Ender Magnolia s’inscrit dans le sillage d’Ender Lilies, tant au niveau de la narration que du gameplay. Ce dernier s’est rapidement révélé être un excellent metroidvania : qu’en est-il de son successeur ?
Fiche technique:
- Titre: ENDER MAGNOLIA: Bloom in the Mist
- Développeur: Adglobe, Live Wire
- Éditeur: Binary Haze Interactive
- Genre: Action, RPG, Metroidvania
- Style: solo
- Date de sortie: 22 janvier 2025
- Plateforme: PC, Xbox Serie, Xbox One, Playstation 4, Playstation 5, Nintendo Switch
- Disponibilité: téléchargement uniquement
- Langue des dialogues: aucun
- Langue des menus: français, anglais et autres
- Site officiel: https://www.endermagnolia.com/fr/
Avis du rédacteur:
Notre protagoniste – qui à mon avis est une femme, mais la traduction française l’identifie comme un homme – se réveille dans une structure lugubre et abandonnée avec seulement de très vagues souvenirs, mais il le fera à travers les « Homunculi », une sorte d’hybrides magiques basés sur des êtres vivants que le nôtre peut invoquer pour l’aider dans le combat ou l’exploration. En ce qui concerne l’intrigue il y a un royaume menacé par la nécropole, la solution inventée pour la contrer ne fonctionne pas très bien, et c’est à notre protagoniste de trouver un moyen d’améliorer la situation. Une histoire qui n’est pas vraiment le point fort, grâce aussi à des expédients simples mais efficaces. Bien qu’Ender Magnolia ne soit pas mal non plus, je dois dire qu’à cet égard, je ne l’ai pas trouvé aussi pénible.
Au total, on ne peut emporter que quatre compétences de combat, en réservant un seul emplacement pour chacun des Homunculi (il n’est donc pas possible, par exemple, d’emmener à la fois la forme épée et la forme hache de Nola). Mais au-delà de cela, il n’y a pas de limitations particulières sur les personnes que l’on peut emmener : une fois que l’on a obtenu suffisamment d’Homoncules, il est tout à fait possible de laisser Nola sur le banc de touche, c’est-à-dire celle que l’on peut le plus considérer comme l’attaque standard, et de s’appuyer plutôt sur d’autres aides, en nous laissant le soin de décider du style de jeu que l’on souhaite conserver. Le point le plus faible de tout cela est peut-être les boss eux-mêmes, qui, bien que je ne les ai jamais trouvés particulièrement mauvais, n’ont jamais brillé en raison de mouvements plutôt limités et de designs qui n’étaient souvent pas particulièrement mémorables. Les niveaux gagnés en battant les ennemis augmenteront nos statistiques d’attaque et de défense, ainsi que certains équipements que l’on peut acheter à la boutique, qui peuvent également augmenter les capacités de guérison et les points de vie. L’augmentation de ces derniers, cependant, se fait principalement par l’exploration, puisqu’il y a plusieurs objets dispersés dans le monde du jeu qui augmentent légèrement notre nombre de points de vie. Il y en a peut-être même trop, car atteindre un ravin caché et obtenir +5 points de vie en guise de récompense n’est pas exactement ce qu’il y a de mieux. L’exploration consiste également à trouver la plupart des reliques, des objets qui donnent divers bonus.
Il m’a fallu une vingtaine d’heures, en difficulté Hard (un choix dû plus à mon entêtement qu’à mon habileté avec le pad en main). La meilleure, et c’est quelque chose que j’apprécie personnellement, ne nécessite pas d’exploration millimétrique, notamment grâce au fait que la carte du jeu signale lorsque dans une zone nous avons déjà trouvé tout ce qu’il y a à trouver ; en quelques heures supplémentaires, vous devriez y arriver. Ender Magnolia : Bloom in the Mist est un excellent metroidvania, caractérisé par un gameplay bien rodé et, de ce fait, addictif, ainsi que par une grande dose de contenu. Pour être honnête, son principal défaut est qu’il ne parvient pas à créer une atmosphère captivante, les amateurs du genre y trouveront leur compte.
Points positifs :
- Terrain de jeu vaste.
- Artistiquement très agréable.
- Bonne variété du système de combat.
Points négatifs :
- Ambiance ratée.
- Boss généralement banals.