Je n’ai jamais été très friand des jeux de type Rogue-Lite et encore moins Rogue-Like. Pourquoi? Parce que je déteste devoir toujours recommencer depuis le départ et perdre à peu près tout ce que j’avais accumulé jusqu’au trépas. C’est long et pénible. Pourtant, il y a quelques jeux qui valent la peine d’être joués comme Returnal par exemple. Dans le cas du jeu testé ici, en occurrence Edge Of Sanity, c’est un jeu de survie/horreur avec une touche Rogue-Lite. Alors, est-ce          qu’il fut suffisamment intéressant pour piquer ma curiosité de manière positive? On plonge dans l’antre de la bête et je vous dévoile tout.

Fiche technique:
  • Titre: Edge Of Sanity
  • Développeur: Vixa Games
  • Éditeur: Daedalic Entertainment
  • Genre: jeu de survie/horreur
  • Style: se joue en solo seulement
  • Date de sortie: 13 septembre 2024
  • Plateforme: PC / Nintendo Switch / PlayStation / Xbox
  • Disponibilité: version téléchargeable / boîte à venir
  • Langue des dialogues: anglais
  • Langue des menus/sous-titres: anglais/français
  • Site officiel: https://vixagames.com/

Avis du rédacteur:

Edge of Sanity est un jeu de survie/horreur psychologique qui se déroule dans les paysages impitoyables de l’Alaska qui nous raconte l’histoire de Carter, un scientifique qui faisait partie d’un groupe de ravitaillement parti aider des scientifiques de la région. Au cours d’une nuit qui semble avoir mal tournée, il va se retrouver seul dans les ruines d’un laboratoire. Équipé de sa lampe, il va partir à la recherche de quelques survivants et tenter de comprendre ce qui s’est réellement passé cette fameuse nuit où tout a basculé dans folie.

C’est donc dans le rôle de ce fameux Carter que l’on devra partir explorer les restes des différents laboratoires et mines du secteur, pour ainsi y retrouver âme qui vive. Depuis notre camp, on va devoir sélectionner la zone à explorer via la carte de la région. Parfois, il s’agira d’un complexe scientifique ou au cœur d’une forêt ou bien au plus profond d’une mine.

Pour réussir à trouver un survivant ou une survivante, on va devoir fouiller le moindre espace libre de chaque lieu visité. Par contre, il faut garder en tête que cette partie du jeu s’avère la plus facile, car le plus complexe sera de convaincre la personne retrouvée, nous faisant très peu confiance face aux événements qu’elle a vécue avant notre rencontre. Par contre, on aura plusieurs moyens à notre disposition pour y arriver. Le tout s’effectuera via une séquence de dialogue ou bien en retrouvant un item ou des documents, une fois la mission réussie, la personne retournera au camp avec vous.

Arrivé sur place, on pourra affecter la personne à différents postes ou taches comme vers l’atelier, la cuisine ou la citerne pour réapprovisionner le groupe. Chaque poste permettra de rationner les diverses ressources récoltées afin de survivre. De plus, il sera possible d’envoyer les rescapés faire de la reconnaissance. Grâce à cette fonction, de nouveaux lieux pourront être explorés, ce qui permettra principalement de récupérer les dernières ressources avant de clôturer un chapitre. Pour survivre, il faudra chercher des ressources lors des périples, ces dernières se trouvant dans des conteneurs. Il arrivera à l’occasion que les conteneurs soient verrouillés par un cadenas, dont il faudra trouver la combinaison qui se retrouve, pas très loin dans la zone. Quand on aura retrouvé le survivant dans une zone, on repartira avec les ressources récoltées pendant notre exploration.

Les ressources dans un premier temps permettent de survivre, mais pas que. En effet, elles servent aussi à améliorer des infrastructures du camp, dans le but de débloquer de nouveaux schémas de fabrication comme des grenades, des leurres, de l’essence, etc, ainsi que d’obtenir plus d’emplacements dans l’inventaire. Survivre est un aspect primordial dans Edge Of Sanity, mais on doit aussi passer pas la folie. Plus les jours passeront et plus on sombrera dans cette folie, nous rapprochant davantage de la mort. Au menu, quatre stades de folie: la vision fantomatique qui est automatique dès le départ, les autres se débloqueront au rythme de l’avancée. Par contre, selon le niveau de difficulté choisi au départ, soit Normal ou Homme De Fer, la folie ne se déclenchera pas de la même manière. De belles surprises à prévoir, croyez-moi… Passer au travers les trois chapitres vous demandera plus ou moins 5 à 6 heures. Chaque aventure sera différente l’une de l’autre, car selon la difficulté sélectionnée et la façon de jouer, il y aura plus ou moins de survivants dans le camp.

Visuellement, Vixa Games nous plonge au cœur de l’univers d’H.P. Lovecraft et son fameux mythe de Cthulhu avec quelques séquences montrant certaines parties du Kraken. C’est très sombre, renferme parfois un côté psychédélique qui nous fera basculer dans la folie. Malheureusement, le jeu est très répétitif et on a rapidement l’impression de voir et revoir les mêmes décors. Idem du côté bestiaire qui se veut très pauvre. Par contre, que du positif côté audio avec une ambiance qui en jette. On ne sait jamais si les bruits ou cris sont pacifiques ou hostiles. À jouer avec un casque d’écoute pour une meilleure immersion.

Pour conclure, il ne s’agit pas d’un mauvais jeu, loin de là, mais ne réinvente pas les codes non plus. C’est simple, mais efficace. Par contre, l’expérience devient rapidement redondante. Oui, on a le goût de continuer pour enfin connaître la finalité de cette histoire, mais dès le premier chapitre, le jeu commence à tourner en rond et on a l’impression d’avoir fait le tour.

Points positifs:
  • L’univers d’H.P. Lovecraft toujours aussi mythique.
  • Le camp et les survivants.
  • L’ambiance au top.
  • Sombrer peu à peu dans la folie.
Points négatifs:
  • Vite répétitif.
  • Bestiaire pauvre.
  • Les mêmes décors qui reviennent.
Cote FG: 7/10
Il fut testé sur Xbox Series X via l’obtention du jeu par PressEngine.
Voici un aperçu du jeu que j’ai réalisé: