Dreamless est un court jeu d’horreur, bon pas tant, mais contenant certains éléments horrifiques qui met en scène une histoire horrible et avec à la clé des énigmes à réussir. Écrit comme ça, le jeu semble bien non? Il l’est, mais pas autant que je l’espérais et voici pourquoi.

Fiche technique:
  • Titre: Dreamless
  • Développeur: Setone Games
  • Éditeur: Limansia Fears
  • Genre: jeu d’horreur à la première personne
  • Style: se joue en solo seulement
  • Date de sortie: 25 octobre 2024 (PC) / 31 janvier 2025 (NS / Xbox) à venir sur PlayStation
  • Plateforme: PC / Nintendo Switch / PlayStation / Xbox
  • Disponibilité: version téléchargeable uniquement
  • Langue des dialogues: anglais
  • Langue des menus/sous-titres: anglais/français
  • Site officiel:

Avis du rédacteur:

Tous les 25 ans, des événements horribles se produisent dans une ville perdue du sud. Pendant une semaine, du 1er au 07 août, appelée « semaine de la mort », des adolescents disparaissent mystérieusement. Les autorités municipales ont depuis longtemps abandonné le mystère et se contentent de clore les dossiers des personnes disparues, en conseillant aux habitants de faire des réserves de produits de première nécessité et de ne pas quitter leur domicile. Mais même ces mesures ne suffisent pas à sauver la situation, et de nouvelles personnes disparaissent. Un tueur en série, qui se transmet son art de génération en génération? Une malédiction? Nous sommes là pour y voir plus clair, mais est-ce la bonne solution?

Donc, nous campons le rôle de John, un étudiant qui tient un blogue paranormal et cette fois, il a décidé de se rendre dans une maison hantée en pleine « semaine de la mort » et ainsi y tourner un reportage. Ce qui devait devenir une simple vidéo lui ouvrira les horizons sur toutes les disparitions. Une bonne histoire qui se laisse découvrir en progressant et dont j’ai découvert l’intrigue assez tôt. C’est assez court, à peine deux heures sur cinq chapitres et comportant deux fins. Et pour réussir à voir les deux finales, pas d’obligation de se retaper le jeu en entier, que le dernier chapitre qui ne dure que le temps d’une scène.

Le jeu repose sur l’exploration d’une maison hantée en entier. Premier étage, deuxième étage et sous-sol. On doit lire des notes, réussir des énigmes et utiliser sa logique. De plus, à quelques occasions, une radio fera une apparition, je vous conseille fortement ce que la jeune fille raconte. Ça aide à comprendre cette histoire triste et violente. Comme on doit tout fouiller, on marche beaucoup et fait de nombreux allers-retours, malheureusement, on ne peut courir ou à tout le moins, marcher plus vite. On peut se pencher, interagir avec certains objets et c’est tout. On nous offre une lampe de poche et heureusement, car parfois, c’est très sombre.

Pour ce qui du graphisme, c’est totalement réussi, lorsque l’on peut voir. L’ambiance visuelle oppressante est présente du début à la fin, on ne sait jamais de quoi seront faits les prochains pas. La caméra offre un filtre de type vieillot «caméscope VHS» ce qui ajoute un brin d’immersion. Cependant, la lumière émanant de la lampe de poche est très faible. Il faut vraiment être près pour réussir à voir devant soi. Une décision compréhensible qui ajoute à la situation effrayante, mais peut devenir frustrante.

L’audio fait le travail, encore là l’ambiance sonore nous garde sur le qui-vive sans arrêt. Le moindre bruit nous fait regarder partout. On entend des voix venant de l’au-delà, des bruits de pas, etc. On ne réinvente rien, mais le tout demeure fort efficace. Par contre, parfois John semble incohérent et dénué de toutes émotions comme par exemple, il vit un événement paranormal qui semble hostile et sa réponse: il décide de rester dans la maison et d’y passer la nuit. Manque un peu de logique mon John.

Au final, c’est court, mais ça demeure très bien. Par contre, les deux fins, ishhh disons que ce n’est pas la force, l’équipe de développement aurait pu se forcer pour offrir quelques choses de mieux et plus explicatif. J’ai vécu un bogue, celui du coffre qu’il faut ouvrir avec une combinaison de chiffres dont les indications sont inversées sur la manette. J’ai cherché un bout avant de comprendre le problème. Malgré tout, j’ai bien mon apprécié mon expérience.

Points positifs:
  • Une histoire triste, mais captivante.
  • L’ambiance oppressante.
  • Un visuel réussi.
  • Deux fins qui se vivent dans le dernier acte.
  • L’immersion via les radios.
Points négatifs:
  • Très court.
  • Le bogue du coffre.
  • Manque d’infos sur la collecte d’items.
Cote FG: 7/10
Merci à Setone Games de nous avoir fourni une copie du jeu sur XSX via 17Studio pour permettre à Facteur Geek de le tester!
Voici un aperçu du jeu que j’ai réalisé: