(Test FG) Dead Man’s Diary

Les jeux de survie il y en a une tonne, mais les jeux dans lesquels on doit vivre et survivre dû à ses propres attaques nucléaires… ils sont rares. Il n’y a que les humains pour s’autoattaquer. Bref, c’est la prémisse de ce qui vous attend dans Dead Man’s Diary. Après y avoir passé plusieurs heures, je vous livre mon verdict.

Fiche technique:

Titre: Dead Man’s Diary
Développeur: TML-Studios
Éditeur: TML-Edition GmbH
Genre: jeu d’action/aventure
Style: se joue en solo uniquement
Date de sortie: 30 mars 2022 (PC) / 12 juillet 2023 (XSX) / 25 janvier 2024 (PS5)
Plateforme: PC, PlayStation et Xbox
Disponibilité: version téléchargeable
Langues des dialogues: anglais
Langue des menus/sous-titres: anglais/français
Site officiel: https://www.tml-studios.de/en/game-dead-mans-diary/

Avis du rédacteur:

L’année 2000 est marquée par des attaques nucléaires de masse ayant pour but d’anéantir la race humaine. Pourquoi? Aucune idée, mais toujours est-il que seulement quelques personnes y ont survécu en se réfugiant dans des bunkers sous-terrain. On se retrouve 15 ans plus tard sans pratiquement plus de nourriture et de quoi boire. Pour remédier au problème, seulement quelques humains seront choisis au hasard et envoyés à la surface dans le but d’économiser les rations restantes. Malheureusement, vous êtes un de ceux-là. Vous serez alors expulsé dudit bunker et ne devrez jamais y revenir. Vous vous retrouverez alors seul, face à ce monde hostile, l’explorer, dénicher des ressources pour survivre et affronter ses dangers.

Donc, il faudra donc aider cette personne à trouver le nécessaire pour survivre. Cependant, chaque lieu rencontré comportera un danger différent, il faudra donc régulièrement changer de lieux. Exemple, la première zone sera attaquée par un missile nucléaire, la seconde par un ours et une pluie radioactive et ainsi de suite. Vous devrez parcourir diverses zones comme des forêts, des villes ou des complexes industriels. Chaque nouveau lieu vient avec son danger distinct et ses décors divers. Le jeu se base sur l’exploration en coordination avec la survie. Vous devrez chaque petit racoin, ouvrir chaque coffre dans le but de trouver à manger, boire, des médicaments, des éléments vous permettant à faire un feu et établir un campement.

De plus, comme toute la planète ait été en contact avec le nucléaire, les vivres pourraient être touchés par les radiations et c’est là qu’entrera en scène le compteur Geiger, un détecteur de radiation. Il vous faudra tester chaque élément avant de les consommer. Heureusement, l’alcool, les tissus ou autres objets utiles ne sont pas concernés, vous pourrez donc les ajouter dans l’inventaire.

Pour passer une journée de plus en vie, vous devrez vous fabriquer un campement très rudimentaire. Vous serez alors dans l’obligation de fouiller partout dans le but de trouver les ressources requises. Ce petit nid de repos vous permettra de dormir, confectionner des médicaments et cuire des aliments. Suite à votre sommeil, votre réveil sera brutal et devrez trouver un moyen de vous sauver du danger imminent et ainsi poursuivre votre route vers une autre zone et ainsi de suite. Certes, le concept montré dans les premières zones est très répétitif, mais laissez-lui une chance. Vous découvrirez plusieurs nouvelles choses comme un atelier, masque à gaz et plusieurs énigmes à résoudre. Soyez patient et vous serez récompensé. Si vous mourez, vous recommencerez parfois loin dans la dernière sauvegarde automatique, alors sauvegardez manuellement souvent. Je l’ai appris à mes dépens. Plus tard dans l’aventure, vous débloquerez le mode photo qui à mon point de vue, ne sert pas à grand-chose. Vous trouverez aussi des notes laissez un partout vous permettra d’en apprendre davantage sur différents survivants qui sont passés là avant nous.

Dead Man’s Diary nous sert un univers post-apocalyptique très réussi. Les villes abandonnées, l’univers totalement ravagé par les attaques nucléaires, l’absence de vie, on se retrouve totalement immergé, c’est très réussi. Même chose pour l’ambiance, on se retrouve seul et par chance, le personnage se parle très souvent, ce qui casse la monotonie dans l’absence de dialogues ou d’interactions avec d’autres survivants. Par contre et ça c’est dommage, c’est le fait d’entendre des oiseaux par exemple, mais sans les voir. Je n’ai pas vécu de bogues apparents outre le fait des textures qui chargent au moment de l’avancée, un peu décevant.

En guise de conclusion, je serais porté à dire que si vous aimez les jeux de survie et d’exploration, vous serez ravi par cette expérience pour le moins troublante. Malgré un budget restreint, les développeurs de chez TML-Studios ont réussi avec brio leur projet. Je vous le conseille.