(Test FG) Xuan Yuan Sword: Mists Beyond The Mountains

La franchise Xuan Yuan Sword est très peu connue ici. Pourtant elle jouit d’un catalogue d’une douzaine de titres, cependant, il n’y en a que trois qui ont été commercialisés en Amérique Du Nord. Le dernier étant le 7^e sorti en 2020 et qui s’est avéré excellent. Cette fois, je m’attaque à la version remise au goût du jour du jeu Xuan Yuan Sword: Mists Beyond The Mountains sorti en 1999 et étant le troisième de la licence. Malheureusement, tout au cours de ce test, vous comprendrez qu’il n’est en rien aussi qualitatif que son prédécesseur.

Fiche technique:

Titre: Xuan Yuan Sword: Mists Beyond The Mountains
Développeur: Softstar Entertainment
Éditeur: EastAsiaSoft
Genre: jeu de rôle japonais
Style: se joue en solo seulement
Date de sortie: 25 juillet 2023 sur PC / 08 2023 décembre sur Nintendo Switch
Disponibilité: version téléchargeable seulement
Langues des dialogues: anglais
Langue des menus/sous-titres: anglais
Site officiel: https://www.eastasiasoft.com/games/Xuan-Yuan-Sword-Mists-Beyond-the-Mountains

Avis du rédacteur:

Le récit proposé que l’on nous propose est loin d’être facile à suivre et peut paraître parfois décousu. L’histoire tourne autour de Septem qui se retrouve dans une mission pour l’Empire franc du VIIIe siècle de notre ère qui l’emmènera de Venise à la Chine en passant par le Moyen-Orient. Il se trouvera toujours au bon endroit et au bon moment pour jouer un rôle important dans plusieurs invasions, renversements de régime et autres conflits. Les développeurs ont opté pour une approche narrative, mais peut-être que dans leur langue maternelle ça fonctionne, mais en anglais, le tout manque de cohésion.

Même si je ne suis pas bilingue, je me débrouille bien tout de même, il est dommage que du premier moment au dernier dialogue, la traduction est… horrible. Les tournures de phrases ne cadrent pas du tout, on ne ressent en rien les émotions des personnages et dû à ce problème, ces derniers semblent habités de plusieurs personnalités. Bref, un obstacle de taille qui ne permet pas de s’attacher à eux et encore moins d’embarquer dans l’histoire. J’avais l’impression d’assister à une pâle copie d’une traduction lancée via Google Translate. Bref, on perd le fil du récit de par sa très pauvre traduction.

Lorsqu’on n’est pas occupé à tenter de comprendre la bancalité de l’histoire, c’est avec la jouabilité déficiente que l’on doit se battre. Au départ, ça roule bien, on enchaîne les combats et ça se passe. Par contre, l’expérience se gâte rapidement en offrant un déséquilibre frustrant dans plusieurs combats surtout contre les boss. Au chapitre des irritants qui ont brimé mon expérience du jeu, des personnages qui agissent dans le désordre, des ennemis qui meurent même s’ils leur restent clairement des points de vie et le plus frustrant, des ennemis faibles qui réussissent à annihiler mon groupe qui est beaucoup plus puissants et possédant des armes plus fortes. Bref, les mécaniques de jeu sont brisées. Y passer plus de 20 heures… c’est long, trèssssssssssssss long.

Après 20 ans, l’aspect visuel semble avoir tenu le coup. Sur Nintendo Switch c’est bien en offrant certains décors qui semblent peints à la main un peu comme l’a fait la série Octopath Traveler. Par contre, les cinématiques sont plus que discutables qui sont présentées en images de synthèse. De plus, certains décors ont semblent-ils manqués de mine dans le crayon, ont diraient des moitiés de décors. La conception des donjons n’est pas mieux. C’est terne et manque d’imagination et renferment beaucoup trop de combats pour rien.

La musique du jeu fait le travail sans devenir inoubliable. Aucune pièce n’est mémorable, mais ne demeure agréable pour les oreilles. Elles s’adaptent aux styles musicaux régionaux pour bien refléter les changements de décor. Les voix sont totalement absentes, à l’exception de quelques cris ici et là.

Au final, vous l’aurez compris, je ne peux recommander ce jeu. Beaucoup trop de lacunes et une paresse évidente dans le développement et portage. La question facile à répondre dans ce cas: en avait-on vraiment besoin?