(Test FG) Green Hell

Il est toujours intéressant de voir dans le monde vidéoludique des concepts qui sont poussés toujours plus loin afin de vivre des expériences plus impressionnantes pour le joueur. Cette semaine, j’ai eu la chance de tester le jeu de survie en monde ouvert Green Hell développé par Creepy Jar. Sorti sur PC depuis quelques années déjà, il a fait son apparition sur les nouvelles générations de consoles. C’est sur PS5 qu’il fût testé.

Fiche technique

Développeur: Creepy Jar
Éditeur: Qloc et Forever Entertainment
Genre: Survie, Construction, Action
Plateforme: Xbox Series S et X, Playstation4 et 5, Nintendo Switch, Pc
Langues écrites: Français, Anglais et autres
Dialogue : Anglais et Japonais

C’est quoi Green Hell :

En gros, Green Hell est un jeu de survie en monde ouvert en plein cœur de la jungle amazonienne. Nous sommes ici dans un jeu de survie basé sur la réalité. Il ne suffira pas de construire un abri surdimensionné avec des décorations intérieures. Il vous faudra, à la dure, apprendre à survivre avec rien dans un environnement très hostile. Tout d’abord, la construction se fait assez lentement, car vous devrez trouver les ressources pour vos outils, ensuite vous pourrez construire. Cependant, vos outils sont temporaires, les matériaux de construction comme le bois vous demandera beaucoup d’énergie à bûcher et vous devrez faire tout cela en gérant vos vivres et en évitant la maladie, les blessures, les attaques sournoises ou la folie. Vous serez assez limité par la grosseur de l’inventaire. Bien sûr, après un certain point vous aurez ce qu’il faut pour vous bien vous débrouiller et augmenter vos capacités, mais vous devrez initialement survivre jusque là.

Pour la majorité des armes, des outils ou des recettes, vous n’avez pas de marche à suivre d’indiquer dans le menu. Vous devrez user de vos connaissances ou bien essayer plusieurs fois avant de trouver la bonne combinaison d’objets ou de nourriture à mixer ensemble. Cela rajoute à l’expérience, car dans la réalité si vous vous perdez dans la jungle et que vous ne savez pas comment fabriquer tel ou tel objet, ça ne se passera pas bien pour vous, tout comme dans Green Hell.

Il y a 3 modes de jeu différents. Le mode histoire, survie et challenge. Le mode histoire vous permet de vivre un scénario avec Jake et Mia, un couple de scientifiques partie explorer la jungle amazonienne et ses tribus. C’est assez simple et prévisible comme scénario, mais pour jouer au jeu avec une certaine linéarité c’est très bien. Ensuite, il y a le mode survie qui est plus basé sur la survie et la construction vous permettant de passer le plus de jours possible dans cet enfer vert. Finalement, le mode challenge vous permet de réussir certaines tâches dans un délai de jours donnés. Dans les trois modes vous pourrez y jouer en solo ou jusqu’à 4 joueurs en Coop.

En plus de devoir éviter les virus ou la maladie mentale, vous allez, à l’occasion, devoir vous défendre face à des animaux sauvages ou à des tribus hostiles. Cela n’arrive pas très souvent, mais lorsque c’est le cas, c’est souvent mortel. Si le combat ne vous tue pas sur le champ, ce sera dans les minutes qui suivent dû aux blessures encourues. J’ignore si c’est pareil sur PC, mais sur PS5 les combats avec des animaux ne sont pas très bien balancés. Tout se veut réaliste le plus possible dans ce jeu, alors après 4-5 solides coups de hache, à deux personnes, un jaguar devrait tomber où fuir…

Le plus grand défi, à mon avis, de porter un jeu PC sur console c’est au niveau de la jouabilité. Sans être mauvais, il y a quelques problèmes de fluidité. Même si on peut jouer avec la sensibilité des contrôles, il est difficile de sélectionner les bons objets, dans les bons menus sans se tromper constamment au début. Certes, on s’habitue de plus en plus, mais même après une vingtaine d’heures j’ai toujours le même sentiment de non-fluidité.

Si le jeu met l’emphase sur le réalisme, il va de soi que le graphisme et l’ambiance sonore doivent permettre une bonne immersion. C’est le cas ici avec Green Hell. Développé avec le moteur Unity, nous avons droit à un graphisme digne d’un jeu AAA. L’ambiance sonore aussi est bien réalisée et très utile, car vous devez rester à l’affût des bruits environnants afin de ne pas mettre le pied sur un serpent venimeux ou une ruche d’abeille.

Malgré quelques lacunes au niveau des contrôles, j’ai eu beaucoup de plaisir et de frustration à tenter de survivre dans la jungle amazonienne. Tant qu’à faire un jeu de survie, aussi bien aller jusqu’au bout dans le réalisme. C’est ce que j’ai ressenti avec Green Hell. Dès mes premiers pas dans le jeu et même après avoir pondu ce test j’y trouve mon compte. L’expérience générale est très satisfaisante. Si vous êtes amateur de jeu de survie, c’est un incontournable! En plus son prix de 35 $ est très intéressant pour la qualité du jeu.

Si vous êtes fervent de jeu sur table, Galaktus Games a réussi sa campagne Kickstarter dans les dernières années afin de réaliser le jeu de table Green Hell. Qui sait, peut-être un jour pourrons nous vivre une aventure dans la jungle amazonienne en dehors de notre écran!