(Test FG) Avatar: Frontiers of Pandora

Le tant attendu second opus de la franchise Avatar par Ubisoft est enfin disponible! Les gens semblent penser qu’il s’agit d’un nouvel épisode de Far Cry dans l’univers du monde créé par James Cameron! Je réponds par la négative, c’est même le contraire et voici pourquoi!

Titre : Avatar: Frontiers of Pandora

Genre : Action/Aventure en FPS

Style : Solo et en Coop (nécessite une connexion Web pour jouer a l’un et l’autre)

Éditeur : Ubisoft

Développeur : Ubisoft, 20Century Games,

Date de sortie : 7 Novembre 2023

Plateforme : PC, PS5 et Xbox Series

Classification : T pour adolescent

Langue des dialogues : Français, Anglais et autre

Langue du sous-titrage : Français, Anglais et autre

Option d’accessibilité : Guidage en jeu, daltonisme (native ps5)

Court descriptif

Incarné le ou la (au choix) Na’vi Sarentu 8 ans après la rébellion des Omatikaya et Jake Sully.

Points forts et faibles

Force

Graphisme ++
Scénario +
Musique +
Durée de vie +
Jouabilité +
Coup de cœur +

Faiblesse

Aucune arme de corps à corps –
Progression pour l’hôte de la partie seulement –

Avis du rédacteur :

Comme plusieurs, j’ai pu voir dans ma jeunesse le tout premier film Avatar au cinéma. Quelle claque ce fut de vivre une telle expérience de réalisme et d’intimité dans le quotidien troublé de grands êtres bleus, dérangés par des humains avides de consumérisme et d’exploitation sans fois de l’environnement. Suite à ce visionnement des plus agréable, j’ai pu jouer à un jeu Avatar précédemment sorti par Ubisoft. Un jeu me donnant un fun rare (un niveau d’amusement élevé). Le titre étant Avatar, se présentant sur la PS3. Un shooter standard où tu pouvais jouer un Avatar ou un Humain, choisissant son camp dans ce contexte inhumain d’exploitation de la lune de Pandora. À l’époque, ce jeu méritait un gros 8/10. C’est à partir de là que j’ai placé mes attentes envers le nouveau-né Frontiers of Pandora. Plusieurs questions me trottaient à l’esprit, tel que : est-ce une suite? Un shooter? Un RPG? (Car il faut se le dire, les RPG ont la cote ces temps-ci). La vie m’a donc offert cette opportunité de tester ce jeu tant attendu. J’ai donc joué en grande partie en coopération avec mon meilleur ami Ben. Exceptionnellement, je vais inclure quelques-unes de ses observations.

Graphisme :

Pourquoi je commence par cet aspect? C’est simple, Avatar est synonyme de prises de vues époustouflantes, des scènes à couper le souffle et des couleurs qui font rêver. En outre, si un jeu de dernière génération n’est pas à ce niveau, c’est un échec… Dans le cas présent, c’est un succès! Quelle joie de se déplacer librement dans un monde aussi coloré et réaliste! Entrer dans une grotte, y voir un panorama de bioluminescence végétale coloré, se promener avec nonchalance et se faire poursuivre par un Marteauraus bien fâché. Quelle joie de Vivre Pandora en grand! Les graphismes sont, pour faire court, un point des plus fort. Normalement Ubisoft est plutôt correct en graphismes, pour ainsi dire ne se démarque pas dans le domaine, mais n’est pas à la ramasse. Dans le cas présent, bien que le réalisme ne soit pas du niveau exact des films, il s’en rapproche dangereusement, et les paysages sont tellement beaux! J’ai pris un moment à plusieurs reprises pour vraiment regarder le panorama et je ne suis pas la seule à avoir fait cela à voir le nombre de partage de captures d’écrans.

Mode coop :

Pour ce jeu, j’ai joué avec mon meilleur ami Ben. Nous avons donc progressé au même rythme en jouant comme des pas de vie depuis quelques jours. Petite parenthèse, il a dans l’habitude d’être excessivement critique face à un jeu. Dans le cas présent, le point qui était important était la progression unifiée, car, je vous le rappelle, les FarCry nous offraient un mode coop, mais la progression n’était pas unifiée. En outre, tu avançais l’histoire a ton coéquipier, et toi tu n’en retires pas les progressions histoires ou objectifs dans ton instance. Pour Avatar, Ubisoft a amélioré cela, une chance, car ce point était un irritable.

Donc en mode coop :
Progression commune des quêtes principales.
Progression commune des quêtes secondaires.
Progression commune au niveau des compétences trouvables dans la carte.
Progression possible en niveau de combat dans une instance autre.
Les points d’intérêt dans la carte ne sont pas communs, donc si votre coéquipier est un chasseur de trophées, ce sera à refaire. C’est la même chose pour les loot d’arbres à bonus permanents.
En bref, le mode coop est plus intéressant que dans les FarCry de ce monde, mais n’offre toujours pas une progression en toute part commune pour les deux joueurs, même si nous jouons exclusivement en coop.

Le scénario :

Je suis certaine que chaque personne qui lit cette critique a au moins vu un des deux films sortis à ce jour, je fais remarquer que les deux sont excellents. Les scénarios des deux films ont des similitudes au niveau de l’antagoniste, la RDA, dans Frontiers of Pandora, il n’en déroge pas, la RDA est de retour pour nous en faire suer. En outre, le scénario n’a pas de grandes différences avec les films hormis le personnage que nous jouons, un/e Sarentu, un/e membre d’un clan disparu, détruit par la RDA. Votre personnage voudra reconnecter avec ses racines et son passé tout en délogeant les humains qui sont la cause de la perte de son clan. En soi, c’Est un super scénario, le petit point négatif que j’aurais à apporter est la prévisibilité, ça m’est arrivé à quelques reprises de deviner ce qui se passerait par la suite dans l’histoire.

La bande-originale :

Contrairement aux films, Avatar Frontiers of Pandora ne nous offre pas les mêmes pièces musicales, mais s’en inspire activement nous offrant des pièces musicales des plus agréables à écouter. Cependant, je mets de l’avant un fait sur ce jeu : l’absence de musique pendant tout le jeu! Eh oui! Quand nous ne vivons pas un élément fort du jeu, la bande originale se repose sur le bruitage en jeu, entendre le vent, le claquement des feuilles entre elles, les réactions des plantes agressives et les cris d’animaux. Cela aide grandement à le savoir quand une menace s’approche. Je dois préciser à quel point le silence est aussi intéressant que les pièces musicales qui nous sont proposées.

La jouabilité :

Ce jeu avatar est un jeu de tir à la première personne. En outre, tu ne vois pas ton personnage en jeu, sauf quand tu es sur une monture. La jouabilité reste standard dans ce domaine, tu te déplaces en voyant ton arme à la main, tu vises et tu tires. Ce qui diffère des jeux du même type est à quel point tu es libre de tes mouvements. Ton personnage saute plutôt haut, ce qui te donne accès à des éléments plus haut: percher dans un arbre pour tirer ceux qui viennent du ciel. Dans les grandes lignes, le jeu se résume en des quêtes, des zones envahies par des ennemis qui détruisent la zone (un peu comme dans The Division 2). Au bout du compte, la jouabilité reste standard, mais un point fort de ce jeu, offrant la liberté a tous joueurs.

La durée de vie :

Un point important, surtout dans le contexte que le jeu vaut un gros 100$ a l’achat pour l’édition de base, l’histoire principale à une durée d’environ 30h, peut être un peu court pour les non-complétionistes. Mais pour les gens qui voudront tout faire, vous devrez compter 70 à 80 heures de jeu actif. 2 DLC sont prévus, ils sortiront à partir de l’été prochain, offrant quelques heures de jeux supplémentaires. À l’heure actuelle, je n’ai pas terminé l’histoire donc j’ignore s’il y a du contenu post-histoire, mais s’il se trouve, il y a possibilité d’étirer la sauce avec des contre-attaques de ceux qui viennent du ciel.

Diversité des armes :

De l’arc court à l’arc de précision, du fusil d’assaut au fusil à pompe, vous serez bien équipé pour combattre les exosquelettes AMP dans cet opus plein de couleurs. Cependant, je trouve qu’ils auraient pu nous offrir une arme de corps à corps pour combattre activement les AMP et les Hélico Scorpion. Ceci dit, l’absence d’arme de corps à corps ne nous enlève pas de notre amusement face à cet univers. Un gros coup de poing dans la face d’un méchant et il rencontre violemment un mur bienveillant. Un coup de poing sur un tatou extraterrestre et il se morfond sur son dos se demandant pourquoi un grand être bleu lui fou une pêche dans la tronche. Le tout nous donne de forts sympathiques moments.

Pour conclure, Avatar Frontiers of pandora est un must en termes de jeu d’action et de tir. Cumulant plusieurs points forts tels les Graphismes, la bande originale, le Scénario, la Jouabilité et sa durée de vie intéressante, Avatar est un bon jeu 2023. Espérons une longue vie pour cette franchise portée par Ubisoft à nos écrans. 9/10 pour ma part alors que mon meilleur ami lui en est rendu accro tellement le jeu offre d’option en jeu, telles la chasse, la cueillette, les quêtes, les destructions d’usines d’humains, la recherche de plantes spéciales. Il donne pour sa part un gros 9,5/10. Donc à vous chers lecteurs! Je vous dis, c’est une valeur sure, ne croyez pas les gens diminuant ce jeu comme étant un FarCry avec un skin, Avatar est bien plus que cela, c’est un chef-d’œuvre déviant des concepts phares d’Ubisoft, un vent de fraicheur!