Après avoir fouillé le premier opus Tails Of Iron de fond en comble, je me suis lancé dans la suite avec Whiskers Of Winter. De ce fait, j’ai pu tester les nouveautés et améliorations, mais aussi quelques irritants. Je vous livre donc mon compte-rendu de cette grande aventure rat-fraichissante.
Fiche technique:
- Titre: Tails Of Iron 2: Whiskers Of Winter
- Développeur: Odd Bug Studio
- Éditeur: United Label
- Genre: jeu de rôle d’action
- Style: se joue en solo seulement
- Date de sortie: 28 janvier 2025
- Plateforme: PC / Nintendo Switch / PlayStation / Xbox
- Disponibilité: version téléchargeable uniquement
- Langue des dialogues: anglais
- Langue des menus/sous-titres: anglais/français
- Site officiel: https://www.oddbug.co.uk/
Avis du rédacteur:
La vie commence tout juste à reprendre son cours pour les Rats Du Sud après la terrible guerre qui opposait les Rongeurs aux Grenouilles. Cependant, la paix n’a jamais de repos très long… En effet, un ancien être démoniaque innommable se réveille dans le Nord, doté d’ailes noires comme la mort, de crocs acérés comme l’acier et d’une soif de vengeance qui ne sera assouvie qu’en faisant couler le sang. Un ennemi encore plus redoutable et sanguinaire que son prédécesseur. Le premier opus avait jeté les bases d’une nouvelle franchise fort solide et le deuxième continue dans cette veine, mais en offrant une difficulté plus élevée, malgré ses modes de difficultés présents.
Tails Of Iron est quelque part à mi-chemin entre un jeu en 2D avec des mécaniques s’inspirant grandement des jeux « souls-like ». Cette suite reprend le même concept, mais en changeant la région, cette fois, direction les contrées nordiques. Le scénario débute comme le premier, notre village est assiégé et mis à feu et à sang et on voit notre père être assassiné, alors on doit alors prendre le contrôle de sa destinée et mener à bien notre vengeance et ainsi redonner un semblant d’espoir et de liberté à notre peuple en y incarnant le jeune héritier du royaume. J’ai trouvé l’histoire plus sombre le précédent volet et cette dernière s’inspire grandement de la série TV ou des romans Game Of Thrones. Je vais être honnête, dans la première heure, j’avais carrément l’impression de me retaper le même jeu. Même début, jouabilité similaire, mais rassurez-vous, cette suite offre plusieurs innovations et améliorations pour s’y intéresser du début à la fin.
Avec sa quête principale, ses missions secondaires, son large volet exploratoire et ses (trop) nombreux combats, vous en aurez pour une durée oscillant entre 7 à 10 heures, tout dépendra de votre degré de vouloir tout faire et encaisser les nombreux Succès ou Trophées. C’est la même chose que le premier chapitre de la licence.
Le jeu se démarque de son plus vieux frère en offrant des combats de boss plus complexes et ardus. Les développeurs ont décuplé du double la difficulté, et ce, même au niveau le plus facile. J’avais plus l’impression de découvrir une extension qu’une véritable suite. Oui, il y a de nouveaux boss, des nouveaux environnements et décors, mais la jouabilité demeure la même. Par contre, j’ai détesté le fait de devoir courir après les boss trois ou quatre fois, car une fois affaiblie, ils prenaient la fuite et je devais les retrouver sur la carte. Par chance, que l’on peut débloquer les voyages rapides. SVP, Odd Bug Studio ne répéter pas cette démarche pour le troisième épisode de la trilogie. En tout cas, selon la scène finale, il devrait y avoir une suite. Tails Of Iron est un jeu exigeant, mais fort accessible, sa suite l’est beaucoup moins. Mais si j’ai réussi à le passer en entier, vous réussirez aussi.
Le jeu comporte une large part de jeu de rôle. C’est-à-dire que l’on doit améliorer notre personnage via ses pièces d’armure et ses armes: à une main, deux mains, une arme à distance (arc, arbalète, fusil) et un bouclier. Il faut aussi faire attention à toutes les caractéristiques que ces items offrent, soit la puissante, la défense, l’attaque et les éléments de magie. Côté nouveauté notable, les armes magiques. En bas à droite, tout au long du jeu, on fera l’acquisition de quatre pouvoirs: électricité, glace, feu et poison. Il faudra alors user de stratégie à savoir laquelle est la plus pertinente à affaiblir ses ennemis. Il en va de même pour sa balistique et pièces d’armement.
L’aspect visuel est pareil en tout point au premier opus. J’aurais pensé à une certaine évolution après quatre ans passés depuis la sortie en 2021 du premier, mais non et c’est un peu dommage. Je comprends que le développement ne comporte pas un grand budget, mais quand même. J’ai noté quelques soucis de caméra, des ennemis qui disparaissent, des barres de vie qui deviennent invisible et parfois, une optimisation à la ramasse. Disons que le premier du nom était mieux de ce côté.
Tout comme son aïeul vidéoludique, Tails Of Iron 2 offre une narration en anglais de bonne facture et des bruits ambiants suivant l’action à l’écran. Les personnages ne parlent pas, ils émettent quelques onomatopées ici et là. La musique instrumentale est vraiment bonne. De style médiéval la plupart du temps, lors des combats de boss, on peut entendre des sonorités métal. Du bonheur pour les oreilles.
Au final, pour ma part, il s’agit plus d’une version 1.5 que d’un véritable second opus. J’espère quelque chose de plus grandiose pour le troisième. Une option que j’ai adorée qui est présente aussi dans Tails Of Iron, c’est qu’une fois le jeu terminé, on nous laisse continuer pour compléter tous les objectifs ou missions.
Points positifs:
- Vous avez aimé le premier, vous aimeriez celui-ci.
- Une bonne durée de vie.
- La gestion de l’équipement.
- L’aspect narratif.
- La nouveauté magique.
- La bande originale qui est un délice.
Points négatifs:
- Une suite qui fait office d’extension.
- Un graphisme qui n’évolue pas après 4 ans.
- Les quelques irritants présents.
- Les trop nombreux combats.