Ahhhhhh New World, je l’ai attendu depuis 4 longues années depuis son annonce initiale et enfin, je peux y jouer sur consoles en 2024. Oui, j’aurais pu y jouer sur PC, depuis sa sortie en 2021, mais mon ordinateur n’était pas assez puissant pour pouvoir en profiter à sa juste valeur. Donc, après plusieurs heures de jeu et d’une deuxième partie avec une classe différente, je vous livre mon compte rendu de ce qui pourrait être mon jeu de l’année.

Fiche technique:
  • Titre: New World: Aeternum
  • Développeur: Amazon Games
  • Éditeur: Amazon Games
  • Genre: Jeu de rôle en ligne massivement multijoueur en monde ouvert
  • Style: se joue en solo et en ligne
  • Date de sortie: 28 septembre 2021 (PC) / 15 octobre 2024 (PS5/Xbox Series)
  • Plateforme: PC / PS5 / Xbox Series
  • Disponibilité: version téléchargeable seulement
  • Langue des dialogues: anglais/français
  • Langue des menus/sous-titres: anglais/français
  • Site officiel: https://www.newworld.com/fr-fr/?language-picker=true

Avis du rédacteur:

D’entrée de jeu, je ne jouerai pas au gars qui va comparer les deux versions du jeu autant sur PC versus consoles pour une bonne raison, je ne l’ai pas joué sur PC. Par contre, je peux vous dire ceci: après trois ans et une extension majeure, New World: Aeturnum marque une avancée importante pour les joueurs/joueuses sur consoles, apportant un MMORPG riche et détaillé sur d’autres plateformes. Le monde d’Aeturnum est vaste et immersif, offrant une expérience de jeu variée avec des quêtes incroyables, du JCE / JCJ (non obligatoire) et de la construction. Il offre également une version retravaillée et améliorée, notamment en ce qui concerne son univers et sa narration, qui ont été entièrement repensés pour vous immerger davantage. Après y avoir joué pendant plus d’un mois, je serais tenté de dire que la campagne doit durer au minimum une centaine d’heures et plus. Certes, je ne me suis pas rendu là, j’ai une vie quand même et d’autres jeux à tester, mais j’ai vu tous les aspects du jeu qui n’est pas parfait, mais l’est pour moi.

New World se déroule au tout début du 17ᵉ siècle, lorsqu’une expédition quitte l’Europe à destination d’une île qui fait l’envie de tous et qui cacherait des trésors inestimables: Aeternum. Arrivant près du but visé, le navire est pris dans une tempête et un phénomène étrange apparaît à bord ce qui a comme résultat de rendre l’équipage agressive s’attaque sans lendemain. Le vaisseau prend feu et coule au large des côtes d’Aeternum, qu’on arrive à rejoindre tant bien que mal. Découvrez un récit palpitant peuplé de créatures parfois hostiles abritant des terres magnifiques, riches en détail de toutes sortes. Vous devrez y forger votre destinée au cours d’une aventure pleine de dangers et d’opportunités. Après ce prologue, on débute l’aventure et se rend compte que le phénomène étrange cité plus haut semble s’être exporté sur les terres de l’île. On comprend un plus tard qu’il s’agit des altérés des êtres corrompus par une source de magie mystérieuse nommée l’Azoth. La population de l’île se défend tant bien que mal pour résister à cette malédiction, mais plus le temps passe et plus la situation devient chaotique et atteint pratiquement le point de non-retour.

Tout au long de l’avancée, on met un visage et un nom sur l’être qui semble mener cette croisade et on découvre son lien avec l’énergie magique nommée Azoth, et on en apprend bien plus sur le passé d’Aeternum, ainsi que ses trois factions qui s’affrontent pour prendre le pouvoir sur fond de la légende d’Artorius et de ses fidèles chevaliers Gahan, Gaiwan et Lancelot (lui je le connais, pas les deux autres). J’allais oublier ce détail, qui pour plusieurs pourraient être négatif, mais pas pour moi: le fait de créer son personnage qui n’offre pas vraiment de classe à choisir. Certes, on choisit un archétype de départ, mais qui détermine que l’orientation que prendra votre destinée ainsi que quelques stats pour débuter et évidemment l’arsenal initial. On ne peut choisir qu’un humain, pas d’orcs, gobelins, elfes ou autres fantaisies.

Aeturnum est bâtie pour l’explorer en entier, chaque recoin doit y passer tant ce monde est vaste et regorge de richesses incroyables. On y découvre une multitude de biomes, on commence sur une plage paradisiaque, on continue dans une jungle luxuriante, on passe par des forêts aux mille couleurs, digne des plus beaux automnes québécois, des montagnes escarpées, des cavernes lugubres, etc. De plus, on y vit d’étranges phénomènes qui se produisent de temps à autre dû à l’Azoth.

Outre l’exploration, l’artisanat est aussi une composante primordiale dans New World. On y compte une offre impressionnante de métiers de récolte de ressources: miner, couper du bois, ramasser des plantes, des petits fruits, tuer et dépecer/récupérer la viande sur les habitants de la faune, pêcher, bref, les options sont très nombreuses. On y greffe la fabrication comme la forge, le tissu, cuisiner. La liberté est totale et on y fait ce que l’on envie de faire en autant de posséder le bon outil évidemment et si jamais les récoltes se font rares, pensez à explorer plus loin, vous finirez par trouver ce que vous avez besoin pour combler vos désirs. Autre aspect à ne pas négliger, l’économie qui est ni plus ni moins que le nerf de la guerre. Pour s’équiper de pièces de protection, d’éléments cosmétiques ou d’armes, on peut compter sur la fabrication ou les diverses récompenses de quêtes, mais surtout via l’achat et la revente chez les divers marchands.

Jusqu’au niveau 20, on évolue pas mal en solo. On se fait offrir des missions, mais toujours s’en être allié à personne vraiment. Cependant, passé cette étape, on rejoint l’un des trois groupes qui se disputent le pouvoir à Aeternum. Chacune de ces factions apporte son lot d’avantages et est souvent opposée aux autres via d’intenses combats auquel on doit participer. C’est surtout au niveau du JvJ que ces affiliations ont un rôle important, lors des attaques et défenses de places ciblées importantes et des affrontements à 100 joueurs (50v50). Pour ma part, je n’ai pas joué à ce jeu pour m’investir dans cet aspect, mais pour apprécier tout ce que le solo m’apporte. Mais bon, j’ai réalisé aussi comme dans le jeu Neverwinter auquel j’ai passé plus de 1000 heures, que certaines instances et donjons doivent se faire à 5 personnes. Donc, pas eu trop le choix d’avoir recours au volet multijoueur.

Ce que j’apprécie le plus dans ce genre d’expérience, c’est sa grande liberté. Je peux partir à destination de mon objectif dans le but d’accomplir une mission centrale et en cours de route, je m’arrête pour admirer un paysage, pêcher, récolter des ressources, tomber sur une mission annexe, aider des gens et même participer à un événement aléatoire. Ensuite je reprends ma route et plus loin, je découvre un lieu non visité et ça repart dans une boucle temporelle sans jamais avoir atteint ma destination. C’est tout le bonheur de s’aventurer dans New World: Aeturnum. On ne le joue pas, on le vit!

Au niveau des mécaniques de jeu, on retrouve les mêmes que la plupart des MMORPG. On s’équipe de deux armes ou dans mon cas, le combo arme/bouclier, que l’on bascule d’une simple touche. Sur le terrain, on a la possibilité de ciblé l’ennemi, bloquer, esquiver, sauter en plus de l’attaque normale et puissante via les trois compétences présences pour chaque arme en sa possession. Même s’il faut une période d’adaptation pour tout comprendre et assimilé, la jouabilité n’en demeure pas moins très amusante. Et cette dernière diffère selon les armes sélectionnées: à une main ou deux, à distance, la magie, etc. Toutes les armes peuvent être montées en niveau et s’améliorer. À chaque nouveau palier atteint, on acquiert un point à investir dans l’un des deux arbres de talent de la famille d’armes choisie au préalable. De plus, chaque arme gagne en efficacité selon certaines stats dans lesquelles il faut dépenser des points récupérés lorsque notre héros gagne un niveau lui aussi. Même si vous combattez à l’aide d’une épée/bouclier, vous pourrez changer plus tard votre orientation pour le bâton magique par exemple. Question de ne pas jouer toute l’aventure qu’avec un seul type d’arme.

Dans New World: Aeturnum, le monde est en perpétuel changement et évolue. C’est vivant de partout, on peut interagir avec presque tout et nous offre une jouabilité très variée. Certes, visuellement le jeu n’est pas parfait. J’ai vécu quelques bogues de textures, d’objets qui chargent instantanément et des ralentissements, mais rien qui n’affecte l’expérience globale. L’immersion est totale tout au long des longues heures que j’y ai passées. On offre trois modes graphiques: 4K, Performance et Qualité. Chacun apporte ses qualités et défauts, à vous de trouver la bonne recette. La direction artistique est impressionnante et malgré son aspect monde ouvert, on n’assiste pas à un festival du clone comme trop souvent auparavant. Le cycle jour/nuit et les saisons influent sur la jouabilité, ajoutant une dimension supplémentaire à l’exploration. On sent tout l’amour que les développeurs mettent dans leur jeu, et ce, depuis près de 4 ans.

Dernier aspect que je couvrirai, l’audio. Tout d’abord, Amazon Games offre une version intégrale française de grande qualité. J’ai d’ailleurs reconnu l’excellent Anne-Charlotte Piau, la Farah Karim de la série Call Of Duty: Modern Warfare entre autres. Le jeu des acteurs et actrices est impeccable. On ressent chaque émotion autant positive que négative. Pas vraiment le choix de s’attacher à certains personnages. C’est tout autant prodigieux pour la bande originale avec de superbes pièces mélodiques instrumentales. Idem pour tout ce qui touche à la trame sonore.

En conclusion, New World: Aeturnum est un MMORPG de grande qualité et chaque dollar pour en faire l’acquisition, en vaut amplement l’achat. Il est ce que j’appelle un « tueur de temps ». Parce que tu commences à y jouer pour une heure et c’est tellement prenant, qu’on regarde l’heure et on se retrouve six heures plus tard. Certes, il comporte quelques défauts, mais pas assez pour ne pas le recommander chaudement. Un candidat sérieux au jeu de l’année 2024.

Points positifs:
  • Un monde vivant et dynamique.
  • Une histoire captivante.
  • Les cycles jour/nuit et les saisons.
  • De nombreuses activités au menu.
  • Une communauté active.
  • Visuellement impressionnant.
  • Une version intégrale française de qualité.

Points négatifs:
  • Quelques problèmes de performance.
  • Un équilibrage parfois discutable.
Cote FG: 9.5/10
Il fut testé sur XSX via l’obtention du jeu par Amazon Games via Minuit Douze.
Voici un aperçu du jeu que j’ai réalisé: