Je l’avoue, j’adore le type action/aventure et lorsque l’on y greffe une bonne histoire, je suis preneur pratiquement les yeux fermés. C’est sensiblement le cas avec le jeu Astor: Blade Of The Monolith qui m’a emballé jusqu’à la toute fin… mais! Alors, voici, je vous livre mon compte-rendu de cette belle expérience.

Fiche technique
  • Titre: Astor: Blade Of The Monolith
  • Développeur: C2 Game Studio
  • Éditeur: Versus Evil/tinyBuild
  • Genre: jeu d’action/aventure
  • Style: se joue en solo
  • Date de sortie: 30 mai 2024
  • Plateforme: PC, Nintendo Switch PlayStation et Xbox
  • Disponibilité: version téléchargeable seulement
  • Langue des dialogues: dialecte inconnu
  • Langue des menus/sous-titres: anglais/français
  • Site officiel: https://www.astorthegame.com/
Avis du rédacteur:

Le tout se déroule sur la planète Gliese, autrefois peuplée d’une race ancienne et désormais habitée de leurs créations, les Diokek. Après la disparition des anciens, les Diokek vivaient paisiblement jusqu’à ce que des créatures malveillantes, les Hiltsik, commencent à semer le chaos. Sous la menace d’un plus grand péril encore, Astor, un jeune guerrier Diokek, doit parcourir Gliese pour élucider la disparition mystérieuse de ses créateurs il y a des milliers d’années, convaincu qu’ils ont laissé derrière eux la clé de leur salut. Donc, au contrôle d’Astor, l’élu des créateurs, accompagné de son épée runique, je devais explorer chaque racoin de Gliese à la recherche de divers artéfacts qui me permettront d’ouvrir une mystérieuse porte renfermant le secret tant convoité. Par contre, avant d’y arriver, en plus de l’expédition hostile qui se dressait devant moi, je devais aider certains Diokek et vaincre l’armée Hiltsik qui sème le chaos sur leur passage. Une tâche somme toute très complexe.

En plus de la quête principale, explorer toute la carte disponible, affronter des hordes d’ennemis, réalisés quelques énigmes et vaincre quelques boss, boucler l’aventure m’a pris plus ou moins une dizaine d’heures. Ce qui est très bien pour un jeu de ce type. Cependant, vers la fin, j’ai trouvé que le jeu tendait à trop s’étirer. On enchaîne les combats jusqu’au tout dernier affrontement face au boss final et ici, c’est une des lacunes du jeu. Tous les ennemis et même les autres boss sont facilement battables, mais le boss final qui vient en deux phases est hyper difficile. C’est très mal balancé et ça en devient très frustrant. Je veux bien que ce soit le pas final à franchir pour en voir le dénouement, mais c’est largement exagéré. Au début de l’aventure, le jeu proposera deux modes de difficulté, Normal et Difficile et par chance qu’il n’y a pas de mode facile, car comme mentionné plus haut, outre le boss final, le jeu est très aisé. Une fois l’aventure terminée, il sera possible d’y retourner via le mode New Game. Pour ma part, une fois fini, je ne me voyais pas continuer, surtout que je l’avais exploré à 100%, fait toutes les quêtes et seulement quelques défis m’ayant échappé, mais par choix.

Au départ et durant les deux ou trois premières heures, il n’y a aucun moyen de voyager rapidement d’une zone à l’autre et qui plus est, pas de sprint ou de moyen de locomotion. Au moins, rendu à un certain passage, j’ai obtenu l’option de déployer une araignée qui est dans la normale une ennemie, comme moyen de transport et un peu plus loin, alors que la carte sera davantage explorée, j’ai obtenu la fonction voyage rapide d’une zone à l’autre via les portails de ces zones. Chaque zone renferme un temple rempli d’énigmes et de mystères, et qui va nous en apprendre un peu plus sur le passé des anciens. Malgré une jauge en haut de l’écran qui indique clairement ou se trouve le prochain objectif pour aller vers la mission principale ou vers certaines quêtes annexes, les développeurs ont cru bon aussi d’offrir un orbe, une sorte de guide spirituel qui montre où aller. J’ai bien aimé l’option de pouvoir choisir quelle quête faire en premier parmi celles acceptées.

J’arrive à une partie très importante du jeu, les combats. Sur la route, j’ai croisé des hordes d’ennemis différents selon la zone où je me trouvais. Pour obtenir une réussite, j’ai été aidé par une des quatre armes runiques qui deviennent disponibles tout au long de l’avancée: épée, hache, lance et poing. On peut en choisir une principale et une secondaire, les deux autres demeurant en plan. Au menu, esquive, contre-attaque, parade, attaque légère et attaque lourde. En progressant, j’ai pu débloquer divers pouvoirs runiques qui m’ont permis de résoudre des énigmes pour avancer. J’ai aussi été par aidé par l’invocation de certaines créations (objets ou créatures) que j’ai débloquées en terminant certains défis.

En évoluant tout au cours du jeu, j’ai pu récupérer des orbes d’amélioration de puissance ainsi que des éclats de monolithe. Ces ressources m’ont servi à déverrouiller de nouveaux pouvoirs, de nouvelles compétences ainsi que plusieurs autres améliorations servant mon héros. Il était très bien indiqué le nombre de défis ainsi que la quantité d’éclats de monolithe présents dans chaque zone via la carte. Le jeu n’oblige pas à tout explorer, mais c’est très utile pour faciliter l’avancée et faire évoluer le protagoniste.

En plus d’offrir une aventure digne de mention, le jeu visuellement est magnifique. J’ai visité des zones pleines de détails via des mondes colorés aux multiples biomes tous différents les uns des autres. C’est plus d’une dizaine de lieux différents que j’ai pu visiter: ruines d’un temple, un désert, une montagne enneigée, une grotte servant de refuge à un bataillon d’araignées et j’en passe. Chaque nouveau lieu me proposait un bestiaire différent. Je n’ai pas vécu de bogues apparents, de ralentissements ou de gels, mais parfois, la caméra avait tendance à mal se positionner.

Au niveau audio, c’est pas mal, même si les personnages s’expriment dans un dialecte incompréhensible, à l’instar des Sims ou Animal Crossing. La bande originale est un délice pour les oreilles et m’a accompagnée parfaitement durant mon périple. Pour ce qui est du reste, une narratrice est présente de temps à autre, mais uniquement dans la langue de Shakespeare.

Pour conclure, si vous aimez ce type de jeu, allez-y sans hésiter. J’ai eu du plaisir dès la première minute et je le recommande haut la manette. Une suite peut-être qui sait? Une prochaine aventure en coop?

Points positifs:
  • Une histoire qui se laisse découvrir.
  • Une bonne durée de vie.
  • Prise en main facile.
  • Aisé pour tous.
  • Système d’armes runiques.
  • Un visuel surprenant et convaincant.
  • Bande originale sublime.
Points négatifs:
  • Un dialecte qui peut tomber sur les nerfs à la longue.
  • Combats répétitifs.
  • Boss final mal balancé via sa grande difficulté.
Il fut testé sur PS5 via l’obtention du jeu par Plan Of Attack.
Cote FG: 8.5/10
Voici un aperçu du jeu que j’ai réalisé: