Chez Facteur Geek, on se spécialise majoritairement sur les jeux vidéo et cinéma/séries TV. Par contre, il arrive parfois que l’on dévie un peu et offre des tests de périphériques comme c’est le cas avec le casque d’écoute HyperX Cloud III. Après quelques sessions d’utilisation, voici mon test qui se divisera en sections: la forme, le confort, la connectique, l’audio et le micro. Je ferai aussi quelques comparaisons avec un autre casque que je possède chez moi et que j’utilise régulièrement. Vais-je le mettre de côté pour utiliser le HyperX Cloud III?

Ayant en ma possession un casque HyperX Cloud II, je peux dire que le desing n’a pas vraiment évolué. On y trouve les mêmes éléments qui donnent l’identité aux périphériques de la série. Il comporte un arceau métallique, la présence du logo sur chaque oreillette, parlant d’oreillette, j’ai noté que les coques sont davantage arrondies et alternent entre matériaux de plastique et d’aluminium. L’arceau aussi a quelque peu changé comme les charnières qui ne sont plus protégées par des coques faites de plastique ainsi que le sommet de l’arceau qui se retrouve avec une base simplifiée. Les coussinets intérieurs sont toujours faits de mousse mémoire et recouverts de similicuir et sont facilement détachables pour les changer. Cependant, j’aurais aimé en avoir de rechange dans la boîte contrairement au Cloud II. De plus, il perd sa housse de transport et un adaptateur avion. C’est comme si la compagnie s’était dit qu’elle en avait mis trop dans sa mouture précédente et c’est très dommage. Le micro est toujours détachable et se retrouve une perche flexible. Il est un peu plus imposant que celui du Cloud II, mais intègre directement un filtre anti-pop, et l’absence de mousse par-dessus le micro.

Comme la plupart des casques HyperX, on mise sur un très bon confort et c’est encore le cas ici. Il est doux au toucher, les coussinets sont bien rembourrés et toute personne le portant ne se sentira pas inconfortable et pourra le porter pendant plusieurs heures consécutives sans problème. Ils sont assez profonds pour ne pas créer de douleur, par contre, pas suffisamment aérés pour permettre aux oreilles de bien respirées. Ils emprisonnent la chaleur sur le long terme. L’arceau peut s’adapter à tout type de grandeur de tête. Il est très souple et son glissement se fait facilement. Ce dernier qui revêt un coussinet en mousse, est un peu plus léger que le Cloud II, mais rien de bien différent.

Malheureusement HyperX n’as pas apporté beaucoup de changement via sa connectique. Le casque possède un câble de type mini-jack de 120 cm, mais non détachable. Ce qui enfin aurait été un plus pour son remplacement en cas de bris. Pour revenir au câble, ce dernier est compatible avec les plateformes possédant une entre similaire comme sur PC, Nintendo Switch, PlayStation, Xbox et des téléphones intelligents, tablettes et PC/Laptop. De plus, il est possible de le relier via prise USB-C ou USB-A avec l’adaptateur fourni.

Ce qui m’amène au plus grand changement, mais aussi le plus apprécié. La télécommande qui avait comme fonction de monter ou descendre le volume et de fermer ou ouvrir le micro qui était incluse directement sur le câble du Cloud II et qui m’a apporté certains problèmes, n’existe plus sur le Cloud III. En effet, tout se retrouve sur le casque directement et c’est parfait ainsi. On retrouve ainsi le bouton pour ouvrir et fermer le micro sur une oreillette et la molette pour le volume sur l’autre. Par contre, l’application HyperX NGENUITY n’est disponible que sur PC pour paramétrer davantage de fonctionnalités. Donc, rien sur consoles. Certes, le peu de contrôles permet une prise en main rapide et aisée, mais représente tout de même une déception.

Encore une déception à noter, la conception des haut-parleurs qui s’avère moins performante que son prédécesseur. Pour avoir fait le test à plusieurs reprises, le Cloud II offre davantage de niveaux de sonorités plus rigoureux. Les graves sont moins bien définis au détriment des autres timbres sonores et le tout amène un manque de cohésion et d’harmonie. Je l’ai ressentie dans ma voix lors de mes séances sur Twitch par exemple. Pour une raison que j’ignore, c’est moins apparent en version USB que via la prise mini-jack. Par contre, les aigus sont plus équilibrés que sur le Cloud II. C’est plus clair, mais aussi plus harassant pour les oreilles. Ce souci de manque d’équilibrage résulte en un souci de précision et de définition dans les hautes fréquences. En jeu, c’est clair, on devine toutes les petites subtilités des bruits ambiants et des voix. En revanche, lors de l’écoute musicale, c’est une autre histoire à cause des problématiques nommées plus haut. Bref, ça aurait pu et ça aurait dû être beaucoup mieux balancé.

J’arrive au dernier aspect, le micro. Il offre une qualité de captation très bien pour le prix demandé (un peu plus de 100$). La voix demeure intelligible et très claire avec des basses fréquences mieux définies que son prédécesseur. Le filtre anti-pop intégré permet de se passer de la mousse du micro du Cloud II. Prenez note que le volume de captation n’est pas assez élevé, ce qui demande de monter le niveau de votre voix pour vous faire parfaitement vous comprendre par les autres.

Au final, je suis loin d’être convaincu que le HyperX Cloud III fait beaucoup mieux que sa mouture précédente. Outre les fonctions qui sont à même le casque et la performance du micro un tantinet mieux, je ne peux recommander l’acquisition de ce casque si vous possédez déjà le HyperX Cloud II. À vous d’y aller avec votre besoin.

Points positifs:
  • Utilisation simple.
  • Compatible avec diverses plateformes.
  • Micro performant.
  • Confortable dans l’ensemble.
  • Fonctionnalités à même le casque.
Points négatifs:
  • Rendu sonore déséquilibré.
  • Manque de fonctionnalités avancées.
  • Absence d’éléments dans la boîte, présents avec le HyperX Cloud II.
  • Volume de captation trop bas.
Merci à HP de nous avoir fourni une copie du casque pour permettre à Facteur Geek de le tester!
Cote FG: 6/10