(Test FG) Caravan SandWitch

Dans l’industrie du jeu vidéo, il y a vraiment, vraiment, vraiment beaucoup de choix, même trop je dirais et lorsqu’un studio indépendant rend son premier projet disponible, il n’a pas le choix de mettre la totale et de faire bonne impression. C’est exactement ce qui s’est passé avec le studio français Plane Toast et son premier jeu Caravan SandWitch. Ce jeu d’aventure est rempli de qualités et voici mon test qui atteste en ce sens.

Fiche technique:

Titre: Caravan SandWitch
Développeur: Plane Toast
Éditeur: Dear Villagers
Genre: jeu d’aventure/exploration
Style: se joue en solo
Date de sortie: 12 septembre 2024
Plateforme: PC / Nintendo Switch / PS5
Disponibilité: version téléchargeable seulement
Langue des dialogues: aucune
Langue des menus/sous-titres: anglais/français
Site officiel: https://caravansandwitch.com/

Avis du rédacteur:

Le récit met en vedette Sauge une jeune femme qui vient de recevoir un signal de détresse provenant du vaisseau de sa sœur Masco Garance qui est disparue depuis plusieurs années. Ce signal va la mener sur Cigalo, sa planète natale quelle a quittée depuis longtemps. Arrivée sur place, elle sera accueillie par Rose, la doyenne du village d’Estello qui lui confiera son van, afin qu’elle puisse mener son enquête. Par contre, ça ne sera pas son unique mission, elle devra également aider les habitants à régler un problème de brouilleur qui empêche le réseau d’émettre les signaux et empêche la communication. Pour ce faire, à bord de son véhicule, elle partira explorer les zones de Cigalo afin de désactiver les brouilleurs, activer les relais ou trouver simplement des signaux. Du début à la fin, boucler l’aventure vous demandera entre 7 à 10 heures, tout dépendra de votre désir d’exploration et de mener à bien toutes les quêtes offertes par les habitants.

Progresser dans le jeu vous demandera de suivre le fil de la mission principale. Chaque chapitre contiendra son lot de quêtes annexes que vous devrez terminer avant de passer à une autre partie de l’aventure. Vous pouvez choisir de ne pas les faire, mais elles disparaitront et vous ne pourrez plus y avoir accès. Lors de ces diverses missions, il suffira de se rendre dans une zone et d’y récupérer un objet comme un hochet, un micro-ordinateur et bien d’autres.

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Évidemment comme il s’agit d’un mode ouvert, certaines zones seront bloquées et c’est là que votre fourgonnette sera utile après avoir débloqué des items comme le grappin, la tyrolienne ou le radar. Cet équipement permettra alors de franchir certains obstacles dans les ruines ou débloquer des portes. Pour les débloquer, vous devrez récupérer divers composants qui se trouvent partout et comme récompense d’un objectif réussi. Les développeurs ont vraiment pensé à une option qui fait gagner énormément de temps: même si le van est très loin, on peut l’intégrer facilement en appuyant simplement sur une touche. Même si Sauge tombe de très haut, il n’y a jamais de dégâts ou une mort certaine.

L’exploration ne sera pas aussi simple dû à l’absence de réseau causée par les brouilleurs qui bloque l’accès à certaines zones et ses points d’intérêts, ainsi qu’à Toaster, le réseau social du coin qui permet de garder contact avec ses amis. Oui, Toaster… d’ailleurs, les habitants portent tous un prénom bizarre. Pour récupérer de nouveau le signal du réseau, il suffira de désactiver le brouilleur de la zone. Ce qui débloquera une partie de la carte.

Côté visuel, Caravan SandWitch offre une magnifique direction artistique et des très beaux panoramas. Cependant, les lieux à visiter sont parfois trop désertiques et manquent de lieux à découvrir. Autre petit problème, c’est les espèces de sautillement d’image qui arrive parfois. J’espère que le tout sera corrigé via une mise à jour. L’audio est sublime et offre une bande originale reposante et apaisante et en français svp par Antynomy. Elle vous restera en tête à coup sûr. C’est enivrant et nous accompagne tout au long du périple. Ce n’est vraiment pas mon style de musique, mais j’ai adoré. Le style colle parfaitement à l’ensemble. Le jeu ne renferme aucun dialogue parlé, que des textes en bulle, mais c’est pas plus grave.

En guise de conclusion, si vous cherchez un jeu reposant, dans lequel il faut explorer, il est fait pour vous. Quand on parle d’un premier projet, c’est mission accomplie pour Plane Toast. Pour un prix de 30$, je crois qu’il en vaut la peine. Hâte de voir le prochain jeu du studio français.