(Test FG) Somerville

Plonger dans une aventure sans indication, sans dialogue ou tutoriel, ça vous dit? J’ai embarqué dans une aventure étrange, où découvrir vos aptitude a comprendre et a analyser sont mis a l’épreuve. Somerville, originellement sortie sur les consoles Xbox et sur ordinateur, fait sont entré dans l’univers PlayStation le 31 Août 2023, je vous explique ce que j’en pense.

Fiche technique:

Titre: Somerville

Genre : Aventure/Puzzle

Style : Solo

Éditeur :Jumpship

Développeur : Jumpship

Date de sortie : Original : 15 Novembre 2022 PS4/5 : 31 Août 2023

Plateforme : PC, PS4, PS5, Xbox One et Xbox Series

Classification : E+10, pour tous, 10 ans et plus

Langue des dialogues : Aucun

Langue du sous-titrage : Aucun

Option d’accessibilité : Aucun dialogue, jouabilité simple

Court descriptif :

Votre femme et votre bambin ont disparu suite à un cataclysme apocalyptique causé vraisemblablement par une race extraterrestre. À votre reprise de conscience, un seul objectif vous semble évident, retrouver votre famille. Explorer un monde coloré et sombre dans Somerville, où vos nouvelles capacités vous ouvriront des passages vers votre objectif.

Points forts et faibles

Force

Graphisme +
Scénario +
Jouabilité +

Faiblesse

Aucun Guidage –
Camera Fixe –

Avis du rédacteur :

Quel vent de fraicheur! Précédemment sorti sur les consoles Xbox, Somerville fait son apparition sur les consoles Play Station de Sony nous offrant des cadres de graphisme à couper le souffle.

Mes premiers pas dans ce jeu furent parsemés de confusion ignorant même que je venais de commencer à jouer, attendant la suite. Je vais vous décrire mon expérience, et j’espère vous transmettre le goût d’aller voir ce que Somerville a à offrir. Notez que pour ce test, on m’a offert le jeu sur PS5.

Nous sommes parachutés dans un monde de couleur et d’ombre. L’objectif de notre personnage est simplement de retrouver sa famille. Le style de jeu détonne vraiment du reste des jeux auxquels j’ai pu jouer depuis ma naissance. Dans ce titre, il n’y a aucun dialogue, du moins, je n’en ai pas eu, aucun écriteau, aucun tutorial, tu découvres par toi-même sous forme d’énigmes muettes.

Au niveau graphisme, rien à dire de plus sinon que ça frôle la perfection! Les jeux de couleur dans ce monde qui semble pleinement prendre ses origines dans un art peint. Le concept même a été mis sur la lumière et les zones d’ombre, afin de créer une jouabilité facile à comprendre et à suivre.

La jouabilité, par ailleurs, est une force de ce jeu au même titre qu’une faiblesse. Parlons premièrement des caméras fixes; il nous est impossible de modifier le comportement de la caméra. En soit, ça donne une impression que nous sommes simplement sur une toile à avancer.

C’est handicapant sur plusieurs plans, enfin littéralement, nous ne pouvons pas apercevoir ou ne pouvons passer afin d’atteindre la prochaine étape. À un endroit j’ai été « coincée » durant 15 minutes à regarder des formes noirs tirant de la lumière (voir l’image) faire leurs bruits, jusqu’à ce que je me décide de simplement regarder au plan précédant s’il y avait une issue… et oui! Les commandes sont simples, le joystick pour avancer/diriger le personnage, et X pour interagir. La touche R2 permet d’activer le pouvoir du personnage, en tant que tel, tout le monde peut jouer à ce jeu.

L’enjeu est de se rendre à la fin du voyage en évitant d’être vue par les lumières. Elles vont simplement nous aspirer et suggérer que cela nous tue, car oui, il ne semble pas y avoir de réelle violence, mais ça reste un environnement stressant, ne sachant pas trop ce qu’il se passe.

En bref, ce jeu m’épate. À la foi facile à jouer, intuitif dans les grandes lignes et une totale découverte autonome, toute personne en âge de conscience est en mesure de passer au travers de cette œuvre stressante et intéressante.

Au moment d’écrire ces lignes, je n’ai pas fini le titre, mais mon aventure se fera sans doute par tranche, car dans ce genre de jeu, autant prendre du recul sur certaines énigmes, surtout si on a aucun indice à première vue.