Un jeu dans lequel il faut sauver un peuple, prendre des photos d’un peu tout, apprivoiser des créatures et s’en servir à bon escient, c’est ça Creatures Of Ava. Cependant, est-ce que tous ces éléments dans le même écosystème fonctionnent en harmonie? C’est à quoi je vais tenter de répondre tout au long de ce test.

Fiche technique:
  • Titre: Creatures Of Ava
  • Développeur: Inverge Studios
  • Éditeur: 11 bit studios
  • Genre: jeu d’action/aventure
  • Style: se joue en solo
  • Date de sortie: 07 août 2024
  • Plateforme: PC et Xbox Series (Game Pass)
  • Disponibilité: version téléchargeable seulement
  • Langue des dialogues: anglais
  • Langue des menus/sous-titres: anglais/français
  • Site officiel: https://invergestudios.com/#games
Avis du rédacteur:

Creatures Of Ava est jeu d’aventure suivant l’histoire de Vic, une jeune femme scientifique de 22 ans qui doit se rendre sur la planète Ava pour une mission simple: sauver son peuple, les Naam d’une infection récurrente, appelée le flétrissement. Suite à un atterrissage quelque peu catastrophique, elle devra dans un premier temps tenter de se faire accepter par ledit peuple et ça ne sera pas chose aisée et en second lieu, tenter d’apprivoiser un maximum d’espèces afin de les téléporter en lieu sûr avant que le flétrissement ne détruise complètement cette planète. Bref, une courte journée au bureau… ou pas, elle durera quand même entre 10 à 15 heures, tout dépendra à réussir tous les objectifs demandés.

Comme la planète est au bord de t’extension, il faudra tenter de convaincre les Naam de quitter leur planète dans le but d’en sauver un maximum. Pour réussir les missions, vous aurez à votre disposition un appareil photo, un bâton doté d’une puissance insoupçonnée qui pourra être amélioré au fil de l’avancée de Vic. Il aura entre autres, les fonctions de libérer le passage pour atteindre divers accès, soulever des pierres, arrêter le temps, ou encore nous protéger du poison. Il s’avère essentiel lors de l’exploration des quatre biomes qui constituent le monde d’Ava.

Pour apprivoiser les animaux qui peuplent Ava, ça se fera à l’aide d’une flûte. On récite une mélodie émise par la créature devant nous et avec les différentes touches sur une roue, on doit reprendre la même sérénade. Ce n’est pas toutes ces bêtes qui vous suivront en un claquement de doig… euh de flûte. Parfois, certaines d’entre elles seront sous l’emprise de la malédiction et vous devrez utiliser le bâton pour en venir à bout et ensuite les charmer avec votre flûte. Attention, car elles ne se laisseront pas faire, elles fonceront sur vous très agressivement. À vous d’éviter ces attaques et continuer la guérison au bâton. Au départ, le jeu se montre clément et plutôt calme, mais le tout se gâtera au gré de votre progression, l’univers deviendra davantage hostile et les ennemis, nettement plus coriaces.

Après avoir passé cette étape de se faire ami-ami avec la faune, Vic pourra utiliser son pouvoir de contrôler chaque créature qui vient avec ses propres capacités. En fait, c’est un peu comme dans Avatar, lorsque les Na’vi se connectent aux diverses créatures, ils ne font qu’un et c’est le même procéder, sauf que cette fois, on devient cette espèce animale. On pourra s’en servir pour avoir accès à différents endroits, détruire des obstacles, etc. Une fois le chemin libre, il suffira de trouver un robot qui rappelle le Claptrap dans Borderlands pour téléporter les créatures. Plus le sauvetage sera grand et l’objectif du robot sera rempli, plus vous cumulerez de points de compétences que vous pourrez dépenser dans un arbre de talents prévu à cet effet.

Évidemment, le jeu ne s’arrête pas qu’au sauvetage de tout être vivant sur Ava. Pour progresser, vous devrez suivre le déroulement de plusieurs enquêtes pour enfin voir la scène finale. Autres activités à faire: ramasser des plantes, fabriquer des potions, photographier tout ce qui doit l’être et méditer dans certains endroits. Bref, l’exploration est de mise, mais il faudra refaire les mêmes actions maintes et maintes fois dans chaque zone. Bonjour la redondance.

Malheureusement, le jeu est truffé de bogues de toutes sortes. J’ai même eu un gel, un crash lors de ma première séance sur Twitch en l’espace de 20 minutes. Le jeu dans un premier temps, a gelé lors d’une cinématique, donc, j’ai relancé le jeu et après, je n’avais plus d’objectifs, plus de missions, plus de points de repères sur la carte. Donc, j’ai carrément fermé le jeu pour y revenir et là, tout est revenu à la normale. C’est déjà inacceptable, ça l’est encore plus en 2024, surtout avec la période de test que les développeurs s’accordent avant la sortie officielle. Le jeu est vraiment très joli visuellement et se laisse découvrir au travers les quatre biomes, chacun apportant son paysage distinct. J’aurais aimé qu’il en soit ainsi avec la faune, mais le jeu comporte un bestiaire très limité. Les cinématiques sont superbes et on dirait vraiment un animé.

Au niveau de l’audio, le jeu offre de belles mélodies instrumentales qui sont très agréables tout au long de l’avancée. On a aussi droit à quelques lignes parlées en anglais, mais la plupart du temps, ce sont des bulles de textes écrits et on peut même poser des questions. Vous aurez tôt fait de remarquer que les Naam sont un peuple très méfiant des humains et même ironique.

Points positifs:
  • Une histoire intéressante.
  • Apprendre à connaître le peuple Naam.
  • De belles mélodies musicales.
  • Le fait de pouvoir se connecter aux diverses créatures.
  • Les cinématiques sont sublimes.
Points négatifs:
  • Peu importe le biome, on répète les mêmes actions.
  • Quelques bogues de collision.
  • Le jeu a planté sévèrement.
  • Bestiaire limité.
Il fut testé sur XSX via l’obtention du jeu par Terminals.io
Cote FG: 6/10
Voici un aperçu du jeu que j’ai réalisé: