Ahhhh Tonguç Bodur, avec Purpose 1951, j’en suis à mon septième test issu de ses jeux. Très souvent orienté comme étant un style simulateur de marche narratif, ce dernier ne fait pas exception. J’ai noté jusqu’ici une certaine amélioration à chaque nouveau projet. Est-ce le cas encore avec ce nouveau titre de ce développeur indépendant, ancien graphiste, qui développe des jeux depuis 2014?

Fiche technique:
  • Titre: Purpose 1951
  • Développeur: Tonguç Bodur
  • Éditeur: EastAsiaSoft
  • Genre: simulateur de marche narratif
  • Style: se joue en solo seulement
  • Date de sortie: 04 avril 2024 (PC) / 16 octobre 2024 (consoles)
  • Plateforme: PC / PS5 / Xbox Series
  • Disponibilité: version téléchargeable seulement
  • Langue des dialogues: anglais
  • Langue des menus/sous-titres: anglais/français
  • Site officiel: https://tongucbodur.com/1951

Avis du rédacteur:

Le récit se déroule aux États-Unis en 1951. On y incarne un médecin maintenant à la retraite nous racontant les raisons pour lesquelles sa vie s’est complètement effondrée face à de fausses accusations après qu’un patient qu’il eut soigné est décédé de complications inattendues. Cette aventure à la première pousse à une réflexion, sur le fait que même si la vie que l’on mène est parfaite en tout point, tout peu basculé en un instant.

Dans la peau de cet ex-médecin, on s’aventure dans la nature parfois à pied ou en vélo au travers des paysages montagneux, des grottes, une ville en ruine et plus encore, tout en y apprenant l’histoire de son existence en déclinaison allant même jusqu’à une réflexion sur le suicide. Il s’agit ni plus ni moins que d’un simulateur de marche dans son modèle le plus pur. C’est linéaire, contient très peu d’interactions, si ce n’est que l’on doit trouver des boîtes illuminées contenant un mot faisant office du prochain chapitre ou réussir le très peu nombreux de puzzles à accomplir. Ah oui, le jeu est très, très court, une heure à peine pour faire le tour des huit chapitres. Par contre, pour les chasseurs ou chasseuses de Succès ou Trophées, c’est quand même 1000 points cumulés en très peu de temps. Entre les mots prononcés par l’homme durant la narration et les indices trouvés en chemin, vous reconstituerez l’histoire d’un homme en peine qui méritait clairement un meilleur sort.

L’aspect visuel sans être incroyable, nous offre de magnifiques panoramas via chaque nouvelle zone visitée. Le graphisme s’appuie sur les technologies Lumen et Virtual Shadow Maps de l’Unreal Engine 5 et ça se ressent. On est passé à un autre niveau de ce côté. J’ai l’impression que le développeur Tonguç Bodur s’améliore de projet en projet. Honnêtement j’aimerais vraiment voir ce que ça pourrait donner avec un budget substantiel ainsi qu’une équipe derrière lui. Il offre même de la météo dynamique. Il y a présence de quelques éléments qui chargent devant nous.

L’audio n’est pas en reste. Monsieur Bodur possède un talent certain pour l’écriture. On ressent les émotions vécues via une narration vocale émotive et une bande originale atmosphérique.

En guise de conclusion, même si c’est hyper court, juste de se placer dans la peau de ce médecin déchu, mets beaucoup de choses en perspective. Cette situation pourrait nous arriver à n’importe quel moment de notre vie. Pour un maigre 5$, je crois que ça vaut la peine de le faire une fois.

Points positifs:
  • Encore une histoire signée Tonguç Bodur.
  • Un récit qui porte à réfléchir et qui peut arriver à n’importe qui.
  • Passé à l’Unreal Engine 5 se fait sentir.
  • Une narration émotive.
  • Points de Succès ou Trophées très faciles à cumuler.
Points négatifs:
  • Très, très court.
  • Linéaire et absence d’interaction.
  • Quelques éléments qui chargent devant nous.
Cote FG: 8/10
Il fut testé sur XSX via l’obtention du jeu par EastAsiaSoft.