(Test FG) Reverie: Sweet As Edition

Les jeux ayant comme inspiration l’historique de la franchise The Legend Of Zelda sont nombreux, mais il est difficile de dépasser le maître Link. Le studio Rainbite par l’entremise d’EastAsiaSoft a essayé, mais force est d’admettre que parfois, l’inspiration peut pratiquement se confondre avec plagiat. Je ne dis que c’est le cas ici, mais les éléments trop semblables sont de mises. Alors, voici mon compte rendu de cette expérience amusante, mais courte.

Fiche technique:

Titre: Reverie: Sweet As Edition
Développeur: Rainbite
Éditeur: EastAsiaSoft
Genre: jeu de rôle d’action
Style: se joue en solo uniquement
Date de sortie: Nintendo Switch le 07 mars 2019/ PC, PlayStation et Xbox le 28 juin 2023
Plateforme: PC et consoles.
Disponibilité: version téléchargeable seulement
Langues des dialogues: aucune
Langue des menus/sous-titres: anglais et français
Site officiel: https://www.eastasiasoft.com/games/Reverie-Sweet-As-Edition

Avis du rédacteur:

Dès le départ, on nous place dans la peau de Tai, un jeune garçon qui arrive sur l’ile Toromi où ses grands-parents habitent. Île qui se trouve au large de la Nouvelle-Zélande d’où sont originaires les développeurs. Tient donc, une coïncidence? L’histoire est tirée d’une légende maorie, dans laquelle Toromi Island est habitée par des esprits en colère qui menacent la destruction des lieux. Dès lors, votre grand-père vous demande d’aller à la cave chercher un bouquin. Et on arrive dans une cave tellement grande qu’elle en devient un donjon avec à la clé, un boss.

C’est là, une large force du jeu, son ton et ambiance décalée qui vous accrochera parfois un sourire. De plus, ce type de jeu doit donner envie de vouloir continuer et c’est le cas ici. La mission principale, les quêtes annexes qui s’entremêlent, les mini-jeux (parfois vraiment ordinaire toutefois), l’humour et l’inspiration de la célèbre franchise de Nintendo sont des points positifs pour s’y aventurer.

Comme il s’agit d’une aventure inspirée, le jeu comporte des donjons et des énigmes et si vous explorez et combattez suffisamment, la difficulté sera plus… disons raisonnable. Pour ce qui est de la durée de vie, c’est là que le bât blesse, entre 5 à 8 heures tout au plus. Une honte pour ce genre de jeu. Certains combats de boss vous demanderont un peu de dextérité et quelques énigmes un peu plus complexes, mais c’est tout.

Une des quêtes annexes propose ou plutôt force l’exploration de toute l’île. D’ailleurs à l’instar d’un The Legend Of Zelda: A Link Awakening et sa quête des coquillages, vous devrez faire dans le jeu, mais en récoltant des plumes d’oiseaux. J’ai vraiment eu l’impression que les développeurs ont voulu ajouter une durée de vie artificielle avec cette trop longue mission. Déjà que le jeu n’est pas très long. Mais bon, la récompense à la fin de tout ça, un donjon supplémentaire.

Pour ce qui est du graphisme, encore là, c’est comme si on se retrouvait à l’époque de la Game Boy et premier jet du jeu nomme ci-haut. C’est correct, mais sans plus. Du minimum, mais de qualité quand même.

À mon point de vue, l’une des forces du jeu réside dans sa bande originale et de son ambiance en général. Les pièces musicales s’enchaînent dans des moments parfois enivrants et parfois plus tristes. Les personnages ne parlent pas malheureusement.

Si on oublie la grande inspiration des jeux mettant en vedette le porteur de la Master Sword, le jeu fait bien dans ce qu’il doit. Un bon divertissement, mais beaucoup trop court. Au moins, il est offert à environ 20$.