D’un studio québécois, Sugar Shack nous donne les rênes d’un domaine acéricole dans notre climat post-hivernal. Est-ce que le jeu donne un délicieux goût d’érable à l’aventure? Allons tailler quelques arbres à la recherche de l’information!

Titre : Sugar Shack

Genre : Gestion, Simulateur

Style : Solo/multi Détente

Développeur : MadLife Divertissement

Éditeur : Freedom Games

Date de sortie : 14 Septembre 2023

Plateforme : PC

Classification : Sans Classification (estimé a E pour Tous)

Langue des dialogues : français, anglais, espagnol et autre

Langue du sous-titrage : français, anglais, espagnol et autre

Option d’accessibilité : Dialogues écrits

Court descriptif

Sur invitation du Diable, rendez-vous dans un domaine typiquement québécois : une érablière. Vous y rencontrerez de sympathiques personnages et serez invité à visiter la propriété d’autres joueurs. Gérez votre restaurant, vos produits de l’érable, les jardins et les demandes spéciales de vos invités dans ce jeu de gestion à la sauce Stardew Valley.

Points forts et faibles

Force 
  • Musique + 
  • Originalité + 
  • Durée de vie +
Faiblesse
  • Musique – (répétitif)
  • Jouabilité –

Avis du rédacteur :

Dans une contrée en plein dégel de l’hiver rude québécois, le Diable nous invite dans un petit domaine acériculteur pour prendre en charge une sublime cabane à sucre. Évidemment, ce jeu de gestion va faire appel à nos capacités en termes de gestionnaire d’établissement, où nous devrons gérer toutes les sources de revenus, soit le restaurant et la production de nourriture et des produits de l’érable. Dans ce test, j’aborderai certains aspects, tels le graphisme, la jouabilité et bien d’autres. Mais avant tout, il faut le répéter, c’est un jeu québécois; encourageons nos artistes!

La gestion et jouabilité :

Au tout début, nous sommes guidées par le Diable en personne dans l’aventure, nous montrant la cabane qui nous a été donnée, ainsi que le divin art de faire du sirop. Bien évidemment, étant un jeu de gestion, il y a gestion des ressources. Le bois, l’eau d’érable, et ça, ce n’est que le début. Il vous sera demandé de gérer également vos employés qui vous aideront dans votre entreprise érablière.

Au fil de l’aventure, il nous est montré de gérer une variété de postes tels le cuisinier, l’acériculteur, l’agriculteur, etc. Bien que l’éventail de gestion soit intéressant et stimulant, et oui, il nous faut un peu de talent pour faire cuire les plats; mon premier a fini brulé!

La jouabilité est en soi, bancale, bien plus simple de jouer à la manette qu’au clavier et souris. Il m’a fallu beaucoup de temps pour m’habituer aux commandes de jeu en clavier souris, alors qu’a la manette, c’est plutôt simple et facile d’accès.

Le graphisme d’une autre époque :

Pour ce qui est des graphiques, il n’y a pas un déluge de beauté au programme, mais Sugar Shack se laisse regarder. Tout dépendant des performances de votre machine, il sera très beau à regarder pour un si petit jeu. Chapeau aux développeurs qui y ont mis un soin particulier.

Aspect sonore :

Bon, la musique tient une importance capitale et y inclure des sonorités propres au folklore québécois est primordial. Des sonorités de rigodon aux pièces plus traditionnelles se doivent de coller à l’âme de Sugar Shack. Résultat: c’est réussi dans ce domaine. Par contre, la répétitivité devient relativement agaçante après un certain moment.

Mode multijoueur :

Jouer avec d’autres mordus de l’érable est possible dans Sugar Shack, bien que le multijoueur dans sa plus simple expression soit basé sur une coopération ou une compétition. Sugar Shack permet la visite des domaines d’autres joueurs, ce qui lui donne un côté sympathique.

Pour conclure, Sugar Shack est un bon jeu de gestion, il faut agir comme « une poule pas de tête » parfois pour arriver à tout faire en même temps. Cependant, voulant pousser davantage l’idée du jeu de gestion, j’aurais ajouté certains éléments de personnalisation du bâtiment de réception. L’aspect multijoueur donne un certain intérêt à l’aventure en allant visiter le domaine d’autres cultivateurs.

Question de point de vue personnel, je ne m’y suis pas sentie particulièrement investie, peut-être dû à un manque de performance de la part de mon « ordinosaure »!

Bref, je vous conseille vivement de viser haut en terme de performance de l’ordinateur pour jouer à ce jeu.

Note personnelle : 7.5/10

Signature : SkyFarron

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Minimum requis:
  • Système d’exploitation: Windows 10 (64 bits)
  • Processeur: i5 4690k
  • Mémoire vive: 4 Go de RAM
  • Carte graphique: GTX 960
  • DirectX: Version 12
  • Espace de stockage disponible: 5 Go

Le jeu est disponible au boutiques suivantes :

Crédit Image, début de jeu, performance graphisme faible, Carte 1050Ti