Les jeux de qualité à la Donkey Kong Country sont plutôt rares. Disons que la concurrence est très mince. Cependant, Nikoderiko: The Magical World pourrait changer la donne. N’étant pas exclusif à une seule plateforme ce dernier pourrait venir jouer dans les platebandes de la série à succès chez Nintendo. Voici notre test qui pourrait bien vous faire pencher vers le jeu de VEA Games.

Fiche technique:
  • Titre: Nikoderiko: The Magical World
  • Développeur: VEA Games
  • Éditeur: Knights Peak
  • Genre: jeu de plateforme
  • Style: se joue en solo et coop locale
  • Date de sortie: 15 octobre 2024
  • Plateforme: PC / Nintendo Switch / PlayStation / Xbox
  • Disponibilité: version téléchargeable seulement
  • Langue des dialogues: anglais
  • Langue des menus/sous-titres: anglais/français
  • Site officiel: https://nikoderiko-game.com/fr-FR
Avis du rédacteur:

Bon, un peu comme la majorité des jeux de plateforme, le scénario peut s’écrire en quelques lignes seulement et peut parfois servir que de contexte à tout l’enrobage. Dans le cas qui nous intéresse, c’est l’histoire de Niko et Luke, deux mangoustes qui découvrent une ancienne relique cachée sur une île magique. Malheureusement, le méchant de service, en occurrence, Grimbald accompagnée de ses sbires de la Cobring Gems Company s’en empareront avant le duo pour ainsi plonger l’île dans un chaos pas possible. Pour sauver les habitants et redonner une joie de vivre à l’île, on doit parcourir sept mondes et vaincre ses sept boss, dispersés parmi 29 niveaux, pour espérer battre Grimbald et remettre la main sur le précieux artéfact. Une histoire somme toute banale, mais qui fait le travail durant l’expérience qui durera entre huit à dix heures.

Votre progression se fera en parcourant les différents niveaux avec soit Niko ou Luna dont la jouabilité est la même. D’ailleurs, le jeu se joue en solo, mais également en coop locale. Je n’ai pas pu malheureusement tester cet aspect. Vous devrez éviter les nombreux obstacles se trouvant sur votre chemin, mais la tonne d’ennemis aussi, ainsi que les nombreux pièges. Le but étant toujours de passer les points de sauvegardes et d’arriver à la fin. Si vous mourez, vous reprendrez au dernier point de sauvegarde croisé. Chaque monde comporte son boss final et pas le choix de le vaincre pour passer à l’autre. Ils ne sont pas très difficiles. Un peu de dextérité et de rapidité et ça le fera.

Côté jouabilité, vous pourrez sauter, glisser, plaquer au sol et même planer quelque peu comme Link dans Legend Of Zelda: Breath Of The Wild. Par contre, il faudra être très vigilant, vous ne possédez que trois cœurs qui représentent votre vie. Chaque fois que vous serez touché, vous perdrez un de ces cœurs. Certes, vous avancerez seul la plupart du temps, mais à l’occasion vous pourrez demande l’aide à certains animaux que vous pourrez monter afin de franchir les obstacles et de vaincre les ennemis plus facilement. Évidemment chaque niveau comporte plusieurs éléments à collecter comme des clés, des diamants et les lettres N.I.K.O. On sent l’inspiration de licence Âne-Singe et également Rayman pour d’autres éléments à cumuler. De plus, vous y trouverez de nombreux passages secrets et de zones cachées. Une fois le jeu terminé, vous pourrez tenter les niveaux une autre fois pour tout trouver.

Certains items cumulés serviront à déverrouiller des coffres à l’atelier qui offriront des objets pouvant être vus dans la trésorerie et c’est tout. Cette partie ne sert vraiment pas à grand-chose pour être honnête. Si au moins, on avait pu s’en servir pour débloquer certaines capacités ou améliorer le personnage.

Le visuel est impeccable et offre une grande diversité de couleurs vives. Les zones sont distinctes l’une de l’autre, on passe par une forêt, la plage, une mine et une montagne enneigée avec en plus des phases sous l’eau et des parcours horizontaux et verticaux, à l’avant et arrière. Les décors regorgent de détails et de surprises. Le bestiaire est différent d’une zone à l’autre et les boss sont bien modélisés. La direction artistique est impressionnante. Tout est bien optimisé et ne comporte pas de bogues vraiment dérangeants.

De son côté, la bande originale est de bon ton et vous rappellera les jeux de plateforme de l’époque des années 90. Le doublage des personnages est bien sans être extraordinaire.

Pour conclure, il m’est difficile de lui trouver des points négatifs. Vous ne possédez pas de console de Nintendo pour jouer à Donkey Kong Country, alors voici l’alternative parfaite. Un jeu que tous apprécieront. Beaucoup de plaisir en vue.

Points positifs:
  • Toute l’inspiration des autres jeux.
  • Le facteur amusement x 1000
  • Un visuel impressionnant.
  • Les nombreux niveaux et surprises.
  • Une bonne durée de vie pour le prix demandé (35$).
  • Le mode coop local.
Points négatifs:
  • La difficulté est parfois très élevée.
  • Le camp ne sert à rien vraiment.
Cote FG: 8.5/10
Merci à VEA Games / Knights Peak de nous avoir fourni une copie du jeu sur PS5 via Whitelabel PR pour permettre à Facteur Geek de le tester!
Voici un aperçu du jeu que j’ai réalisé: