Je ne suis pas un super fans de sport automobile, mais parfois, il y en a que j’apprécie par la prise en manette facile et contenant un bon facteur de plaisir. C’est le cas avec le jeu New Star GP. Je vous explique pourquoi j’ai grandement apprécié mon expérience via l’article qui suit.

Fiche technique:
  • Titre: New Star GP
  • Développeur: New Star Games
  • Éditeur: Five Aces Publishing Limited
  • Genre: jeu de sport automobile arcade
  • Style: se joue en solo et multijoueur locale
  • Date de sortie: 07 mars 2024
  • Plateforme: PC, Nintendo Switch, PlayStation et Xbox
  • Disponibilité: version téléchargeable
  • Langues des dialogues: anglais
  • Langue des menus/sous-titres: anglais/français
  • Site officiel: https://www.newstargames.com/
Avis du rédacteur:

Malgré que le studio indépendant New Star Games demeure inconnu pour plusieurs, leur grande expérience dans les jeux de sport arcade est reconnue. Ils font déjà dans le baseball, le foot (soccer), le football et le cricket, alors, après toutes ces moutures différentes, pourquoi ne pas s’attaquer à la F1, sachant qu’elle est déjà représentée par les franchises officielles F1 de Codemasters/EA et F1 Manager de Frontier Developments, ils offrent une expérience différente, mais au combien addictive via le jeu New Star GP.

Même si le jeu ne comporte pas les licences officielles de la F1, c’est un mal pour un bien, car les pilotes présents autant masculins que féminins sont représentés par des noms ressemblants, mais avec une consonance différente comme Gilles Verville (Gilles Villeveuve), Niki Laube (Niki Lauda), Nigel Mawson (Nigel Mansell) et Ayrton Serafino (Ayrton Sena) par exemple. Comme vous le voyez, l’inspiration vient du passé parce que je coursais dans l’époque des années 80. Lorsque l’on change d’époque ou de décennie, les noms changent et circuits également jusqu’à se rendre dans les années 2020. De souvenir, j’ai nettement l’impression que le jeu dans sa globalité puise son inspiration dans Virtua Racing sorti il y a plus de 30 ans.

Oui, esthétiquement, on fait dans le « pixel art » des années 90, mais avec une touche plus moderne dans son contenu. On nous offre un mode Carrière dans lequel on passe par la création et personnalisation de son pilote venant avec un didacticiel, pour apprendre les bases des mécaniques de jeu. On peut accélérer, freiner, dépasser, mais le côté arcade par une jauge de nitro pouvant être utilisée à de petites doses ou d’une fois, se renouvelant après avoir effectuer un tour et l’option de revenir dans le temps jusqu’à trois fois par course. Il y a également un système de dégâts, de dégradation des pneus et il faut bien juger son carburant, sinon, c’est la panne sèche qui guette. Bref, un excellent mélange arcade/simulation qui fonctionne hyper bien, ainsi qu’un mode Championnat qui peut se vivre en solo ou multijoueur local jusqu’à quatre personnes en écran scindé.

Chaque nouvelle course vous demandera de décider de votre stratégie a adoptée durant l’épreuve: un ou plusieurs arrêts, choix des pneumatiques, la quantité de carburant à mettre durant les arrêts au puits, avec en plus l’option de mettre ou non visible la ligne de course idéale avec accélération et freinage à la clé. Plus haut, je mentionnais la fonction de revenir en arrière, c’est un peu comme dans la série Forza, c’est-à-dire que lors d’un passage raté, d’une collision ou d’une mauvaise décision dans un virage par exemple, alors cette dernière vous permettra de rembobiner le passage et ainsi reprendre en meilleure posture. Pour les plus puristes d’entre vous, sachez qu’elle n’est que facultative. Pour revenir au mode Carrière, il est très complet, mais manque de quelques éléments. Tout d’abord, on propose une offre d’une vingtaine de Grand Prix au total, dont certains sont inspirés des circuits réels comme celui de Québec (Montréal) et celui de la Côte d’Azur (Monaco). Les monoplaces peuvent absorber des dégâts et ainsi influencer la conduite. Même chose pour les pneus pluie, tendre ou dur, il faut choisir les bons en dualité avec la météo. Les réparations, changements de pneus et ravitaillements en carburant s’effectuent dans les puits.

Avant chaque course, je vous conseille de passer par case épreuve secondaires qui ne sont pas obligatoires, mais peuvent rapporter un bon pactole. On parle ici de mode Élimination, Contre-la-Montre, Course aux points de contrôle et Rival (une course contre un rival avec qui vous avez eu certains problèmes en piste). Parce que oui, il y a même un système de rivalité en piste et de notation des autres pilotes. Ces divers défis, vous rapportent des Bux, monnaie du jeu qui sert à améliorer votre voiture.

Autre point primordial, l’esprit d’équipe est « censé » être primordial. Les développeurs proposent un système de recrutements de professionnels dans chaque domaine: dans les puits, ingénieur technique, responsable des communications. Il faut parfois choisir une option plutôt qu’une autre et cette décision peut influencer sur le moral de la personne concernée. Ces choix peuvent varier, comme obtenir une meilleure position sur la grille au détriment d’une meilleure adhérence. Malheureusement, même si sur papier, c’est une excellente idée, transposée en réel, elle comportait trop d’incongruité.

Dernier point de ce mode et celui-là, je l’ai adoré, c’est la progression au travers des décennies. Au nombre de cinq, soit de 1980 à 2020, chaque décennie propose dix circuits et une montée en puissance par rapport à la précédente avec une difficulté rehaussée et des pilotes devenant plus rapides et techniques. Les pilotes changent au gré des dizaines et les voitures suivent l’évolution réelle des monoplaces avec des modèles qui changent au fil du temps.

Autre atout, mais beaucoup moins conséquent, le mode Championnat qui fait office de mode multijoueur local avec la possibilité d’y jouer jusqu’à quatre en même temps en écran partagé. On peut aussi y créer ses propres sessions dans les paramètres. Seul point noir, l’absence d’un mode libre.

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Techniquement, ça roule au quart de tour sur Xbox Series X, et ce, malgré son graphisme très simpliste, mais joli. New Star Games a construit une physique des véhicules réalistes avec des contacts qui entraînent une réaction normale des monoplaces. Petits détails forts sympathiques, les effets météo, comme la pluie, quand ça tombe, c’est le déluge. Il y a même les étincelles à l’arrière des voitures lorsque l’on passe sur les vibreurs. On peut changer d’angle de caméra en conduite et même embarquer la vue cockpit.

L’aspect audio est correct, mais sans plus. Les ingénieurs qui parlent en course sont inaudibles, c’est toujours la même trame musicale qui joue en boucle. Au moins, c’est quelque peu rattrapé par des bruits ambiants des moteurs en piste qui donnent une bonne dose de réalisme. Le jeu pour tout ce qui touche aux dialogues parlés sont anglais et les menus/sous-titres sont en français.

Au final, ce jeu termine sur le podium pas loin de la première place. C’est un jeu très amusant, addictif et dans lequel on enchaîne les courses. Malheureusement, j’aurais aimé avoir des épreuves plus longues de que six tours et plus que 10 pilotes en piste. Par contre, pour 39.99$, je trouve que le jeu vaut vraiment la peine.

Il fut testé sur Xbox Series X via l’obtention du jeu par Outrageous PR.
Cote FG: 8/10
Points positifs:
  • Bonne durée de vie.
  • Un mode Carrière rempli.
  • Un jeu arcade, mais parfois exigeant.
  • Un visuel « pixel art » de bon goût.
  • Les effets météo sur la conduite.
  • Le système d’améliorations.
  • Jouable à 4 en local en écran scindé.
Points négatifs:
  • Manque de pilotes sur la grille de départ que 10.
  • Épreuves très courtes.
  • Effet de vitesse peu présent.
  • Gestion du personnel parfois inadéquat.