(Test FG) Cartel Tycoon

Les jeux de simulation ont la cote de nos jours. Que ce soit simulation de construction, de vie, de tâches quotidiennes, mais peut sont de simulation de baron de la drogue à la Pablo Escobar. Le studio Moon Moose nous plonge dans cet univers des années 80, serait-ce une tâche simple? Voici mon verdict.

Fiche technique:

Titre: Cartel Tycoon
Développeur: Moon Moose
Éditeur: tinyBuild
Genre: action, indépendant, simulation
Style: Solo
Date de sortie: 14 mars 2024 console, sortie PC 26 juillet 2022
Plateforme: PC, PS5 et Xbox Series
Test effectué sur: Playstation 5
Disponibilité: téléchargement uniquement
Langues des dialogues: anglais
Langue des menus/sous-titres: français, anglais, autres
Site officiel: https://www.carteltycoon.com/fr/

Avis du rédacteur:

Jeune recrue, vous devez prendre la relève de votre cher oncle à la barre d’une entreprise cartelliste. Bâtissez un empire sur la production de drogue et faites passer votre marchandise en contrebande, tout en gérant les cartels rivaux, vos lieutenants, les forces de l’ordre et l’opinion publique. Marchandez de la marijuana, de la cocaïne, de la méthamphétamine et des marchandises légales pour déguiser votre trafic de drogue. Conquérez des régions voisines et faites grimper les profits pour débloquer de nouvelles voies d’évolution et de puissantes opportunités de recherche. Cela peut sembler une tâche facile sur papier, mais détrompez-vous le périple sera ardu avec plusieurs embûches.

Vos rivaux vous donneront du fil à retordre entre les guerres de territoire, la police qui tentera de vous barrer la route à la saisie de vos cultures, fermeture de vos bâtiments, arrestation de vos lieutenants. Votre ascension ne sera pas facile. Avec un didacticiel plus que complet (environ 2 heures pour en faire le tour), comptez approximativement une dizaine d’heures pour avoir une bonne prise en main de tout ce que peut offrir Cartel Tycoon. La complexité et l’effet poussé de la simulation allant de la simple plantation au blanchiment d’argent en font une expérience de jeu réjouissante.

La rejouabilité est au rendez-vous. Le scénario est adaptatif, car si votre dirigeant succombe il sera possible de nommer un de vos lieutenants en relève de votre entreprise. La campagne sera donc réadaptée selon l’expérience acquise de votre ancien lieutenant devenu votre baron. Donc ne perdez pas espoir, la défaite est presque impossible à admettre.

Visuellement, le titre est peu convaincant! Le manque d’animations, la touche graphique me faisant penser à un jeu mobile, elle ne vous fera pas tomber sous le charme. Pour ma part j’aurais apprécié voir simplement des animations du style ou l’on peut voir des manœuvriers construire nos bâtiments / nos routes. Voir les attaques ou la prise en charge de nos centres de cultures par les policiers aurait été un plus.

La partie sonore de Cartel Tycoon réussi à nous faire plonger dans les années 80. La musique rythmée des percussions latino-américaines réussit à rendre notre expérience cohérente qui nous imprègne tout au long de la campagne.

Cartel Tycoon m’a fait découvrir une tout autre facette des jeux de simulation. Malgré les difficultés à comprendre les mécanismes du jeu. J’ai apprécié le fait de rivaliser avec les autres parrains. Le graphisme ainsi que son manque d’animation n’est pas à la hauteur de ce que peuvent nous procurer les consoles de nouvelle génération. Pourtant, le plaisir était au rendez-vous avec l’ingéniosité du scénario.