruellement de couleurs est très joli dans sa glauquitude de teintes de gris et noir. C’est très fluide de bout en bout, malgré les changements rapides de perspectives. Le jeu de lumière est parfait. Je me croyais tombé dans l’univers de Tim Burton. Les niveaux sont très bien conçus et j’ai adoré la diversité des ennemis.

DARQ malgré sa troisième édition, s’améliore de fois en fois, la puissance des consoles actuelle aide grandement. À faire au moins une fois dans votre de vie de joueur/joueuse. Une belle édition complète, mais encore trop courte.

Points positifs:

  • L’histoire de rêves/cauchemars.
  • Les diverses perspectives.
  • Un aspect visuel de toute beauté.
  • L’ambiance sombre et glauque.
  • Les différentes zones à visiter.
  • Un bestiaire effrayant.

Points négatifs:

  • Très courte durée de vie.
  • Certains passages très complexes.
  • Quelques temps de chargement parfois un peu longs.

Le jeu fut testé sur la Xbox Series X via un code de téléchargement qui fut gracieusement offert par la firme Feardemic.

Cote FG: 8/10