Un jeu d’action enragé et chaotique dans un monde en ruine, quoi de mieux? C’est un style qui me plait, pourtant Atlas Fallen n’est pas comme qui dirait sans défaut, je vous explique mon point de vue.
Titre: Atlas Fallen
Genre : Action / Aventure
Style : Solo et multijoueur
Éditeur : Focus Entertainment
Développeur : Deck13 Interactive
Date de sortie : 9 Août 2023
Plateforme : PC, PS5, Xbox Série
Classification : T pour Adolescent
Langue des dialogues : Anglais et Allemand
Langue du sous-titrage : Français, Anglais, Espagnol, Allemand et autre
Option d’accessibilité : Daltonisme (Natif PS5)
Court descriptif:
Vous, un sans-nom, êtes porté à débuter l’aventure avec un esprit qui semble être une divinité nommée Nyaal. Utilisez ses pouvoirs pour vous libérer de la tyrannie de gens exploitant vos semblables et combattez des monstres dans un monde ouvert généreux.
Points forts et faibles:
Force
- Intelligence artificielle +
- Durée de vie +
- Jouabilité +
Faiblesse
- Scénario –
- Tutoriel –
- Guidage parfois chaotique –
Avis du rédacteur :
Atlas Fallen, un jeu récemment sorti, développé par Deck13 Interactive et édité par Focus Entertainment. Mon expérience en jeu m’a amenée à des conclusions que je ne pensais pas être possible. Je suis du genre à facilement aimer les jeux, car j’admire tout le travail des gens impliqués dans la réalisation.
Or, dans ce cas-ci, que de pures souffrances vis-à-vis de certains aspects vraiment désagréables en jeu. Je vais tenter de vous transmettre mon ressenti face à ce jeu, et si par la suite vous avez un avis contraire, je suis prête à vous entendre.
Pour débuter le tout, amenons un point qui décroît l’expérience en jeu : le tutorial interminable. À peine entrés en jeu, nous sommes guidés par un scénario vers des objectifs incertains dans un monde jusque-là linéaire.
Le didacticiel nous agresse de messages sans arrêt pour expliquer chaque élément; même après une heure et vingt du début. Le seul sentiment que cet élément m’apportait était une lassitude de tous ces petits textes expliquant chaque élément pendant que l’on avance dans un scénario flou et très peu accrocheur.
Le scénario en début de jeu nous demande de rallier à notre cause des sans-noms, comme notre personnage dans une révolte envers des soldats qui nous demandent de travailler. Déjà, niveau scénaristique, ça n’a aucun sens de demander aux joueurs de fomenter une rébellion dès le départ, car aucun attachement n’est créé envers aucun des personnages, ni même notre propre personnage. Ce qui me fait dire que le scénario est faible à ce niveau du jeu.
Heureusement Atlas Fallen n’a pas que des défauts. Si j’ai un conseil à vous prodiguer, c’est de persévérer dans l’aventure, car même si le début du jeu ne donne pas le goût de continuer, lui donner une chance sera sans doute une bonne chose.
Les mécaniques de combats sont plutôt simples, ceux-ci me font penser à un jeu de combat avec des combos, toutes les touches sur le dessus de la manette donne la possibilité de faire des mouvements de combats différents selon la touche choisie.
En tant que tel, c’est très basique comme commande, en général winner, mais cela demande un moment d’adaptation car ce n’est pas dans mes habitudes d’utiliser les touches A-B-X-Y pour frapper, mais plus les touches L et R.
Sa durée de vie est un point intéressant, après tout, 20-25 heures semble le nombre d’heure idéal pour une aventure vidéoludique de ce genre.
Après les interminables Tutoriels:
L’histoire commence à prendre une tournure intéressante, sans nécessairement innover dans le genre, un gantelet magique donne le pouvoir de combattre à notre personnage, celui-ci doit évidement être amélioré, car son pouvoir est instable.
Ce que je trouve un peu plate dans tout cela, la recherche n’est pas peaufinée, de là à trouver littéralement une pièce du gantelet, là, en train de léviter; ce qui va inévitablement faire apparaître des monstres.
Aucune recherche ou cinématique, enfin cela reste bien, peut-être avais-je des attentes un peu trop élevées?
Il est possible de faire la progression de cette histoire en groupe, ce qui pourrait rendre l’aventure plus intéressante. À noter qu’après les tutoriels, il y avait encore des phases de tutoriels, mais moins importantes.
Le design de personnage (ou CharaDesign) de ce jeu n’est pas à plaindre, il y a même un certain travail fait pour pouvoir varier l’apparence du personnage utilisé. Lors des cinématiques, les développeurs ont pensé à enlever le casque de notre personnage, alors c’est un plus, on lui voit la tronche quoi!
Je ne compte plus le nombre de jeu où tu design ton personnage et tu ne lui vois plus jamais la face. Comme quoi dans ces jeux, prendre une heure à lui donner un air de brute charmante ne sert à rien.
Suite à la partie plus linéaire du jeu, nous sommes projetés dans un monde beaucoup plus ouvert, un point fort intéressant à la vue des capacités de notre personnage qui nous offre une exploration plus riche. Le petit hic, on ne dirait pas non à un peu plus de méchants ennemis sur place, ou de vies.
Les graphismes de ce jeu nous donnent une expérience agréable à l’œil. Hormis quelques textures un peu bâclées, le tout reste très intéressant, nous montrant un monde à la fois coloré et menaçant dans une contrée lointaine.
L’intelligence artificielle des monstres reste rudimentaire, mais efficace. La clé sera toujours de comprendre les habitudes de mouvements des monstres. La voix actée semble être un peu difficile à suivre par moment, est-ce une erreur niveau équipement ou c’est les acteurs qui avaient une certaine difficulté à entrer dans leur personnage?
Cependant, en général, les voix actées restent accrocheuses, surtout dans les interactions avec Nyaal, qui semble vraiment perdue.
Finalement, Atlas Fallen passe peine à être un jeu marquant, n’étant pas nécessairement ultra mauvais, il n’est pas spécialement bon. À ce titre, je le qualifierais même de passe-temps, un idéal quand tu ne sais pas trop quoi faire et que tu as beaucoup de patience.
J’ai évoqué beaucoup de points dans ce titre qui me déplaisaient, mon but n’étant pas spécialement de frapper sur le travail des gens ayant travaillé sur ce titre, mais bien de mettre de l’avant ce qui aurait pu être mieux.
Donc, avec un tutoriel plus concis, une histoire qui débute en ressentant réellement la douleur et la souffrance de notre personnage nous lierait davantage à lui/elle.
Le mode coopératif, un moyen important pour arriver a nos fins, malheureusement je n’ai pas pu tester cet fonctionnalité, mais au vue de certain combat, le tout semble être plus facile dans cette voie.
Donner le sentiment d’injustice dans ce scénario est important pour se sentir en phase avec le personnage joué. Le système de combat, très intéressant et réactif, donne des scènes d’action intéressantes. Compte tenu les éléments cités précédemment, j’accorde à ce jeu un 5/10. À peu de chose près d’être vraiment intéressant, je n’ai pas embarqué dans l’histoire. Ceci dit, le mode multijoueur offert donne la possibilité de subir tout cela a deux, et au final de ne pas prendre au sérieux l’histoire, je conseillerais vivement un coéquipier dans cette aventure, ce qui lui donnerais plus de légitimité a jouer a plusieurs.
Note personnelle : 5/10 Multijoueur: 6/10
Signature : SkyFarron
Vous souhaitez l’acheter sur PC?
Minimum requis:
- Système d’exploitation et processeur 64 bits nécessaires
- Système d’exploitation : Windows 10 64-bit
- Processeur : Intel Core i5-6600K/AMD Ryzen 3 1200
- Mémoire vive : 8 GB de mémoire
- Graphiques : 4 GB VRAM, GTX 1050 Ti/RX 470
- DirectX : Version 12
- Espace disque : 35 GB d’espace disque disponible
- Notes supplémentaires : 30 FPS in 1920×1080 with the « Low » preset (Vulkan API)