Enfin… je peux enfin y jouer. Je parle ici du jeu The Bookwalker: Thief Of Tales qui semblait très intéressant dans son concept. Laissez-moi vous raconter une petite histoire. Il était une fois un homme assis chez lui attendant de pouvoir jouer et tester un jeu particulièrement prometteur. Non sans peine, il fut déçu d’apprendre que ledit jeu n’avait pas reçu de mise à jour pour le jouer dans sa langue natale, le français. Il aura fallu deux ou trois converses avec les développeurs indépendants Do My Best Games pour comprendre qu’une mise à jour était toujours en processus d’être complétée et rendue disponible, mais sans date de disponibilité. Il aura fallu être patient et pratiquement un mois plus tard, le jour J est enfin arrivé et il a pu y jouer. Voici son ressenti final couché sur un texte écrit.
Jadis auréolé de gloire, le romancier Étienne Quist est dépossédé de sa faculté d’écrire lorsqu’on le juge coupable d’un crime abject. Déterminé à changer la donne, il accepte la proposition d’un bienfaiteur pour le moins douteux… Sa mission? S’infiltrer dans des livres pour localiser et subtiliser un éventail d’objets légendaires dans le but de racheter sa liberté. Une petite mission il va s’en dire. Moi comme vous, on sait ce que ça veut dire de se perdre dans un bon livre sans voir le temps passé, mais ici les développeurs ont fait passer ce concept à un niveau supérieur. Ce qui vous amènera à passer par des mondes fantastiques, lugubres, mystérieux et dans des époques différentes comme le futur et le Far West. À chaque nouvelle zone, vous devrez une réussir une série d’énigmes et mener à bien certains problèmes dans le but de localiser ledit objet souhaité par votre bienfaiteur.
Il faut garder en tête qu’une large part du jeu repose sur l’exploration de tous les environnements vous entourant. Ce faisant, vous pourrez communiquer avec certains personnages non jouables, effectuer une collecte exhaustive d’items et ainsi découvrir certains secrets. Cependant, c’est bien beau vouloir recouvrer votre liberté, mais à quel prix le faire, allez-vous devoir enfreindre votre code de moralité pour y arriver? Ce titre ne comporte pas vraiment de quêtes annexes, pas besoin, car chaque récit est déjà très complet et détaillé. Tout comme moi, vous vous perdrez dans les mondes plutôt courts qui sont énoncés dans chacun des livres uniques qui atterrissent à votre porte. J’ai vécu du très inattendu, un monde de surprises s’ouvrira à vous sur le huit à dix heures que cette splendide expérience dure.
Les récits c’est beau, mais les énigmes sont encore mieux. La manière dont elles s’exposeront devant vous et comment et de la manière dont vous les aborderez sont parmi les parties les plus divertissantes du jeu. Parfois, réussir nécessitera de fouiller la zone dans laquelle Quist se trouve, mais également de revenir dans le monde réel et dénicher un objet, pour retourner dans le livre et mener à bien l’énigme. Le fait que la jouabilité s’effectue en dualité via deux mondes lui permet une incroyable créativité ainsi que peu de limites imposées. Par contre, les défis ne sont pas très complexes à résoudre, ce qui est un peu dommage.
De plus, vous devrez bien réfléchir avant de poser un acte. Je m’explique. Si vous avez besoin de crocheter une serrure au lieu de trouver la bonne clé pour la porte, vous pourrez construire un crochet dans un établi, pour peu que vous ayez les ressources requises évidemment. Endroit de production d’objets se trouvant dans les diverses zones, cependant, si ce crochet vient à se briser, vous n’aurez peut-être plus de ressources pour en produire un autre et ainsi le remplacer, et cela pourrait fermer certaines portes à Étienne plus tard dans l’histoire, car il pourrait être incapable d’utiliser un crochet pour ouvrir un coffre qui ne peut pas être ouvert par un pied-de-biche et ainsi de suite. Ça l’air de rien comme ça, mais ces courtes décisions peuvent avoir un impact plus tard. Je vous conseille alors de fouiller partout. Un méchant plus pour l’immersion.
Ce qui m’amène à mon point de vue, l’aspect le plus faible du jeu: le système de combat. Certes, vous n’aurez pas à combattre sans arrêt. Un affrontement ici et là qui s’effectue en mode tour par tour très de base. Au menu: attaques qui infligent des dégâts et souvent, vous aurez à combattre plusieurs ennemis, et ce, en gérant votre jauge de vie ainsi que sa barre d’encre qui est le pendant d’une banque de mana ou d’énergie. Pour ce faire, vous devrez consommer de l’encre, mais en qualité limitée. Prenez note qu’il vous sera possible de récupérer de l’encre sur les ennemis avant de faire une prochaine attaque majeure. Ça semble peut-être confus comme ça, mais en jeu, c’est plutôt simple à saisir.
Visuellement, c’est fort joli et on dirait que c’est carrément peint à la main. Parfois, c’est sombre, d’autres endroits plus colorés. Le bestiaire est pas si mal pour les ennemis, mais je m’attendais à peu plus d’originalité comme dans la première zone où on retrouve des satanées araignées. Le jeu est fluide et ne gel pas du tout. En tout cas, sur Xbox Series X, ça passe très bien.
Pour l’audio, bien sachez que le jeu ne comporte pas de dialogues parlés, tout est en texte et on peut entendre une ou deux onomatopées ici et là. Par contre, les dialogues se font à l’occasion via un système de choix de réponse. J’ai adoré, ça permet une meilleure interaction avec tous. Les pièces musicales instrumentales vont avec l’action et sont pour la plupart assez relaxes. Le rythme augmente lors des combats.
Pour conclure, vous devez le faire au moins une fois. Il possède trop de qualités pour passer par-dessus. Et du coup, tant qu’à le faire, allez faire aussi The Final Station du même studio, tout aussi intéressant, mais dans un tout autre registre.
Points positifs:
Concept fort intéressant.
L’exploration et la résolution d’énigmes.
La narration.
Bonne durée de vie.
Le visuel peint à la main.
Points négatifs:
Le système de combats.
Un bestiaire pas très original.
Le jeu fut testé sur la Xbox Series X via un code de téléchargement qui fut gracieusement offert par Stride PR.
Août 29 2023
(Test FG) The Bookwalker: Thief Of Tales
Enfin… je peux enfin y jouer. Je parle ici du jeu The Bookwalker: Thief Of Tales qui semblait très intéressant dans son concept. Laissez-moi vous raconter une petite histoire. Il était une fois un homme assis chez lui attendant de pouvoir jouer et tester un jeu particulièrement prometteur. Non sans peine, il fut déçu d’apprendre que ledit jeu n’avait pas reçu de mise à jour pour le jouer dans sa langue natale, le français. Il aura fallu deux ou trois converses avec les développeurs indépendants Do My Best Games pour comprendre qu’une mise à jour était toujours en processus d’être complétée et rendue disponible, mais sans date de disponibilité. Il aura fallu être patient et pratiquement un mois plus tard, le jour J est enfin arrivé et il a pu y jouer. Voici son ressenti final couché sur un texte écrit.
Fiche technique:
Avis du rédacteur:
Jadis auréolé de gloire, le romancier Étienne Quist est dépossédé de sa faculté d’écrire lorsqu’on le juge coupable d’un crime abject. Déterminé à changer la donne, il accepte la proposition d’un bienfaiteur pour le moins douteux… Sa mission? S’infiltrer dans des livres pour localiser et subtiliser un éventail d’objets légendaires dans le but de racheter sa liberté. Une petite mission il va s’en dire. Moi comme vous, on sait ce que ça veut dire de se perdre dans un bon livre sans voir le temps passé, mais ici les développeurs ont fait passer ce concept à un niveau supérieur. Ce qui vous amènera à passer par des mondes fantastiques, lugubres, mystérieux et dans des époques différentes comme le futur et le Far West. À chaque nouvelle zone, vous devrez une réussir une série d’énigmes et mener à bien certains problèmes dans le but de localiser ledit objet souhaité par votre bienfaiteur.
Il faut garder en tête qu’une large part du jeu repose sur l’exploration de tous les environnements vous entourant. Ce faisant, vous pourrez communiquer avec certains personnages non jouables, effectuer une collecte exhaustive d’items et ainsi découvrir certains secrets. Cependant, c’est bien beau vouloir recouvrer votre liberté, mais à quel prix le faire, allez-vous devoir enfreindre votre code de moralité pour y arriver? Ce titre ne comporte pas vraiment de quêtes annexes, pas besoin, car chaque récit est déjà très complet et détaillé. Tout comme moi, vous vous perdrez dans les mondes plutôt courts qui sont énoncés dans chacun des livres uniques qui atterrissent à votre porte. J’ai vécu du très inattendu, un monde de surprises s’ouvrira à vous sur le huit à dix heures que cette splendide expérience dure.
Les récits c’est beau, mais les énigmes sont encore mieux. La manière dont elles s’exposeront devant vous et comment et de la manière dont vous les aborderez sont parmi les parties les plus divertissantes du jeu. Parfois, réussir nécessitera de fouiller la zone dans laquelle Quist se trouve, mais également de revenir dans le monde réel et dénicher un objet, pour retourner dans le livre et mener à bien l’énigme. Le fait que la jouabilité s’effectue en dualité via deux mondes lui permet une incroyable créativité ainsi que peu de limites imposées. Par contre, les défis ne sont pas très complexes à résoudre, ce qui est un peu dommage.
De plus, vous devrez bien réfléchir avant de poser un acte. Je m’explique. Si vous avez besoin de crocheter une serrure au lieu de trouver la bonne clé pour la porte, vous pourrez construire un crochet dans un établi, pour peu que vous ayez les ressources requises évidemment. Endroit de production d’objets se trouvant dans les diverses zones, cependant, si ce crochet vient à se briser, vous n’aurez peut-être plus de ressources pour en produire un autre et ainsi le remplacer, et cela pourrait fermer certaines portes à Étienne plus tard dans l’histoire, car il pourrait être incapable d’utiliser un crochet pour ouvrir un coffre qui ne peut pas être ouvert par un pied-de-biche et ainsi de suite. Ça l’air de rien comme ça, mais ces courtes décisions peuvent avoir un impact plus tard. Je vous conseille alors de fouiller partout. Un méchant plus pour l’immersion.
Ce qui m’amène à mon point de vue, l’aspect le plus faible du jeu: le système de combat. Certes, vous n’aurez pas à combattre sans arrêt. Un affrontement ici et là qui s’effectue en mode tour par tour très de base. Au menu: attaques qui infligent des dégâts et souvent, vous aurez à combattre plusieurs ennemis, et ce, en gérant votre jauge de vie ainsi que sa barre d’encre qui est le pendant d’une banque de mana ou d’énergie. Pour ce faire, vous devrez consommer de l’encre, mais en qualité limitée. Prenez note qu’il vous sera possible de récupérer de l’encre sur les ennemis avant de faire une prochaine attaque majeure. Ça semble peut-être confus comme ça, mais en jeu, c’est plutôt simple à saisir.
Visuellement, c’est fort joli et on dirait que c’est carrément peint à la main. Parfois, c’est sombre, d’autres endroits plus colorés. Le bestiaire est pas si mal pour les ennemis, mais je m’attendais à peu plus d’originalité comme dans la première zone où on retrouve des satanées araignées. Le jeu est fluide et ne gel pas du tout. En tout cas, sur Xbox Series X, ça passe très bien.
Pour l’audio, bien sachez que le jeu ne comporte pas de dialogues parlés, tout est en texte et on peut entendre une ou deux onomatopées ici et là. Par contre, les dialogues se font à l’occasion via un système de choix de réponse. J’ai adoré, ça permet une meilleure interaction avec tous. Les pièces musicales instrumentales vont avec l’action et sont pour la plupart assez relaxes. Le rythme augmente lors des combats.
Pour conclure, vous devez le faire au moins une fois. Il possède trop de qualités pour passer par-dessus. Et du coup, tant qu’à le faire, allez faire aussi The Final Station du même studio, tout aussi intéressant, mais dans un tout autre registre.
Points positifs:
Points négatifs:
Le jeu fut testé sur la Xbox Series X via un code de téléchargement qui fut gracieusement offert par Stride PR.
Cote FG: 8/10
Voici un aperçu du jeu que j’ai réalisé:
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By JediDuNord • (Test FG) Xbox, Xbox • 0 • Tags: Do My Best Games, The Bookwalker: Thief Of Tales, tinybuild, Xbox Series X