Les jeux de type essais/erreurs de qualité ne sont pas très présents dans le monde du jeu vidéo. J’ai en tête Limbo et Inside, entre autres. Alors lorsque me l’on m’offre la chance d’en tester un autre, pourquoi pas. C’est partant de ce principe que je vous livre le compte-rendu de mon expérience avec le jeu One Last Breath.
Fiche technique:
- Titre: One Last Breath
- Développeur: Moonatic Studios/Maniac Panda Games
- Éditeur: Catness Game Studios
- Genre: jeu d’aventure de type essais/erreurs
- Style: se joue en solo uniquement
- Date de sortie: 28 mars 2024
- Plateforme: PC, Nintendo Switch, PlayStation et Xbox
- Disponibilité: version boîte et téléchargeable
- Langue des dialogues: aucune
- Langue des menus/sous-titres: anglais/français
- Site officiel: http://www.onelastbreathgame.com/
Avis du rédacteur:
Dans ce jeu, vous incarnerez Gaia, un être puissant né du dernier souffle de Mère Nature, confronté à la mission de sauver la planète, une petite journée au bureau quoi. Votre périple vous amènera à travers des environnements sombres et dangereux, des énigmes pas très complexes et des rencontres avec des créatures hostiles que vous ne pourrez affronter. Bref, il faut restaurer l’équilibre écologique de La Terre.
Au cours des trois heures que durera l’aventure, chaque décision changera le destin de la planète. On compte sur vous pour y arriver. L’exploration se retrouve au cœur de la jouabilité. Vous devrez fouiller sur deux plans, soit de gauche à droite. Oubliez les dimensions en arrière ou avant plan. J’aurais aimé pouvoir jouer sur ces aspects. Surtout que tapis au loin, on aperçoit des ennemis fonçant vers nous. Comme le jeu est bâti sur des mécaniques similaires aux jeux de du studio Playdead, c’est-à-dire que vous mourrai souvent. Il s’agit d’essaies/erreurs via une pléthore de pièges parfois bien lisibles et à d’autres occasions, impossible d’éviter à première vue.
Une autre phase implique les énigmes et elles sont parfois faciles et d’autres plus difficiles. C’est à ce moment que les divers de Gaia seront mis à profit, comme modifier l’environnement et ouvrir l’accès pour continuer le chemin. Vous devrez être très constamment attentif à l’environnement, mais également au moindre faux pas, sinon, ça sera la mort assurée. Par contre et ça, c’est bien, les points de sauvegardes ne sont jamais très loin de votre trépas.
Au-delà de l’aspect écologiste en puissance, ce jeu offre une quête spirituelle dans le but de découvrir le mal qui ronge La Terre. Tout au long de votre avancée, des indices disséminés dans les décors et les événements vous offriront une piste de réponses sur les origines de cette catastrophe écologique. Pour les pros environnements comme moi, vous serez heureux/ses d’en voir le dénouement final. Surtout que le jeu comporte deux fins: une bonne et une mauvaise. Pour la mauvaise, un indice: cherchez des espèces de machines contenant un artéfact blanc. À la toute fin, vous comprendrez…
Au niveau visuel, le jeu est vraiment très joli. On passe d’un décor sombre et inquiétant d’une forêt, à la désolation d’une ville abandonnée à une base de recherches qui semblent avoir mal tournées. Parfois, j’avais l’impression de me retrouver dans un jeu comme Little Nightmare par exemple. L’esthétisme des décors rend immersive l’atmosphère du jeu. Le bestiaire des ennemis est très, mais très pauvre. Au moins la personnalisation du protagoniste principal est sublime. La fin est tout simplement magnifique.
L’aspect auditif ne passe que par les musiques qui encore là reflètent le côté immersif, mais également le côté émotif du personnage. Parfois, vous assisterez à un silence de mort et on ne sait pas trop ce qui vous attendra la seconde d’après. Outre quelques sons et les cris stridents des ennemis, il n’y a aucune ligne de dialogues parlés ou même en texte. Tout passe par votre imagination.
La question à se poser, est-ce que le prix demandé de 25$ est justifié pour 3 heures de jeu? Si on compare au marché d’aujourd’hui, c’est dans les prix, mais vous pourrez toujours attendre un rabais. Si vous êtes fan de ce style de jouabilité, vous devez le faire. Surtout que l’offre de jeux similaires n’est pas tant étendue.
Points positifs:
- Sauver notre planète est au cœur de l’intrigue.
- Deux fins différentes via le volet exploratoire.
- Mécaniques de jeu fonctionnelles.
- Beau visuellement.
- Les pièces musicales immersives.
Points négatifs:
- Expérience courte de trois heures.
- Absence de dialogues écrits ou parlés.
- Bestiaire très pauvre.