20ième opus de la série Assassin’s Creed, Ubisoft nous amène à Bagdad, dans la jeunesse de Basim, précédemment vue dans Valhalla. Après de tumultueuses tentatives de créer des opus légendaires de la série, nous offrant de superbes histoires et jouabilité, mais nous enlevant un peu de l’ADN de ce qu’est Assassin’s Creed, Mirage nous arrive avec de grosses promesses, est-ce que c’est gagné? Voyons cela ensemble!

Titre : Assassin’s Creed: Mirage

Genre : Action/ Aventure-RPG

Style : Solo, Infiltration

Éditeur :Ubisoft

Développeur : Ubisoft

Date de sortie : 5 Octobre 2023

Plateforme : PC, PS4, PS5, Xbox One et Série

Classification : Mature 17 ans et plus

Langue des dialogues : Français, Anglais, Arabe et autre

Langue du sous-titrage : Français, Anglais, Arabe et autre

Option d’accessibilité : Daltonisme, accessibilité Clavier/Souris sur console

Court descriptif :

Vivez la jeunesse de Basim, un voleur vivant en périphérie de Bagdad qui ne cherche que la justice et la paix dans un monde qui ne désire que sa fin. Découvrez ce que Basim a fait de son existence avant son arrivée en Angleterre et voyez le monter vers le grade de Maitre Assassin.

Points forts et faibles

Force 

  • Réalisme + 
  • Jouabilité +
  • Bande Sonore +
  • Méchanique et IA +
  • Coup de cœur +

Faiblesse

  • Élément en jeu surnaturel –

Avis du rédacteur :

Du premier au dernier Assassin’s Creed, j’ai aimé mon expérience, toujours à de différents niveaux, passant d’un fun pas possible à un fun limite. Je parle ici de Brotherhood qui est une légende, selon moi, à Valhalla, qui fut en soit bien, mais trop vide, j’ai décroché. Mirage revient sur des préceptes autrefois dans l’ADN de la franchise en ramenant le style action et aventure. Dès mes premières minutes en jeu, c’est le choc, nous nous retrouvons dans un monde vivant, qui n’a pas la taille de l’Europe en entier, plein d’informations sur l’époque et la démographie. Nous retrouvons Basim en périphérie de Bagdad dans le 9e siècle.

L’IA :

Je commence par l’IA, cela peut sembler peu commun, mais dans ce cas-ci, c’est LE point qui m’a le plus marquée dès le début du jeu. L’interaction dynamique des personnages, c’est simple, on dirait vraiment que chaque PNJ (Personnage non jouable) a été programmé manuellement.

Des gardes discutant, des habitants marchandant et des citoyens qui vous délattent… Hé oui! Les citoyens sont une pierre angulaire du jeu, aidant même nos ennemis à nous trouver.

À l’inverse, les PNJ deviennent aussi nos alliés dans de rares occasions, différemment de tous les autres jeux, cela nous pousse à investiguer sur l’environnement nous menant à nos cibles, si nous y allons à la bourrin (foncer dans le tas), nous avons une quasi-certitude d’un échec cuisant.

Bon O.K., j’ai fait mon test en Hard Mode, je ne rigole pas avec les Assassin’s Creed. Enfin bref, l’IA, on y sent tout l’amour mis dans ce projet, un monde vivant et plein de surprises nous y attendent.

Le système de combat :

Le système de combat commence vraiment à être sur utilisé, mais reste grosso modo parfait. Je vais être claire et précise, nous sommes loin du style de combat des premiers Assassin’s Creed, ici, nous sommes plus près du style de combat des Souls Like (un style de jeu récent, sur une base d’une barre de vigueur). Ce qui consiste en esquives, attaques, blocages, simples comme tout, mais difficile d’adopter le style rapidement.

En soit, Odyssey et Valhalla ont tous deux pris ce style, mais en moins intense, j’aime bien, ça ajoute de la difficulté à un jeu qui autrefois n’avait l’air que d’un film interactif tellement c’était simple et facile en combat. (Petit clin d’œil à Ezio, capable de décimer une armée avec un balai ramassé sur le côté de la rue).

La carte :

Comme mentionné plus haut, la carte est bien plus petite que celle des trois dernières en date, en outre, elle se concentre qu’à la région de Bagdad (parfois dans de plus petites zones).

Dans certains cas, une grande carte c’est une joie, en jeu, dans d’autres cas, c’est lourd et inutile. Dans le cas de Mirage, la grandeur de la carte est parfaite, offrant beaucoup d’éléments en condensé, fidèle à la réalité de l’époque.

Les lieux importants protégés nous offrent une panoplie de moyens d’arriver à nos fins, une entrée cachée par là, une opportunité d’aider un marchand, des érudits qui sont prêts à aider en échange de rétributions ou même des rebelles bien fâchés qui ne souhaitent que verser le sang des corrompus.

Le réalisme :

Point supplémentaire qui me convainc davantage, le réalisme. Comme précédemment mentionné, l’IA donne une tout autre dimension au jeu. Parfois, je me suis arrêté pour uniquement écouter l’interaction entre les PNJ, deux gardes discutant d’un combat passé ajoutaient au réalisme et à mon immersion.

Lors de ma première expérience de haute notoriété, j’ai eu à trouver comment diminuer le niveau de recherche. Les annonceurs publics et les affichettes de recherche sont encore au rendez-vous, mais en moins grande quantité.

Fini les affiches qui se retrouvent au balcon d’un appartement, et les trois affichettes en 20 mètres. Il nous est imposé de chercher les éléments qui nous aident à redevenir incognito.

Les annonceurs publics ne demandent pas d’argent en échange de leur silence, mais une monnaie bien plus rare. Je vais taire certaines informations, question d’encourager la recherche et l’expérience.

Le concept d’évolution dans l’histoire a eu un petit peu d’amour dans cet opus, Basim ne commence pas au plus haut de sa forme, volant, en périphérie de Bagdad. Il n’a aucune notion de combat, hormis ces deux poings, qui font pâle figure face aux épées de la garde en rouge. Bref, nous en sommes au même point que lui.

Le Parkour :

Admirant l’effet de la gravité simulé sur Basim, nous pouvons apercevoir certains mouvements créés sur une base à la Unity (Jeu Assassin’s Creed Unity, Révolution Française, sortie originalement sur PS4/PC/XboxOne).

Les mouvements bien plus fluides que les premiers jeux laissent plus de liberté en parcours. Cependant, ils ont fait en sorte de remettre en évidence les éléments essentiels du parcours des premiers jeux, alors que dans les trois derniers, les zones d’escalade étaient plutôt libres. Dans celui-ci, il est primordial d’avoir une prise à portée pour grimper au mur adéquatement.

La Bande Originale :

La musique dans un jeu est un point important, sauf dans certains plus génériques. Dans le cas de Mirage, une bande originale qui n’aurait pas été soignée aurait diminué l’immersion en jeu. Or, utiliser des instruments propres à l’époque décrite en jeu, ainsi que des mélodies aux dissonances de l’époque ajoutent au réalisme. C’est une joie de parcourir les rues de Bagdad au son de la bande originale.

Accessibilité :

Finalement, l’accessibilité en jeu est super. Il vous est possible de jouer au clavier et à la souris sur console, hey oui! J’ai essayé, et malgré que j’aie de la difficulté à comprendre l’intérêt des gens pour ce style de jeu, je trouve intéressant que cela soit possible.

Les joueurs ayant une forme ou l’autre de daltonisme ont une option donnant accès à une expérience fidèle, corrigeant les défauts de colorimétrie de leurs yeux avec des options d’adaptation du daltonisme. Bien que cette option soit native sur une console PS5, elle est aussi offerte sur toutes les plateformes.

Pourquoi je lui donne une note parfaite? C’est bien simple, l’apothéose de ce qu’est Assassin’s Creed est présente, apportant des améliorations au concept sans l’aliéner. L’IA étant un point d’exception dans cet opus, cette dernière laisse au joueur une expérience hors du commun.

La bande originale, la carte et les lieux emblématiques de Bagdad ajoutent au réalisme d’une série qui a basé l’expérience joueur sur les faits romancés de ce monde.

Le seul point négatif que je souhaite souligner concerne les quelques objets, optionnels, qui offrent des capacités surnaturelles, enfin, il fallait bien un point négatif!

Un 10/10 semble bien indiqué pour un retour aux sources aussi réussi. Fini les pouvoirs des Dieux, juste du combat à armes égales dans un monde hostile. Fini les massacres inutiles de gardes, bonjour les décisions réfléchies, telle est la manière de faire d’un Assassin, rien n’est vrai, tout est permis!

Note personnelle : 10/10

Signature : SkyFarron

Vous souhaitez l’acheter sur PC?

Minimum requis:

  • CPU : Ryzen 5 1600 ou Core i7-6700 ou supérieur
  • RAM : 8 Go ou plus
  • OS : Windows 10 ou 11 (versions 64 bits uniquement)
  • Carte vidéo : AMD Vega 64 ou RX 570 ou Intel Arc A380 ou A750 ou GeForce GTX 1060 ou 1080 ou supérieur
  • Pixel Shader : 5.1
  • Vertex Shader : 5.1
  • Carte son : Oui
  • Espace disque libre : 40 Go ou plus

Le jeu est disponible sur les boutiques suivantes :

Ubisoft Connect, Sony, Microsoft

Assassin’s Creed Mirage : trailer de lancement – YouTube

Salam Alikoum